VI. Evolution
Elle est très variable d’un malade à l’autre.
1. Certains adénomes ne donneront lieu à aucune gêne pour uriner ni à aucun retentissement.
2. D’autres entraîneront une dysurie plus ou moins importante sans retentir sur la vessie et les uretères.
3. Certains peuvent s’infecter passagèrement (adénomite) et majorer la dysurie quelques jours ou même provoquer une rétention d’urine. Une fois cette poussée inflammatoire guérie, tout peut rentrer dans l’ordre.
4. D’autres retentiront progressivement sur la vessie et les uretères jusqu’à provoquer l’insuffisance rénale et la mort.
5. Cancer et adénome de la prostate peuvent s’associer, mais un adénome ne dégénère pas en cancer.