2 Données démolinguistiques
La population capverdienne est majoritairement issue d’un mélange d’Africains et d’Européens, avec 80 % de Métis ou Mestiços, les descendants des anciens esclaves africains et des colonisateurs européens; les Blancs ne représentent que 2 % de la population.
La moitié des Capverdiens est concentrée sur l’île de São Tiago et l’île de São Vicente (voir le tableau ci-dessous).
Île | Population | Superficie |
Santo Antão | 43 274 | 779 km2 |
São Vicente | 77 793 | 227 km2 |
São Nicolau | 12 638 | 346 km2 |
Sal | 28 537 | 216 km2 |
Boa Vista | 10 384 | 620 km2 |
São Tiago | 281 302 | 991 km2 |
Maio | 7 014 | 269 km2 |
Fogo | 36 931 | 476 km2 |
Brava | 5 840 | 64 km2 |
Santa Luzia | inhabitée | 35 km2 |
Total | 503 713 |
Suite à diverses vagues d’émigrations, plus de 700 000 Capverdiens vivent aujourd’hui à l’étranger, surtout aux États-Unis (250 000), au Canada, au Portugal, en France, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Sénégal, en Angola, etc. Marquée par cinq siècles de présence portugaise, la population capverdienne est majoritairement catholique (95 %).
Depuis 1995, surtout depuis 1998 et 1999, le Cap-Vert assiste à un afflux de ressortissants chinois. La communauté chinoise s’est finalement dispersée dans toutes les îles principales.
Les Chinois travaillent généralement dans la restauration et les commerces de détails. La majorité des Chinois du Cap-Vert proviennent de la province de Zhejiang, qui est située sur la côte est de la mer de Chine, au sud de Shangaï; un petit nombre vient de Shanghaï et Pékin.
Avec un peu plus de 500 000 habitants, le Cap-Vert demeure l’un des pays les moins peuplés d’Afrique.