La finale de la 5Ăš Ă©dition de la CAN U23 a opposĂ© , ce 22 novembre 2019, lâEgypte Ă la CĂŽte dâIvoire. Une affiche en phases dĂ©cisives de CAN dont lâAfrique sâest accommodĂ©e.
Un duel qui a toujours penché en faveur des Egyptien. Un signe à vaincre pour les Ivoiriens encore dépossédés du statut de favori.
LâEgypte.
La nouvelle crainte de la CĂŽte dâIvoire. Car sur lâĂ©chiquier continental, les ElĂ©phants ont toujours eu du mal face Ă des Pharaons, vĂ©ritables Ă©pouvantails.
Sur ces 16 derniĂšres annĂ©es, la CĂŽte dâIvoire a esquissĂ© deux fois le sourire. CâĂ©tait lors des Ă©liminatoires combinĂ©es CAN et Coupe du Monde 2006. En aller (Alexandrie, 1-2) et retour (Abidjan, 2-0).
Depuis, les Ivoiriens nâont eu aucun rĂ©pit face Ă de triomphaux Pharaons, en phases finales de CAN.
Et mĂȘme avant.
Car lors de la CAN 1998, comme en 2006, les ElĂ©phants en quart et en match de poule et en finale sâĂ©taient inclinĂ©s.
Quand celle de 2008 voyait des ElĂ©phants motivĂ©s ĂȘtre dĂ©gonflĂ©s par le mĂ©tier de Pharaons en demi-finale.
Pour se rapprocher de la catégorie qui sera en attraction ce soir au Caire, il faut remonter à 2003, et à la CAN des juniors.
En finale de la compĂ©tition quâabritĂąt le Burkina Faso, la belle sĂ©lection ivoirienne, amenĂ©e par Jean Jacques Gosso Gosso, Yaya TourĂ© ou encore NâDri Koffi Romaric, avait pliĂ© lâĂ©chine devant les jeunes Pharaons (4-3).
Une dĂ©faite, mĂȘme entachĂ©e par lâarbitrage coupable du Tunisien Yacoubi Atef, qui a consacrĂ© la suprĂ©matie de lâEgypte sur la CĂŽte dâIvoire. Une certitude Ă faire douter, Ă liquĂ©fier.
Pourtant les stats penchent en faveur dâune sĂ©lection U23 dâEgypte loin du niveau des prĂ©cĂ©dentes.
Surtout celle de meilleure attaque avec 9 buts inscris en 4 sorties. Une donnĂ©e qui ne fait frĂ©mir personne chez les ElĂ©phants, malgrĂ© le froid qui sâannonce sur la capitale Ă©gyptienne.
 Et surtout que lâobjectif J.O 2020 est atteint, câest san apprĂ©hensions que les hommes dâHaĂŻdara Souhalio se dresseront face Ă ceux de Shawky Gharib.
« Nous ferons de notre mieux. Maintenant que nous sommes déjà qualifiés pour les Jeux olympiques, nous jouerons sans pression. Nous voulons simplement que les Ivoiriens soient fiers de nous », a étayé Chester Diallo, le capitaine des Eléphants.
Mais une finale, elle se gagne, et la rĂ©vĂ©lation Edgar et ses coĂ©quipiers sont « prĂȘts Ă nous tuer pour le pays, pour les Ivoiriens » et vaincre le signe Ă©gyptien face au 70.000 spectateurs du stade International du Caire, qui seront tĂ©moins du sacre dâun nouvel arrivant dans le cercle des vainqueurs de la compĂ©tition.
Car, que ce soit Egypte ou CĂŽte dâIvoire, aucun des deux finalistes nâa dĂ©jĂ Ă©crit son patronyme au bas du trophĂ©e de la CAN U23.