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Le PNASAR entend promouvoir les exploitations familiales résilientes face à l’insécurité alimentaire

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Le Programme national d’appui à la sécurité alimentaire et à la résilience (PNASAR) entend promouvoir les exploitations familiales résilientes en vue de faire face au problème de l’insécurité alimentaire.

Ces exploitations familiales résilientes entrent dans le cadre de la mise en place des « Nouveaux terroirs résilients » comme « remparts contre l’insécurité alimentaire » a expliqué, mardi, le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean-Pierre Senghor.

Il s’exprimait lors d’une rencontre de partage avec les journalistes sur la lutte contre l’insécurité alimentaire. Le but était de permettre aux médias d’avoir « une meilleure maîtrise des questions de sécurité alimentaire, de nutrition et de résilience ».

Etaient présents les responsable de la FAO, du PAM, de la direction de l’Elevage, de la Cellule de lutte contre la malnutrition, entre autres.

S’agissant des exploitations familiales résilientes, l’objectif est de sortir 90.000 ménages de la précarité, a dit M. Senghor, annonçant, dans cette perspective, la mise en place d’Unités de mobilité de prestation de services agricoles qui offriront leur expertise à ces exploitations.

Le but est d’augmenter et de diversifier la production dans ces exploitations « pour que d’ici les trois prochaines années, on ne parle plus de situation (alimentaire) d’urgence » au Sénégal, a dit Jean-Pierre Senghor.

Dans le cadre du programme d’urgence 2018, le Programme national d’appui à la sécurité alimentaire et à la résilience (PNASAR) prévoit de mobiliser 11 milliards de francs CFA pour faire face à la situation de « tension alimentaire » dans 6 départements du pays (Podor, Matam, Kanel, Tambacounda, Goudiry, Ranérou), soit une population estimée à 47.000 ménages.

Il est prévu 6 milliards pour la situation alimentaire et 5 milliards pour le volet pastoral, a précisé le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, assurant que ce plan d’urgence est sur la table du Premier ministre.

« C’est une question de souveraineté, il revient au gouvernement de prendre le taureau par les cornes (….) » pour faire face à cette situation avec l’appui de ces partenaires, a-t-il ajouté. « D’autres pays s’en sont sortis et pourquoi pas nous (….) » a poursuivi Senghor.

Lors de cette rencontre, le représentant-résident de la FAO a réitéré l’appui de l’organisme onusien au gouvernement pour faire face à cette situation.

De son côté, le PAM a défini un plan d’assistance ciblant 130 000 Sénégalais vulnérables pour une durée de 3 mois à partir de mai ou juin, indique un document de presse. Il est basé sur la modalité des bons d’achat alimentaire pour mieux lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.

Ce plan repose principalement sur la distribution des coupons alimentaires aux ménages les plus vulnérables pour le volet sécurité alimentaire dans les départements de Podor et de Matam.

Cette assistance alimentaire sera combinée avec une distribution de produits nutritionnels pour le traitement de la malnutrition aiguë modérée chez les enfants de 6 à 59 mois, les femmes enceintes et mères d’enfants de moins de 6 mois malnutris.

Il est également prévu une alimentation de couverture pour éviter une détérioration du statut nutritionnel au profit des enfants de 06-23 mois et des femmes enceintes et allaitantes vivant dans les mêmes communautés.

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