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Coronavirus dans le monde : la carte et le point sur l’épidémie par pays

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Le bilan Covid-19 dans le monde remonte en Italie, près d'un million de cas aux USA

Le bilan Coronavirus remonte en Italie, près d’un million de cas aux USA. Ah oui ! Tenez-vous bien. Avec près de 3 millions de cas de Covid-19 détectés dans le monde, maladie qui a tué plus de 200 000 personnes, la pandémie continue de s’étendre sur la planète.

Cependant, certains pays commencent à parler de déconfinement alors que l’épidémie de Covid-19 a contaminé plus de 2,7 millions de personnes et a fait plus de 190 000 victimes sur le globe.

On fait le point sur la situation dans les pays les plus touchés : en Italie, Espagne, France, Allemagne, au Royaume-Uni, aux USA, Afrique…

CARTE CORONAVIRUS

[Mis à jour le 27 avril 2020 à 21h51] Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, l’épidémie de coronavirus dans le monde a contaminé près de 3 millions de personnes et fait au moins 208 973 morts, selon le bilan établi par l’AFP ce lundi.

Sur les 193 pays touchés par le coronavirus dans le monde, les États-Unis enregistrent au moins la moitié de ces décès.

En Europe, les quatre pays qui déplorent le plus de victimes sont l’Italie (26 977 morts, dont 333 en 24 heures), l’Espagne (23 521 morts, dont 331 en 24 heures), la France (23 293 morts, dont 437 en 24 heures) et le Royaume-Uni (21 092 morts, dont 360 en 24 heures).

Les gouvernements européens tendent néanmoins tous vers une sortie prudente du confinement dans leur pays. La France, l’Espagne et l’Italie doivent annoncer en début de semaine les mesures pour leur plan de déconfinement.

Au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson est de retour aux commandes, il est très attendu pour ses annonces quant à une reprise de l’économie et une sortie du confinement mais il a déjà prévenu ce lundi : il faudra se montrer patient pour gagner le combat.

En Suisse, certains commerces tels que les coiffeurs rouvrent dès ce lundi, sous réserve de respecter les mesures-barrières, puis ce sera au tour des physiothérapeutes, médecins, salons de massage, fleuristes, jardineries, ainsi que les crèches de reprendre leurs activités.

La carte du coronavirus dans le monde

Statistiques du coronavirus

PaysNombre de casNouveaux casNombre de mortsNouveaux cas mortels
Etats-Unis995,288+8,12856,139+726
Espagne229,422+2,79323,521+331
Italie199,414+1,73926,977+333
France162,100 22,856 
Allemagne158,142+3725,985+9
Royaume-Uni152,840 20,732 
Turquie112,261+2,1312,900+95
Iran91,472+9915,806+96
Russie87,147+6,198794+47
Chine82,830+34,633+1
Brésil63,328+4694,298+27
Canada47,346+4512,617+57
Belgique46,687+5537,207+113
Pays-Bas38,245+4004,518+43
Suisse29,164+1031,640+30
Inde28,380+490886+5
Pérou27,517 728 
Portugal24,027+163928+25
Equateur22,719 576 
Irlande19,648+3861,102+15
Suède18,926+2862,274+80
Arabie Saoudite18,811+1,289144+5
Israel15,466+23202+1
Autriche15,274+49549+7
Mexique14,677+8351,351+46
Singapour14,423+79914+2
Pakistan13,915+587292+11
Chili13,813+482198+9
Japon13,441 372 
Pologne11,902+285562+27
Roumanie11,339+303631+12
Biélorussie11,289+82675+3
Qatar11,244+95710 
Corée du Sud10,738+10243+1

Dates de fin du confinement par pays

De nombreux pays ont adopté des mesures de confinement ces dernières semaines pour protéger leur population du Covid-19. Ces mesures touchent peu à peu à leur fin. Voici quelques dates de fin de confinement dans les pays concernés.

PaysDate annoncée de fin du confinement
Algérie29 avril
Allemagne4 mai
Belgique3 mai
Espagne9 mai
Etats-Unispas de date nationale, déjà levé en Floride.
France11 mai
Grèce27 avril
Inde3 mai
Italie3 mai
Luxembourgpas de date mais réouverture progressive des écoles le 4 mai
Maroc20 mai
Portugal2 mai
Royaume-Uni7 mai
Suisse27 avril
Tunisie3 mai

Le bilan Coronavirus en Chine

L’épidémie de coronavirus en Chine, partie de Wuhan fin 2019, semble s’affaiblir durablement. Le virus a contaminé dans le pays 84 311 personnes, dont 4 642 sont décédées des suites de la maladie. Avec cette stabilisation de la situation dans le pays, la Chine a levé ses barrières, comme à Wuhan, où la vie a repris son cours.

Après 76 jours confinés et la levée du bouclage de la ville le 8 avril, la population remet le nez dehors peu à peu.

Ces scènes de vie tranchent avec les images de Wuhan déserte que l’on a pu voir ces dernières semaines. Sur certaines artères, les bouchons sont même de retour.

« Ça prendra peut-être encore un moment, mais ça évolue dans la bonne direction », explique à l’AFP Bai Xue, une habitante de Wuhan de 24 ans.

Mais Wuhan ne baisse pas totalement la garde. Si aucun nouveaux cas de contamination n’a été déclaré dans la ville depuis plusieurs semaines, la population s’inquiète des personnes asymptomatiques et revenant de l’étranger.

Des mesures sont donc encore en place pour essayer de limiter les risques d’une deuxième vague.

Les usagers du métro sont incités à scanner un code QR à l’aide de leur téléphone portable pour être localisés en cas de contact avec un malade.

Des barrières en plastique sont encore installées pour bloquer l’accès à certaines rues. Les résidences continuent également à examiner les entrées et les sorties.

La Chine redoute aujourd’hui une seconde vague de contamination dans le pays, dans le Nord-Est, proche de la frontière avec la Russie. La ville de Harbin, de 11 millions d’habitants, compte de nouveaux cas de coronavirus, beaucoup importés de Russie.

La ville se confine et se barricade, des quartiers résidentiels sont placés en quarantaine, un laisser-passer est obligatoire pour circuler, et des contrôle renforcés ont été mis en place à la frontière avec la Russie.

Seuls les résidents de Harbin peuvent rentrer dans la ville. Il ne s’agit pas la seule ville de la région à s’être confinée, c’est également le cas de Suifenhe, ville proche de Vladivostok.

Pour endiguer les cas venant de l’extérieur du pays, toute personne arrivant de l’étranger en Chine doit obligatoirement être placée en quarantaine.

Le bilan Coronavirus aux USA

Les Etats-Unis sont le pays le plus fortement impacté par le coronavirus, aussi bien en nombre de contaminations qu’en nombre de décès.

Au total, le pays a enregistré près de 1 million de cas de Covid-19, et plus de 55 000 morts depuis le début de l’épidémie, dont 1 330 décès supplémentaires ces dernières 24 heures.

Ce bilan journalier est en baisse après la hausse de la veille (2 494 morts supplémentaires). C’est la ville de New-York qui est la plus endeuillée des USA avec plus de 15 000 décès des suites de la maladie.  Des camions réfrigérés ont été utilisés comme morgues provisoires dans le pays.

Après un début de déconfinement la semaine dernière dans certains Etats du pays, comme en Géorgie où les coiffeurs, salons de beauté et de tatouages, mais aussi les bowlings ont pu rouvrir, en Floride où il était possible de retourner sur certaines plages, mais aussi au Texas ou dans le Vermont où certains secteurs d’activité ont commencé à redémarrer, c’est au tour de l’Etat de New York de se préparer à la reprise de l’activité.

Andrew Cuomo, gouverneur de New York a fait savoir que certaines activités manufacturières et des chantiers pourraient reprendre après le 15 mai.

Le président Donald Trump n’a pas donné ce dimanche son habituel briefing coronavirus, après les moqueries provoquées par ses recommandations sur l’injection de désinfectant type eau de javel dans le corps des malades du Covid-19.

Il s’est contenté de quelques Tweet contre la presse, défendant que les rumeurs du limogeage du secrétaire à la Santé, Alex Azar, était une « fake news ». Il a indiqué sur le réseau social que les médias « désespèrent de créer une impression de chaos ».

Le bilan Covid-19 dans le monde remonte en Italie, près d’un million de cas aux USA

A Washington, une initiative a été prise par les « food trucks » qui vont chercher les clients là où ils se trouvent. L’épidémie du coronavirus a complètement vidé le centre-ville depuis la mi-mars, quand  les entreprises se sont mises en télétravail, les musées et les écoles ont fermé, et tous les évènements ont été annulés.

Pour survivre à cette crise, Les camions de plats à emporter se sont délocalisés dans les quartiers plus résidentiels, là où leurs clients habituels sont confinés.

Le bilan Coronavirus en Espagne

Le dernier bilan communiqué ce lundi 27 avril par les autorités espagnoles fait état de 331 morts de plus, un chiffre en hausse par rapport à la veille (288) mais à nuancer puisque les données transmises le dimanche sont parfois parcellaires, rappelle le journal El Pais.

Depuis le début de l’épidémie, la maladie a coûté la vie à 23 521 personnes en Espagne, faisant du pays le troisième le plus endeuillé par la pandémie après les Etats-Unis et l’Italie. 

Les cas détectés ont également connu une légère augmentation : 1 831 nouveaux cas par tests PCR pour atteindre un total de 209 465 personnes contaminées. Surtout, le cap des 100 000 personnes guéries a été franchi ce week-end.

Les autorités sanitaires espagnoles assurent que le pic de l’épidémie a été atteint au début du mois d’avril, quand le coronavirus avait fait 950 victimes le 2 avril.

Le gouvernement confie que beaucoup plus de tests sont réalisés (700 000 chaque semaine à présent contre 200 000 par semaine fin mars) et qu’ils n’ont pas entraîné de rebond significatif du nombre de nouveaux cas. Signe selon Fernando Simon, l’épidémiologiste en chef qui communique régulièrement sur ces chiffres, que l’épidémie est « progressivement maîtrisée », selon des propos rapportés par El Pais mercredi 22 avril.

Surtout, certaines communautés autonomes espagnoles n’enregistrent plus de nouveaux cas nécessitant des soins intensifs en réanimation.

Le ministère de la Santé a également confirmé qu’une étude de séroprévalence serait lancée très prochainement.

Des tests seront faits sur environ 60 000 personnes à travers tout le pays afin d' »obtenir une estimation du pourcentage de la population espagnole ayant développé des anticorps face au nouveau coronavirus », ce qui permettra au gouvernement de prendre des décisions par la suite.

L’Espagne, pour endiguer l’épidémie de coronavirus, avait adopté l’un des régimes de confinement les plus stricts du monde. En vue des chiffres encourageants, le gouvernement espagnol envisage d’alléger graduellement à partir de la mi-mai le confinement imposé depuis le 14 mars dans tout le pays.

Devant une Chambre des députés clairsemée, le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a assuré que « le confinement ne sera levé que lorsque nous y serons préparés car nous n’allons courir aucun risque ».

« La désescalade [dans les mesures de confinement] va être lente et progressive précisément car elle doit être sûre », a-t-il insisté. Cet allègement du confinement est envisagé pour la « deuxième moitié du mois de mai » selon le chef du gouvernement espagnol.

Depuis dimanche cependant, les sorties sont de nouveau autorisée pour les enfants, qui ne pouvaient plus sortir depuis le début du confinement. Les moins de 14 ans, peuvent maintenant sortir une heure par jour, entre 9h et 21h, dans un rayon d’un kilomètre autour de leur domicile, accompagné d’un seul parent.

Et chaque parent ne peut sortir qu’avec trois enfants maximum. Le second vice-président Pablo Iglesias recommande toutefois « d’éviter les heures de pointe » et précise qu' »ils ne pourront pas sortir s’ils ont des symptômes ».

Le bilan Coronavirus en Italie

Le rebond craint en Italie a bien eu lieu ce lundi 27 avril, à la lecture des chiffres transmis par les autorités dans le dernier bilan officiel : 333 décès en 24 heures (contre 260 hier).

Le lundi, les chiffres sont en effet souvent plus élevés, parfois par la faute de remontées partielles le dimanche et les chiffres publiés dimanche étaient les plus bas sur 24 heures depuis le 14 mars quand le pays avait déploré 175 morts.

Le bilan total de l’épidémie en Italie est désormais de 26 997 morts. Point plus positif souligné par les médias italiens lundi soir, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 continue de baisser. 1739 cas ont été recensés contre 2324 dimanche. Au total, le nombre de personnes infectées en Italie approche les 200 000 cas.

La région italienne la plus touchée reste la Lombardie avec environ la moitié des décès enregistrés dans tout le pays, soit 13 449 morts, suivie par l’Emilie-Romagne qui déplore 3 431 victimes et le Piémont qui fait état de 2 878 décès.

Le pays commence à voir les effets du confinement mis en place. Il faut rappeler que l’Italie, au plus fort de la pandémie dans le pays avait enregistré des pics s’approchant des 1 000 morts.

Mais le nombre de personnes actuellement malades du Covid-19 a en revanche augmenté, après six jours consécutifs de baisse, atteignant désormais 106 103, soit 256 de plus que samedi.

« Nous avons obtenu un résultat très important, nous devons maintenant essayer de maintenir le risque aussi bas que possible et éviter une nouvelle augmentation des infections, en stabilisant le nombre de patients en soins intensifs », qui s’élève actuellement à 2 009 personnes, a expliqué Franco Locatelli, président du Conseil supérieur de la santé (CSS), un organe consultatif du gouvernement.

« Malgré les progrès, nous ne sommes pas sortis de cette tempête. Nous devons poursuivre les mesures de distanciation sociale et autres mesures qui ont donné des résultats concrets dans la lutte contre le virus », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement italien doit détailler lors d’une conférence de presse en début de semaine les mesures envisagées pour la fin du confinement, c’est à dire à partir du 4 mai.

Le président du conseil italien, Giuseppe Conte, dans une interview au quotidien de gauche, La Repubblica, avait déjà annoncé la semaine dernière que le pays commencera à rouvrir ses usines le 4 mai dans le cadre de ses mesures de déconfinement, mais que ces dernières devront mettre en place « un respect rigoureux des protocoles de sécurité », comme la distanciation sociale ou le port du masque, avait-il expliqué.

On sait déjà que les écoles resteront cependant fermées jusqu’en septembre, pour ne pas mettre « en jeu la santé des enfants ». L’Italie doit mettre en place des programmes de tests sérologiques, avec une campagne sur 150 000 personnes.

Le bilan Coronavirus au Royaume-Uni

Boris Johnson s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis sa guérison ce lundi 27 avril. Le Premier ministre britannique, qui a quitté il y’a deux semaines l’hôpital où il avait été un temps placé en soins intensifs, a prévenu les Britanniques qui pouvaient espérer un déconfinement rapide. « Je sais que c’est difficile.

Et je veux faire progresser l’économie aussi vite que possible, mais je refuse de gâcher les efforts et les sacrifices du peuple britannique et de risquer une deuxième épidémie majeure », a-t-il souligné après avoir jugé plus positivement : « Nous commençons maintenant à inverser la tendance ».

Le Royaume-Uni compte parmi les pays les sévèrement touchés d’Europe avec 20 732 décès du Covid-19 dans les seuls hôpitaux. Le bilan s’annonce encore plus lourd avec les morts dans les maisons de retraite, qui se comptabilisent par milliers selon les acteurs du secteur.

Cependant, malgré ces chiffres dramatiques, le ministre de l’Environnement George Eustice a observé des « signes encourageants », a-t-il annoncé lors de la conférence de presse quotidienne de Downing Street dimanche.

Le dernier bilan journalier communiqué par le gouvernement ce dimanche fait état de 413 décès supplémentaires en milieu hospitalier ces dernières 24h, un bilan en très nette baisse, c’est le chiffre le moins élevé depuis près d’un mois.

L’un des responsables des services de santé britannique, Steven Powis, a quant à lui souligné une baisse du nombre des patients admis dans les hôpitaux, surtout à Londres, ainsi qu’une réduction du nombre de patients en soins intensifs.

Il a toutefois souligné sa « crainte » que les chiffres ne repartent à la hausse, appelant les Britanniques à poursuivre leurs efforts.

A Londres, après deux semaines de convalescence, le Premier ministre Boris Johnson est de retour dès ce lundi dans son bureau, avec pour mission de présenter ses projets pour remettre l’économie en marche et sortir du confinement, sans risquer un deuxième pic qui viendrait anéantir les bénéfices des sacrifices jusqu’ici consentis. Ses annonces sont très attendues des Britanniques.

Le Daily Telegraph, proche du dirigeant conservateur, évoque un assouplissement du confinement, tandis que The Guardian (journal d’information britannique de gauche) titre sur les critiques que va devoir affronter Boris Johnson.

Instauré le 23 mars, le confinement doit se poursuivre au moins jusqu’au 7 mai. Le gouvernement écarte tout assouplissement prématuré qui ferait courir le risque d’un deuxième pic.

Le Royaume-Uni se trouve a une « étape délicate et dangereuse », a souligné dimanche le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab, qui a remplacé Boris Johnson pendant son absence.

« Le virus nous emmène dans un ascenseur express jusqu’au pic », estime le professeur James Naismith, biologiste qui dirige un institut de l’université d’Oxford, « mais c’est à nous de trouver notre chemin pour descendre par les escaliers ».

Le bilan Coronavirus en Inde

Le confinement de la population indienne est prévu jusqu’au 3 mai au moins afin d’endiguer la propagation du coronavirus, alors que le dernier bilan recense au total 27 977 cas recensés et 884 morts des suites de la maladie.

Un bilan vraisemblablement sous-estimé en raison de la faiblesse du dépistage du Covid-19. Dans le pays, la quasi-totalité de l’activité économique est à l’arrêt, et les 1,3 milliard d’habitants ont l’obligation de rester chez eux.

Pour tenter de limiter la catastrophe économique dans le pays, le gouvernement vient d’autoriser la reprise partielle de certains secteurs en respectant des règles sanitaires strictes dès lundi.

Cette reprise concerne les services commerciaux en ligne, les secteurs de l’énergie, de la pharmacie et de la construction, mais aussi l’agriculture, dont près des deux tiers de la population active indienne dépendent.

Cette reprise partielle de l’activité se fait avec des consignes strictes : port d’un masque ou d’une protection sur le visage obligatoire et respect d’une distanciation minimale entre les travailleurs.

Le seul point positif de cette crise sanitaire et d’un mois de confinement en Inde : la diminution de la pollution. Après un mois de mesures de confinement, la ville de New Delhi a retrouvé un air respirable, et le ciel habituellement gris fait place à un ciel bleu.

Cette amélioration de la qualité de l’air est principalement due à la baisse de la circulation, mais aussi car les industries sont à l’arrêt, et les chantiers suspendus.

Le bilan Coronavirus en Allemagne

Le dernier bilan quotidien de l’épidémie de coronavirus Covid-19, publié ce lundi matin par l’Institut Robert Koch (RKI), fait état de 110 nouveaux décès en 24 heures pour 1018 nouveaux cas contre 1737 annoncés dimanche.

Le nouveau bilan est de 5750 décès depuis le début de l’épidémie dans le pays pour 155 193 personnes contaminées. La stratégie de déconfinement divise alors que le nombre de nouveaux cas a brusquement augmenté ces derniers jours.

Une tribune publiée par le maire écologiste de Tübingen, Boris Palmer, dans le journal le Spiegel vendredi 24 avril, plusieurs personnalités appellent ainsi à la fin du confinement « conduisant à la ruine de notre vie sociale, culturelle et économique », relate Le Monde ce lundi.

Ce camp est aussi incarné par le président du Bundestag, Wolfgang Schäuble qui s’est exprimé dans le Tagesspiegel dimanche.

A l’opposé, l’Institut Robert Koch alerte sur les risques d’un déconfinement général trop rapide, une position de prudence que semble suivre Angela Merkel qui s’expose désormais aux critiques.

Autre problème pour la chancelière, les différences entre les régions, les Länder, particularité du fédéralisme allemand et qui engendre de grandes divergences sur les conditions du déconfinement.

Ainsi, dans une région, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics, transports en commun et commerce mais pas dans la région voisine. A Berlin, il n’est ainsi pas requis pour faire ses courses. Idem sur le montant des amendes.

Pour rappel, le déconfinement a débuté le lundi 20 avril avec la réouverture des magasins de moins de 800m2, à condition de respecter les gestes barrières. Les écoles vont également commencer à rouvrir à partir du 4 mai en commençant par les niveaux préparant un diplôme.

Le pays se prépare toutefois déjà à une possible deuxième vague. « Sur les prochains mois, nous pensons garder 20% de nos lits avec assistance respiratoire disponibles et visons en plus la possibilité de mobiliser 20% supplémentaires en 72 heures si une deuxième vague arrive et que les infections reprennent largement », a expliqué à l’AFP Gerald Gass, président de la société allemande des hôpitaux DKG.

 La politique de tests en masse devraient donc se poursuivre afin de contrôler quotidiennement l’évolution de l’épidémie et se préparer à des mesures de confinement en cas d’emballement. 

Avec le soutien des grandes firmes industrielles, le pays devrait passer d’ici la fin du mois d’avril à 200 000 tests quotidiens avec résultats fournis en quelques heures.

L’Allemagne a également annoncé le lancement d’une étude clinique sur un vaccin contre le Covid-19. Ces essais vont être effectués par une société installée à Mayence, BioNTech, en collaboration avec le laboratoire américain Pfizer sur 200 volontaires sains âgés de 18 à 55 ans, a expliqué l’Institut Paul Ehrlich (IPE), l’autorité fédérale compétente sur cette question.

« L’expérimentation sur l’homme est une étape importante sur la voie de la mise au point de vaccins sûrs et efficaces contre le Covid-19 pour la population en Allemagne et au-delà », confie l’IPE sur son site internet.

Ces essais doivent « déterminer la tolérance générale du vaccin testé et sa capacité à proposer une réponse immunitaire contre l’agent pathogène », l’ARN, qui a la particularité de pouvoir muter.

Le bilan Coronavirus au Portugal

L’anniversaire de la révolution des oeillets, le 25 avril 1974, n’a pas été oublié au Portugal ce week-end même si toute sortie était prohibée.

Les chaînes de télévision ont filmé de nombreuses images d’habitants célébrant l’anniversaire de la fin de la dictature à leurs balcons, tendant des oeillets rouges ou chantant « Grandola Vila Morena », air symbole du coup d’Etat militaire qui a mis fin à 48 années de dictature.

« L’état d’urgence ne suspend pas la démocratie », a notamment écrit le Premier ministre Antonio Costa dans un message publié sur son compte Twitter.

L’état d’urgence, une première depuis la chute de la dictature, a en effet été instauré mi-mars est en vigueur jusqu’au 2 mai prochain.

Il limite drastiquement les déplacements dans un pays qui espère avoir endigué l’épidémie et affiche des chiffres aux antipodes des bilans catastrophiques publiés ces dernières semaines par le voisin espagnol.

Avec plus de 800 morts et 23 000 cas recensés, le Portugal résiste mais attend encore le pic de l’épidémie. 

La méthode ?

 Des tests, toujours des tests, encore des tests. Les chiffres, dévoilés mercredi par le secrétariat d’État à la Santé et dénichés dans le Jornal de Negocios par Courrier International indique que 274 000 tests ont été effectués depuis le 1er mars mais que 70% d’entre eux ont eu lieu en avril.

Et ça marche !

Le Portugal compte désormais plus de guérisons que de décès : 917 enregistrés au total à la date de mercredi contre 762 décès. Selon le journal Publico, le Portugal serait l’un des pays qui teste le plus rapporté à sa population (environ 11 millions d’habitants), une politique qui a un coût : 87,85 euros par test pour la Santé portugaise.

Le bilan Covid-19 dans le monde remonte en Italie, près d’un million de cas aux USA

Avec ces chiffres, le Portugal envisage désormais le déconfinement. L’état d’urgence, qui instaure des mesures de confinement, est en vigueur jusqu’au 2 mai prochain mais, déjà, d’autres contraintes se dessine dont le port du masque et la limitation de la fréquentation des plages cet été.

 « Ce virus n’hiberne pas en été », a expliqué le Premier ministre portugais. « Les rassemblements de masse ne peuvent pas avoir lieu. Les municipalités devront prendre les mesures nécessaires pour que nous puissions aller à la plage sans surpopulation ». 

Dans un pays relativement épargné par la crise sanitaire, surtout en comparaison du voisin espagnol, c’est d’ailleurs l’impact économique qui inquiète le plus les habitants alors que le Portugal venait tout juste de se relever de la crise économique qui avait atteint son paroxysme en 2011.

Le confinement partiel décrété dès la mi-mars va avoir de lourdes conséquences, même si certains secteurs comme la construction ont pu poursuivre leur activité. Un actif sur cinq (soit 900 000 personnes) est en chômage partiel et le tourisme, qui représente une manne conséquente et près de 15% de la population active, est à l’arrêt.

Le bilan Coronavirus en Belgique

Ce lundi 27 avril, les autorités belges ont fourni un nouveau bilan via le point de situation quotidien du centre interfédéral de crise fait.

113 décès supplémentaires ont été rapportés sur les 24 dernières heures (60 dans les hôpitaux, 53 en maison de repos), portant le bilan total de l’épidémie à 7207 décès.

553 nouveaux cas (dont 209 en maison de repos) ont été communiqués pour un total de 46 687 cas confirmés depuis le début de l’épidémie de Covid-19.

Le pays espère avoir passé le pic épidémique et les mesures de déconfinement vont pouvoir être mises en oeuvre, avait d’ailleurs annoncé le gouvernement lundi 20 avril.

Le nombre de nouvelles hospitalisations baisse ces derniers jours, des chiffres salués par le porte-parole du gouvernement dans la lutte contre le Covid-19 Emmanuel André.

 « Nous savons que ces résultats sont le travail que nous avons fait ces dernières semaines. Et donc oui, par définition, nous allons vers ce qu’on appelle un déconfinement, a-t-il confirmé. « Nous réfléchissons donc maintenant à comment organiser cela ».

La Première ministre, Sophie Wilmès, a également précisé qu’aucun « événement de masse » ne pourra être organisé dans le pays jusqu’au 31 août.

En revanche, des mesures d’assouplissement ont été prises pour les magasins ou les visites aux personnes âgées.

« Pour que cette prolongation soit plus soutenable pour tous, nous avons décidé que les pépinières et les magasins de bricolage pourront rouvrir aux mêmes conditions que les magasins d’alimentation.

La distances de sécurité devra donc être observée « , a annoncé Sophie Wilmès.

La Première ministre a donné des précisions sur les visites aux personnes âgées dans les maisons de repos : « Les maisons de repos et les centres dans lesquels se trouvent des personnes en situation d’handicap, pourront recevoir des visites. Une seule personne sera autorisée. Cette règle s’appliquera aussi aux personnes isolées qui ne sont pas en mesure de se déplacer. »

La politique de déconfinement progressif sera peu à peu annoncé ces prochaines semaines après la tenue d’une réunion de crise la semaine prochaine.

La Première ministre a d’ores et déjà précisé que le port du masque sera recommandé et « important » lors du déconfinement.

Le bilan Coronavirus en Algérie

Le dernier bilan publié dimanche par le ministère de la Santé fait état de 3 256 cas recensés depuis le début de l’épidémie et 419 décès au total. 47 des 48 wilayas (préfecture) du pays ont enregistré au moins un cas.

C’est celle de Blida, épicentre de l’épidémie, qui concentre toujours le plus de cas avec 702 personnes contaminées, suivie d’Alger avec 466 contaminations et Oran (181 cas).

Avec le début du ramadan, les autorités algériennes ont annoncé assouplir les modalités du couvre-feu mis en place dans le cadre des mesures de confinement.

Le confinement total décidé pour la province de Blida, sera remplacé par un couvre-feu de 14h à 7h du matin alors que le couvre-feu en vigueur de 15h à 07h dans neuf provinces dont Alger va être raccourci, passant de 17h à 07h. 

Ce dimanche 26 avril, 3.256 cas ont été recensés et 419 décès au total sont à déplorer. 47 des 48 wilayas (préfecture) du pays ont enregistré au moins un cas.

C’est celle de Blida, épicentre de l’épidémie, qui concentre toujours le plus de cas avec 702 personnes contaminées, suivie d’Alger avec 466 contaminations et Oran (181 cas). 

Les mesures de confinement avaient été prolongées samedi 18 avril, le gouvernement annonçant reconduire « pour une période supplémentaire de dix jours, jusqu’au 29 avril, le dispositif de confinement ainsi que l’ensemble des mesures préventives « .

Le communiqué du Premier ministre Abdelaziz Djerad évoque « la nécessité de respecter les règles préventives édictées en matière de confinement, de distanciation sociale et de mesures d’hygiène ».

Le confinement pourrait être prolongé ces prochains jours avant l’annonce d’un déconfinement progressif de la population.

Le bilan Coronavirus au Maroc

Le Maroc est l’un des pays africains les plus touchés par le coronavirus. Le dernier bilan publié dimanche 26 avril fait état de 4065 cas de contamination officiellement recensés et 161 décès, deux de plus en 24 heures. 

Les autorités ont rapidement fermé les frontières mi-mars avant d’instaurer l’état d’urgence le 20 mars dernier, mesures entraînant un confinement général, récemment prolongé jusqu’au 20 mai prochain.

Le royaume a également mis en place des mesures pour le personnel soignant, logé gratuitement et qui ne rentre plus à son domicile.

Les mesures de confinement strict restent en vigueur mais sont toutefois difficilement suivies dans les zones de population dense où l’arrêt des activités économiques a de graves conséquences pour une population qui vit essentiellement de petits boulots et ne dispose pas de couverture sociale.

Les règles ont d’ailleurs été durcies ces derniers jours avec le début du ramadan. Les sorties nocturnes, fréquentes durant cette période, sont interdites sur une large tranche horaire : de 19h à 5h sous peine de lourdes amendes.

Depuis, le 7 avril, le port du masque est obligatoire sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à trois mois de prison et l’équivalent de 116 euros d’amende, rappelle RFI. 

3 413 personnes ont été interpellées en flagrant délit de violations des mesures d’urgence, selon le dernier rapport de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale).

Pour fournir la population en masque, des entreprises ont été mises à contribution et le Maroc annonçait fin mars produire 3 millions de masques chirurgicaux chaque jour.

Ce chiffre doit être doublé d’ici la fin du mois d’avril, a prévenu le gouvernement. Via un fonds de subvention étatique, le prix du masque est fixé à 70 centimes d’euros le paquet de dix masques. 

Le royaume est également devenu le premier Etat au monde à généraliser l’utilisation de la chloroquine pour tous les malades.

Le bilan Coronavirus en Afrique

31 091 cas positifs et 1 393 décès, c’est le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 sur l’ensemble du continent africain selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine.

L’inquiétude est vive face à un virus qui pourrait faire des ravages face des systèmes de santé parfois déficients et des difficultés locales en terme de dépistage et diagnostics.

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché en nombre de cas (4546 cas) mais l’Algérie, l’Egypte et le Maroc dénombrent davantage de morts.

Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes avec un premier décès en Guinée-Bissau rapporté par RFI mais aussi une accélération de la propagation du virus au Sénégal où 480 personnes sont actuellement suivis pour infection.

Des mesures de confinement ont été prises dans de nombreux pays ainsi que l’obligation du port du masque.

C’est le cas au Bénin dans plusieurs régions, à Ouagadougou comme à Cotonou ou au Nigéria pour la capitale, Lagos qui concentre le plus de cas recensés dans le pays. Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 10 mai prochain.

« Je ne suis ni dans les catastrophistes, je ne veux pas être non plus dans les naïfs. Ce virus aujourd’hui, il touche tout le monde, a souligné Emmanuel Macron à RFI mardi 14 avril. Donc je ne pense pas qu’il faille collectivement dire qu’un miracle préserverait l’Afrique.

En tout cas, si ça pouvait arriver, formidable, et je le souhaite profondément. Mais notre devoir est de tout faire pour aider l’Afrique dans ce contexte. L’Afrique aujourd’hui a une vulnérabilité sanitaire : il y a le VIH, la tuberculose, la malaria…

C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’est mobilisés à Paris, en octobre dernier, pour le Fonds mondial, pour aider aussi l’Afrique en particulier à se battre contre ces grandes pandémies. »

La Rédaction, Mis à jour le 27/04/20 21:51

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