Home Sports Athlétisme 12es Jeux paralympiques 2018 en 5 questions sur la compétition

12es Jeux paralympiques 2018 en 5 questions sur la compétition

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La 12e édition des Jeux paralympiques s’ouvre, vendredi à Pyeongchang. La France, menée par la skieuse Marie Bochet, vise la 5e place du classement des médailles, comme en 2014.

Les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, qui ont pris fin il y a deux semaines, s’effacent et laissent la place aux Jeux paralympiques. La 12e édition s’est officiellement ouverte, vendredi 9 mars, avec la cérémonie d’ouverture.

La compétition aura lieu jusqu’au 18 mars dans certains des mêmes lieux – le centre de biathlon d’Alpensia, le centre alpin de Jeongseon – que vous connaissez si vous avez suivi la couverture olympique en direct du Kafunel.com.

Les Jeux paralympiques en chiffres

Au cours des neuf jours d’épreuves, 670 sportifs originaires de 46 pays seront en compétition pour 80 médailles. Ils se repartiront dans 6 disciplines : le ski alpin, le ski de fond, le biathlon, le snowboard, le hockey sur glace et le curling.

Le président du Comité paralympique international (IPC), Andrew Parsons, se félicite du nombre record de pays participant à ces Jeux paralympiques d’hiver, « notamment trois pays qui le font pour la première fois », la Géorgie, le Tadjikistan et la Corée du Nord.

Preuve de sa popularité, les organisateurs affirment que 98 % des 280 000 billets pour assister aux compétitions ont été vendus.

La France voudrait faire aussi bien qu’en 2014

La France avait terminé les Jeux paralympiques de Sotchi avec une cinquième place au tableau des médailles (5 or, 3 argent, 4 bronze). A Pyeongchang, la délégation française (12 athlètes et 3 guides présents dans toutes les disciplines, sauf le hockey et le curling), tentera de faire aussi bien. Elle comptera, comme en 2014, sur la skieuse Marie Bochet, qui avait gagné quatre médailles d’or.

Une couverture en direct sur le service public

Les éditions paralympiques ont souvent dû dépasser un déficit médiatique, qui voulait que les retransmissions télévisées, comme la pression, retombaient une fois les compétitions des athlètes valides terminées.

A Rio en 2016, France Télévisions avait testé avec succès une couverture qui continuait, avec la même intensité, jusqu’à la fin des Jeux paralympiques. « La couverture en direct de France Télévisions, ça change tout », disait à l’époque au Monde Emmanuelle Assmann, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF) et chef de la délégation.

Le même dispositif est mis en place à Pyeongchang : près de cent heures de direct pour les mêmes nuits blanches (entre 2 heures et 8 heures du matin) que lors des Jeux « valides ». Les épreuves seront visibles en replay sur FranceTVSport. Au niveau mondial, 47 médias couvrant plus de 100 pays ont acquis les droits de diffusion.

Les spécificités des sports paralympiques

Pour les épreuves à skis et sur snowboard, les athlètes concourent dans trois catégories, en fonction du handicap :

  • debout ;
  • assis ;
  • déficients visuels.

Les skieurs « debout » peuvent bénéficier de prothèses, si nécessaire, alors que les skieurs « assis » opèrent leur descente ou leur course de fond sur une « luge » (une coque montée sur un châssis et des amortisseurs) et à l’aide d’un « stabilo » (une canne rattachée à un petit ski pour assurer l’équilibre).

Les sportifs déficients visuels concourent avec un guide, qui indique les virages à prendre et la direction à suivre grâce à un transcepteur envoyant des messages sonores pendant la course. Dans le biathlon, ces athlètes tirent avec une carabine laser optronique. Le capteur acoustique leur permet de savoir, grâce à un signal sonore, quand il se rapproche le plus de la cible à atteindre.

Dans un souci d’équité, le degré du handicap est pris en compte dans les temps des épreuves individuelles de ski par le biais d’un coefficient. Ainsi pour Marie Bochet, dont le handicap au bras est considéré comme minimal, le chronomètre tourne à 100 %. Mais pour certains de ses adversaires dans la catégorie debout, il va être ralenti.

A Pyeongchang, le Comité paralympique international (IPC) a voulu accorder un podium pour chacune de ses trois catégories dans ces JO, dans un souci de clarté pour le spectateur qui était, parfois, un peu perdu dans la nomenclature paralympique des Jeux d’été en 2016.

Ce qui fait que dans le seul ski alpin, par exemple, il y a 30 médailles d’or en jeu : la descente, le super-G, le géant, le slalom et le combiné, pour hommes et pour femmes, et en fonction des handicaps.

La Corée du Nord et la Russie encore au centre du jeu

Les deux pays au centre des discussions et des polémiques avant la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques sont les deux mêmes que pour les Jeux olympiques : la Corée du Nord et la Russie.

Pour le premier, il s’agira encore de rapprochement avec un voisin contre lequel il est toujours officiellement en guerre. Pour la première fois dans l’histoire des JO, deux athlètes paralympiques nord-coréens participeront. Les deux délégations coréennes ne défileront en revanche pas ensemble lors de la cérémonie d’ouverture.

Comme pour les JO d’hiver, la Russie a été interdite de participation aux Jeux paralympiques par le CIO, conséquence de la découverte d’un système de dopage institutionnalisé. Et même si la suspension de la Russie en tant que nation a été officiellement levée trois jours après la cérémonie de clôture, la délégation paralympique russe reste écartée : la trentaine d’athlètes russes se présentera sous la bannière des « athlètes neutres paralympiques », un compromis encore plus flou que celui des « athlètes olympiques russes ».

La présence des athlètes russes, identifiés et invités par l’IPC, est considérée comme une « gifle pour tous les athlètes propres », selon l’expression du président du comité paralympique allemand, Friedhelm Julius Beucher. Andrew Parsons, tout nouveau président de l’IPC, a défendu cette décision en assurant « que ces athlètes sont aussi propres que n’importe quel autre athlète qui participe aux Jeux ».

Le programme des Français :

Samedi 10 mars :

1 h 30 : para ski alpin (descente messieurs et dames)

3 h 45 : para biathlon (7,5 km messieurs et 6 km dames)

Dimanche 11 mars :

1 h 30 : para ski alpin (super G messieurs et dames),

Lundi 12 mars :

2 h : para ski de fond (20 km libre messieurs et 15 km libre dames)

2 h 30 : para snowboard (cross messieurs et dames)

Mardi 13 mars :

1 h 30 : para ski alpin (super combiné messieurs et dames),

4 h 30 : para biathlon (12,5 km messieurs et 10 km dames)

Mercredi 14 mars :

1 h 30 : para ski alpin (slalom messieurs),

2 h : para ski de fond (sprint classique messieurs et dames)

Jeudi 15 mars :

1 h 30 : para ski alpin (slalom dames)

Vendredi 16 mars :

2 h 30 : para snowboard (banked slalom messieurs et dames),

4 h : para biathlon (15 km messieurs et 12,5 km dames)

Samedi 17 mars :

1 h 30 : para ski alpin (slalom géant messieurs)

2 h : para ski de fond (10 km messieurs

Dimanche 18 mars :

1 h 30 : para ski alpin (slalom géant dames)

3 h : para ski de fond (relais 4 x 2,5 km open)

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