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La consommation de poissons resterait bénéfique malgré la contamination

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Bien que certaines espèces de poissons soient probablement contaminées par le mercure et d’autres toxines, les bénéfices de la consommation des produits de la mer continuent à surpasser les risques, a indiqué un groupe de scientifiques à la rencontre annuelle de l’American Association for the Advancement of Science.

Article du CIRS paru le 25/03/2006

Phil Davidson, de la Medical School de l’Université de Rochester, a présenté, à cette occasion, les résultats d’une étude unique portant sur plus de 700 enfants vivant aux îles Seychelles, sur une période de 10 ans. Les mères des enfants consommaient en moyenne du poisson 12 fois par semaine, soit 10 fois la moyenne des habitants des États-Unis. Les poissons contenaient de hauts niveaux de méthylmercure.

 

Les tests cognitifs sur les enfants, conduits à de multiples reprises, n’ont pas permis de déceler de défauts cognitifs ou d’autres maladies normalement attribuées à l’absorption de mercure. « Les résultats sont très intéressants », note Michael T. Morrissey, de l’Oregon State University’s Seafood Laboratory (Astoria, Etats-Unis).

« Y aurait-il quelque chose de profitable dans la consommation de poissons qui annulerait tout effet adverse du mercure ? » s’interroge-t-il.

« Les études existantes suggèrent que les produits de la mer jouent un rôle dans la réduction des maladies neurodégénératives et des maladies coronariennes » indique-t-il. « Les recherches récentes confirment le rôle de la consommation de ces produits dans l’évolution du cerveau et la santé mentale », confirme Michael Crawford, de l’Institute of Brain Chemistry and Human Nutrition à la Metropolitan University (Londres).

« La prudence est cependant recommandée pour certains produits de la mer » indique Morrissey. Il appuie les recommandations de la Food and Drug Administration (États-Unis) et de l’EPA (Environmental Protection Agency, États-Unis), relatives aux jeunes jeunes enfants et aux femmes enceintes, consistant à éviter la consommation de requin, d’espadon, de tile et de thazard tacheté.

« Les jeunes enfants et les femmes enceintes devraient consommer du poisson 12 fois par semaine, pour être sûr de bénéficier de nutriments importants, particulièrement les acides gras Oméga-3 » ajoute-t-il. Il conseille aux personnes ne relevant pas de ces catégories de consommer 4 à 7 fois par semaine du poisson.

Des recherches supplémentaires demeurent nécessaires pour déterminer plus exactement les risques et bénéfices de la consommation de produits de la mer.

 

Par Kafunel avec l’AFP-Futura-Relaxnews

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