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La démarche du PDIDAS expliqué par sa coordinatrice

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La démarche du PDIDAS expliqué par sa coordinatrice
La démarche du PDIDAS expliqué par sa coordinatrice

La démarche du PDIDAS a été expliqué par sa coordinatrice. Le Projet de développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (PDIDAS) peut se targuer de développer un modèle d’attribution des terres exécuté de « manière sécurisée’’, par lequel il contribue à la protection de l’environnement, a indiqué sa coordinatrice Ndèye Coura Mbaye Diop.

Mme Diop a rappelé, dans un entretien avec l’APS, les objectifs de la démarche du PDIDAS, à savoir contribuer à l’atteinte des objectifs du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture au Sénégal (PRACAS), « en favorisant l’investissement privé dans les chaînes de valeur horticoles à fort potentiel de valeur ajoutée, de compétitivité, de création d’emplois, mais aussi de stimulation des exportations agricoles ».

Dans cette perspective, l’Etat du Sénégal, avec l’appui de ses partenaires de la Banque mondiale et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a dégagé « un financement d’un montant de 43 milliards de francs CFA’’, pour la mise en œuvre du PDIDAS, selon sa coordinatrice.

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Depuis le démarrage de ses activités, la démarche du PDIDAS cherche à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés en mettant en place « un modèle d’attribution des terres de manière sécurisée », de concert notamment avec l’APIX, l’agence dédiée à la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat.

Cette perspective est également déroulée en partenariat avec la SAED, Société d’aménagement et d’exploitation des terres du fleuve Sénégal, l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERMV) et l’appui de la Firme de facilitation des investissements (FFI).

Selon Ndèye Coura Mbaye Diop, ’’cette sécurisation des terres vise aussi bien les petites exploitations familiales que les investissements privés au niveau des neufs communes cibles’’ de la région de Saint-Louis, notamment dans le département de Dagana, avec les communes de Ngnith, Diama Ronkh et Mbane.

Les communes de Fass Ngom, Ndiébène-Gandiol, Gandon sont ciblées par le PDIDAS dans le département de Saint-Louis, de même que les communes de Keur Momar Sarr et Syer dans la région de Louga.

Selon sa coordinatrice, le PDIDAS, à travers sa composante « gestion durable des forêts classées et des réserves naturelles », exécute dans le même temps « un important programme de gestion durable des terres et de l’eau ».

Démarche du PDIDAS expliqué par sa coordinatrice

Les actions menées dans ce cadre concernent « la protection des aires marines protégées à travers des activités de délimitation, de bornage et de pancartage des forêts classées et des réserves naturelles situées dans sa zone d’intervention ».

« Ces activités financées par un don du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) participent à travers l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande muraille verte (ASERMV), en sa qualité de maître d’ouvrage délégué, à la réhabilitation des forêts et à la sécurisation foncière dans la zone », dit-elle.

Aussi, sept forêts classées, à Rao, Keur Mbaye, Mpal, Maka Diama, Naéré, Ndiaw et Thilène, ainsi que deux réserves naturelles, la réserve spéciale d’avifaune de Ndael et la réserve sylvopastorale de Mpal-Merinaghem, font désormais l’objet d’une délimitation, de bornage et de pancartage, a indiqué Mme Diop.

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« Cela a permis de matérialiser les limites de ces aires protégées et d’éviter tout empiétement par les populations et les agro-industriels installés dans la zone », assure-t-elle.

La coordinatrice du PDIDAS affirme que dans chaque forêt classée, des bornes en béton armé dosé à 350 kg/m3, ont été placées à chaque 100 mètres sur les limites d’inflexion, des limites validées par l’inspection régionale des Eaux-et-forêts (IREF) de Saint-Louis et les acteurs locaux.

« Au niveau des points d’inflexion des limites, de grandes bornes ont été placées pour mieux marquer le périmètre de la forêt », a précisé Ndèye Coura Mbaye Diop. Et d’ajouter que des pancartes de signalisation sont aussi implantées d’un commun accord avec l’IREF de Saint-Louis et les communautés riveraines sur les axes les plus convoités par l’exploitation agricole et les plus empruntés par la circulation humaine pour servir de repérage.

Selon Mme Diop, le coût global de cette activité s’élève à 78 millions de francs CFA, soit 7.600 francs CFA/ hectare, sur une superficie de 10.200 m2 de forêt.

Le PDIDAS et son agence d’exécution, l’ASEGMV, conduisent en outre depuis 2016, une campagne d’information et de sensibilisation auprès des autorités administratives, territoriales et des communautés vivant autour des aires marines protégées, pour leur pleine adhésion et « l’implication de tous les acteurs concernés par la protection et la gestion des forêts classées ».

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« Ces actions sont régulièrement menées par les inspections régionales des Eaux et forêts (IREF) de Saint-Louis, dans l’élaboration et la validation de neufs plans de gestion des forêts et réserves naturelles situées dans la zone du projet », a-t-elle signalé.

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