Les robes de mariée les plus mythiques de la haute couture

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À grand renfort de créations impressionnantes, d’étoffes et de broderies sans pareilles, les défilés haute couture donnent toujours l’occasion de rêver. D’autant plus lorsqu’ils présentent des modèles immaculés prêts à alimenter nos rêves de mariage. Retour en images sur ces créations mythiques qui ont rythmé les Fashion Weeks de ces quarante dernières années.

Elles étaient un passage obligé.

Celui que le public attendait, l’impatience perceptible et l’émotion jamais très loin. Les heureux invités se levaient alors, le sourire extatique et les yeux humides, pour applaudir un créateur qui souvent accompagnait celle qui devait être sa création la plus intime, la robe de mariée. Point d’orgue d’une nouvelle collection haute couture.

Aujourd’hui la tradition se perd, privant peut-être la Fashion Week d’un de ses moments les plus magiques. Mais elle n’a pas totalement disparu, par chance : on se presse encore pour découvrir le modèle final des collections Chanel, Jean Paul Gaultier, Elie Saab, Zuhair Murad.

Le final en robe de mariée, un cérémonial

Bien sûr, la haute couture aurait tort de priver ses mystérieuses clientes des modèles dans lesquels elles pourraient célébrer leur union. Et de tirer ainsi un trait sur de potentielles commandes.

Alors, à défaut de présenter le traditionnel dernier passage immaculé, les maisons disséminent au sein de leur défilé des robes pouvant tout à fait faire office de tenue de cérémonie. Mais disons-le, le charme opère moins, car le cérémonial n’est plus.

Ce même cérémonial qui a rythmé chacune des apparitions de Karl Lagerfeld pour Chanel, main dans la main avec ses mariées iconiques depuis 1983 jusqu’à aujourd’hui : Ines de la Fressange et sa coiffure très Princesse Leia en 1986, Claudia Schiffer et son séduisant corset en 1992, Devon Aoki et sa somptueuse robe esprit Watteau en 2008.

Plus récemment, Lily-Rose Depp marquait les esprits dans une robe rose dragée semblable à une jacinthe en éclosion, dans un décor fait de milliers de miroirs.

Le point d’orgue de six mois de création

Les promises de Jean Paul Gaultier ont une tout autre énergie. Là, les tops courent sur le longiligne podium, soulèvent malicieusement leurs jupons, jouent de leur ressemblance avec des icônes disparues.

Le créateur arrive ensuite, sous le tonnerre d’applaudissements du public et de ses couturières, perchées au dernier balcon de la salle. Autre moment mythique ?

Le final des tant regrettés défilés Christian Lacroix. Ses mariées s’élançaient dans une salle figée par la tension et l’excitation.

Et puis c’était une pluie d’œillets, les fleurs que le créateur avait choisi d’offrir à chacun de ses invités à leur arrivée. Le mannequin aux mains tremblantes et aux yeux rougis s’attelait alors à écarter délicatement les tiges de son épais voile.

Des apparitions divines, la haute couture en compte tellement.

En 1993, Carla Bruni donnait envie à toutes les femmes de se marier en Givenchy tant sa robe au décolleté en cœur était parfaite.

Quelques années plus tard, il était devenu habituel que Laetitia Casta ponctue les défilés Yves Saint Laurent haute couture et, dans toute sa fraîcheur, fasse chavirer le cœur de centaines d’admirateurs.

À la même époque, Thierry Mugler dévoilait son imaginaire singulier et prolifique, et même ses créations pensées pour le jour J maintenaient les mannequins dans une autre galaxie.

Les chefs-d’œuvre de John Galliano, livrés durant ses quinze années au service de la maison Christian Dior, étaient eux aussi plus spectaculaires que portables. Mais n’est-ce pas là l’une des fonctions premières de la haute couture : faire rêver et inspirer ?

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