VACCIN Covid-19, CORONAVIRUS, voici compilés derniers effets secondaires recensés. Quels sont les effets secondaires des différents vaccins? Quelle est l’efficacité de Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou encore Janssen ? Les réponses.

Le Vaccin Covid-19 a créer une stupeur chez les experts de la santé ainsi que chez les citoyens de la planète. Pour preuve, les  derniers effets secondaires ou indésirables ont été recensés.


SOMMAIRE

Efficacité des vaccins
– Pfizer
– AstraZeneca
– Moderna
– Janssen
Effets secondaires du vaccin
– Pfizer
– AstraZeneca
– Moderna
Fonctionnement des vaccins
– Pfizer
– AstraZeneca
– Moderna
– Janssen
Vaccins en France
Vaccin Covid obligatoire ?


DERNIÈRES INFOS

  • Rappel : quatre vaccins sont utilisés sur le sol français. Il s’agit de Pfizer/BioNtech, Moderna, AstraZeneca et Janssen/Johnson&Johnson. Tous sont considérés par les autorités sanitaires comme sûrs et efficaces contre le Covid-19.
  • Selon l’Agence nationale de sécurité des médicaments, les doses de vaccin Pfizer et Moderna seraient à l’origine d’un nouvel effet secondaire, le zona. D’après les chiffres, on recense 86 cas avec le vaccin Pfizer-BioNTech et 26 avec le Moderna. Pfizer serait également à l’origine de cas de myocardite (le lien n’étant pas encore confirmé). Cinq personnes présentant cette maladie ont été recensées en France selon l’ANSM.
  • D’après une étude de l’agence publique de santé anglaise (PHE), les personnes infectées par le coronavirus trois semaines après avoir reçu une dose de vaccin sont de 38% à 49% moins susceptibles que celles n’ayant pas été vaccinées de transmettre le virus aux membres de leur foyer. Cette étude a été réalisée auprès de 57 000 personnes appartenant à 24 000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive, et les a comparées à près d’un million de contacts de personnes non vaccinées.
  • Le quatrième vaccin de l’entreprise Johnson & Johnson, a obtenu le 11 mars le feu vert de l’Agence européenne des médicaments (EMA), puis de la Haute Autorité de santé, le lendemain et est disponible en France depuis le 24 avril. Mais face au cas de thromboses qui ont été découverts aux Etats-Unis comme pour le vaccin AstraZeneca, les experts du comité d’évaluation des risques dans le cadre de la pharmacovigilance (PRAC) de l’EMA se sont penchés sur ces cas. Dans un communiqué publié ce 20 avril, l’Agence européenne du médicament a donné un avis favorable sur le vaccin Johnson & Johnson indiquant que la balance bénéfice/risque reste « positive. Toutefois, l’EMA indique que les cas de thromboses détectés doivent être « répertoriés comme des effets secondaires très rares du vaccin ».
  • L’Agence européenne du médicament a estimé ce 7 avril qu’un « lien possible » existait entre la vaccination avec AstraZeneca et les cas de thromboses détectés dans plusieurs pays. Le régulateur européen a toutefois jugé que la balance bénéfice-risque restait « positive » en faveur de la vaccination. A la mi-avril, 23 cas de thromboses potentiellement liés à la vaccination avec AstraZeneca, sur plus de 2,7 millions d’injections, ont été signalés aux autorités sanitaires. Plus d’informations sur le vaccin AstraZeneca et les polémiques liées à son administration.

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Quelle est l’efficacité des vaccins contre le Covid-19 ?

La mise à disposition de vaccins contre le Covid aux populations est le principal enjeu sanitaire, mais aussi économique, de cette année 2021, les grands laboratoires pharmaceutiques en ayant fait une priorité.

C’est l’américain Pfizer, allié à l’allemand BioNTech, qui a été le premier à mettre un vaccin sur le marché en fin d’année 2020, mais bien d’autres acteurs apportent désormais une réponse à la crise sanitaire avec d’autres produits.

Les différents types de vaccins Covid-19

Laboratoire – nom du vaccinEfficacitéFonctionnementDisponibilité Doses commandées par l’UE
Pfizer / BioNTech95%Vaccin de type ARNDisponible en UE300 millions
Moderna94,5%Vaccin de type ARNDisponible en UE160 millions
AstraZeneca70%Vaccin à vecteur viralDisponible en UE400 millions
Janssen / Johnson & Johnson66%Vaccin à vecteur viralDisponible en UE400 millions
Sputnik V95%Vaccin à vecteur viralDisponible hors UE0
Sinovac50%Vaccin inactivéDisponible hors UE0
Cansino biologicsEvaluation en coursVaccin à vecteur viralDisponible hors UE0
SinopharmEvaluation en coursVaccin inactivéDisponible hors UE0
Novavax96%Vaccin protéïquePrintemps 20210
BharatEvaluation en coursVaccin inactivéPrintemps 20210
CurevacEvaluation en coursVaccin de type ARNNon communiqué405 millions
ValvenaEvaluation en coursVaccin inactivéNon communiqué0

L’efficacité des vaccins Covid-19

Le vaccin Pfizer présente un taux d’efficacité de l’ordre de 95%, c’est-à-dire qu’il permet dans 95% des cas d’empêcher au Covid-19 de développer une forme grave de la maladie sur la personne infectée.

Cette évaluation a d’abord été établie à l’issue d’un essai clinique sur près de 40 000 personnes, effectué par le laboratoire Pfizer.

Les résultats avaient alors été rendus publics dans un communiqué de presse, puis sur une page dédié du site Pfizer.

Une étude menée sur la vaccination massive en Israël, où plus de la moitié de la population était vaccinée début mars 2021, a par ailleurs établi qu’avec le vaccin Pfizer les formes graves de la maladie en cas d’infection n’ont pas lieu dans 92% des cas.

Selon les résultats de cette étude publiée dans The New England Journal of Medicine, les infections symptomatiques après la deuxième dose sont considérablement réduites dans 94% des cas après une deuxième injection.

Une autre étude scientifique, publiée en mars 2021 par le gouvernement britannique, montre que le vaccin Pfizer réduit « significativement » les cas graves des personnes de plus de 80 ans.

Quant à l’efficacité du vaccin sur les variants, une autre étude publiée en février 2021 dans la revue Nature donne des éléments démontrant que le sérum est efficient, dans une mesure certes moindre, pour en limiter les effets graves.

Le vaccin AstraZeneca a d’abord été présenté comme efficace à 70% dans un communiqué du laboratoire, à l’issue d’essais cliniques de phase 3. Le gouvernement britannique, qui a lancé une vaste campagne de vaccination avec ce produit, à un rythme très soutenu, a publié une autre étude, le 1er mars 2021, selon laquelle une dose du vaccin réduit les symptômes du Covid dans 60 à 70% des cas.

Par ailleurs, une prépublication dans The Lancet, mise en ligne le 4 février 2021, tend à montrer une efficacité importante du vaccin AstraZeneca contre le variant britannique.

La Haute autorité de Santé, en France, a reconnu l’efficacité du vaccin AstraZeneca contre les formes symptomatiques du coronavirus, recommandant en premier lieu « préférentiellement ce vaccin chez les moins de 65 ans ».

La HAS a ensuite considéré, le 2 mars 2021, que « la place dans la stratégie vaccinale du vaccin AstraZeneca » pouvait « être élargie aux personnes âgées de plus de 65 ans ».

Puis, retournement de situation ce 19 mars : après une suspension de trois jours de l’AstraZeneca en France, décrétée par Emmanuel Macron, la HAS a donné son feu vert à l’utilisation du vaccin mais l’a recommandé uniquement aux personnes âgées de plus de 55 ans.

Le lundi 22 mars, le laboratoire contre attaque de nouveau et indique que son vaccin était efficace à 79% contre le Covid-19 et n’augmente pas le risque de caillots, après l’essai clinique mené aux Etats-Unis. Par ailleurs, il réaffirme que le sérum est efficace à 80% pour les personnes âgées de plus de 65 ans.

Le vaccin Moderna a présenté dans un premier communiqué officiel une efficacité de 94%, à l’issue d’un essai clinique dit de phase 3.

La France, par l’intermédiaire de la Haute Autorité de Santé, a salué dans un avis officiel « les résultats des études cliniques qui indiquent une efficacité vaccinale du vaccin développé par Moderna sur la réduction du nombre de cas de Covid-19 symptomatiques, y compris chez les patients de plus de 65 ans ».

L’EMA a de son côté publié un long rapport concluant à son autorisation sur le sol européen. Par ailleurs, Moderna assure que son sérum demeure très efficace contre le variant anglais, mais reconnaît dans un communiqué du 25 janvier des faiblesses face au variant sud-africain.

Le vaccin Janssen est considéré par les autorités sanitaires américaines, dans un avis officiel du 24 février 2021, comme efficace contre les formes graves du Covid-19 dans une fourchette de 82 à 86%.

Un résultat conclu à l’issue d’un essai clinique indépendant sur 43 000 participants. Selon cette étude, le vaccin est efficace contre les formes symptomatiques dans 66% des cas et 57% contre le variant sud-africain.

Le 12 mars 2021, la Haute Autorité de Santé française a rendu à son tour un avis officiel, saluant « l’efficacité et le profil de tolérance satisfaisants de ce vaccin ».

La HAS souligne que « la réponse immunitaire persiste pendant au moins 12 semaines, y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus », mais ajoute que « l’efficacité reste toutefois à confirmer sur la mortalité ainsi que sur l’infection et la transmission virale ».

Effets secondaires ou indésirables des vaccins contre le Covid ?

Dans son dernier point de situation sur la surveillance des vaccins contre le Covid-19, publié le 30 avril 2021, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé se veut cependant rassurante.

Si des effets indésirables sont bien présents, l’ANSM confirme que la majorité d’entre eux restent « attendus et non graves ».

Sur le vaccin Pfizer.

16 030 cas d’effets indésirables ont été analysés selon le dernier rapport à la suite d’une injection avec le vaccin du laboratoire Pfizer.

Les syndromes dits « pseudo-grippaux » (fièvre, fatigue, maux de tête) sont plus fréquemment rapportés après la seconde dose, mais « la majorité des effets indésirables sont attendus et non graves », indique l’ANSM.

Sont aussi rapportés des cas de nausées, vomissements et douleurs musculaires. L’Agence du médicament appelle à surveiller les cas de thrombopénies (diminution des plaquettes) avec le vaccin Pfizer-BioNtech car plusieurs cas ont été signalés mais également de myocardites (inflammation du muscle cardiaque).

L’ANSM note l’apparition de cas chez des hommes jeunes en Israël après une deuxième dose du vaccin.

Après étude, l’ANSM indique qu’à ce jour, 5 cas ont été déclarés en France. Les données disponibles n’apportent pas, à ce stade, suffisamment d’éléments pour conclure sur un rôle du vaccin, mais constituent néanmoins un signal potentiel.

Par ailleurs, selon l’Agence nationale de sécurité des médicaments, les doses de vaccin Pfizer et Moderna seraient également à l’origine d’un nouvel effet secondaire, le zona.

D’après les chiffres, on recense 86 cas depuis le début de la campagne de vaccination avec le vaccin Pfizer-BioNTech.

Sur le vaccin Moderna.

1283 cas d’effets indésirables ont été analysés par l’ANSM selon le dernier rapport. L’analyse des cas d’hypertension artérielle (43 au total) et des cas de réactions retardées locales au site d’injection (334 au total) confirme qu’ils constituent de nouveaux signaux.

Les données actuellement disponibles montrent que pour la plupart des cas, ces effets indésirables ont été transitoires et rapidement réversibles indique le rapport daté du 23 avril.

Mais tout comme Pfizer, des cas de zona sont désormais à l’étude avec 26 cas recensés après avoir été vacciné.

Sur le vaccin AstraZeneca, Selon le dernier rapport de l’agence nationale de sécurité du médicament, 12 439 cas d’effets indésirables ont été analysés. Là aussi, des syndromes pseudo-grippaux ont été recensés.

Ils sont souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées). « L’analyse montre également plusieurs déclarations d’exacerbations de dyspnée et d’asthme qui seront surveillées attentivement », poursuit l’ANSM, qui pointe aussi une « plus grande réactogénécité chez les femmes » (réaction à l’injection).

Depuis le 7 avril, l’Agence européenne du médicament a placé les cas de thromboses dans la catégorie des effets secondaires « rares », estimant qu’un « lien possible » existait entre l’administration du produit AstraZeneca et la formation de caillots sanguins chez plusieurs vaccinés.

Durant la période du 9 au 22 avril, 1 nouveau cas de thrombose de localisation atypique a été analysé portant le total à 28 cas depuis le début de la vaccination, dont 8 décès.

Effets secondaires ou indésirables graves les plus fréquentsEffets secondaires ou indésirables non graves les plus fréquents
TachycardieMalaise bénin
AnaphylaxieTempérature
ConvulsionsAnomalie gastro-intestinale
Insuffisance cardiaque Réaction cutanée
Paralysie facialeDifficulté respiratoire

Peut-on choisir son vaccin contre le Covid ?

La réponse est non. Si le vaccin AstraZeneca n’a plus de restriction particulière du moment que vous faites partie des populations éligibles à la vaccination, ce n’est pas le cas des autres.

Pfizer et Moderna sont en effet réservés aux personnes les plus fragiles. Cela signifie que, même si le gouvernement décide d’élargir les populations éligibles, ces deux vaccins restent réservés aux personnes de plus de 75 ans et avec des comorbidités.

Comment fonctionnent les vaccins contre le Covid ?

Si les vaccins des différents laboratoires ont le même objectif, à savoir immuniser contre le Covid-19, tous n’emploient pas la même technique pour ce faire. Il existe des fonctionnements diverses :

  • Pfizer et Moderna utilisent tous les deux la technique de l’ARN Messager. Cette dernière vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher une protection contre le virus. L’ARN messager du vaccin s’insère et prend le contrôle de cette machinerie pour faire fabriquer un antigène spécifique du coronavirus : la  » spicule » du coronavirus, sa pointe si reconnaissable qui se trouve à sa surface et lui permet de s’attacher aux cellules humaines pour les pénétrer. Cette pointe, inoffensive en elle-même, sera ensuite détectée par le système immunitaire qui va produire des anticorps, et ces anticorps vont rester. Cette méthode jamais utilisée pour l’homme pourrait provoquer quelques complications notamment sur la conservation du vaccin qui se ferait à de très basses températures.
  • AstraZeneca, Sputnik et Janssen (Johnson&Johnson) utilisent la technique du vecteur viral. Contrairement au procédé originel, celui-ci, relativement récent à l’échelle de l’histoire de la vaccination, n’injecte pas l’agent infectieux d’une pathologie, en l’occurrence le Covid-19, sous forme vivante ou inactive. A la place, on injecte à l’Homme un « vecteur inoffensif contenant un ou plusieurs gènes de l’agent infectieux codant les antigènes capables d’être reconnus par le système immunitaire », comme l’indique le site de la fédération pour la recherche sur le cerveau. Il existe deux types de vecteurs viraux. Il y a ceux qui sont dits intégratifs, lorsque l’ADN du vecteur viral s’intègre dans l’ADN de l’hôte et les non intégratifs, lorsque le gène thérapeutique demeure dans la cellule sans s’intégrer au génome de l’hôte (Source : Inserm). Plusieurs vaccins bien connus utilisent cette technique, à l’image du sérums contre l’hépatite B.
  • Sanofi, le vaccin français, utilise la technique à base de protéine recombinante. Il s’agit d’une protéine produite par une cellule dont le génome a été transformé par recombinaison génétique.

Combien de vaccins Covid la France et l’Europe ont-elles reçu ?

A la date du 15 mars 2021, la France a réceptionné au total 10,8 millions de doses de vaccins. Le ministère de la Santé est transparent – depuis début mars – sur le nombre de doses de vaccins reçues et administrées en France. Les données sur les livraisons sont actualisées une fois par semaine.

Le gouvernement est aussi très clair sur l’identité des destinataires ; tous les vaccins livrées par les laboratoires sont acheminées : soit aux plateformes logistiques dépositaires sous-traitantes de Santé publique France « qui centralisent plusieurs expéditions pour optimiser les flux de transport vers des destinataires en aval (officines de pharmacie, EHPAD) » ; soit directement aux centres hospitaliers et aux centres hospitaliers-universitaires.

VaccinPersonnes vaccinées (1re dose) au 13/03/2021En % des vaccinésPersonnes vaccinées (2e dose) au 13/03/2021

En % des vaccinés

Pfizer3 487 46868,76%2 110 82295,06%
AstraZeneca1 344 14826,50%610,00%
Moderna240 6284,74%109 7254,94%
TOTAL5 072 244100,00%2 220 608100,00%

L’Union Européenne, qui est à l’initiative des commandes de vaccins pour l’ensemble des pays membres avant de redistribuer les doses, rend aussi compte de l’avancée des réceptions des vaccins sur un site dédié. A la date du 11 mars 2021, 60,7 millions de doses de vaccin ont été reçues par l’UE.

La vaccination anti-Covid est-elle obligatoire ?

La réponse est non. Emmanuel Macron, lors de son allocution du 24 novembre, s’y était engagé devant les Français. Le 9 mars 2021, l’Académie de médecine a toutefois recommandé de rendre obligatoire le vaccin pour les professionnels de santé, considérant que « l’hésitation vaccinale est éthiquement inacceptable chez les soignants ».

Une seule dose suffit-elle pour les personnes ayant déjà été contaminées ?

Les personnes qui ont été contaminées par le coronavirus « conservent une mémoire immunitaire », a écrit la Haute autorité de santé dans un avis publié vendredi 12 février.

C’est pour cette raison qu’elle recommande de n’injecter qu’une seule dose de vaccin, au lieu de deux, aux personnes déjà touchées par le Covid-19, et ce, « quelle que soit l’ancienneté de l’infection ».

« La dose unique de vaccin jouera ainsi un rôle de rappel », ajoute la HAS.

La campagne de vaccination a débuté fin décembre 2020 et plus de 2 millions de personnes ont reçu au moins une dose des trois vaccins autorisés pour le moment en France.

Ne sont pas concernées les personnes qui présentent une immunodépression avérée et celles qui ont été infectées dans les jours qui ont suivi une première vaccination.

Les autorités sanitaires précisent de nouveau leurs recommandations autour de l’immunité et du vaccin.

« Les personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2, confirmée par un test RT-PCR ou antigénique, qu’elles aient ou non développé une forme symptomatique de la Covid-19, doivent être considérées comme protégées pendant au moins 3 mois par l’immunité post-infectieuse », indique le communiqué.

La Haute autorité de santé recommande ainsi aux personnes déjà infectées par le Covid-19 d’attendre trois mois après la fin des symptômes pour se faire vacciner, et de ne pas attendre plus de six mois.

Pour rendre cet avis, la HAS s’est basée sur les travaux de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ainsi que sur une étude britannique détaillée par Franceinfo.

Cette dernière avance que les personnes qui ont contracté le virus présentent plus d’anticorps après l’injection d’une dose que les personnes qui n’ont pas été infectées après l’injection de deux doses.

La Rédaction, Mis à jour le 03/05/21 15:58

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