Le «Nguer» ou «nër» en wolof ou aussi «guiera senegalensis» de son nom scientifique est une des plantes essentielles dans l’arsenal de la phytothérapie africaine, et particulièrement sénégalaise.
Les Bahulas ou « Mankagnes » l’appellent « beusênghathaan« . Les Hal pular l’appellent «Geloki», «gelodé», «elloko» ou «Géram».
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Tandis que les Sérères le nomment «Ngut», «nüt» ou «hut». Ils portent aussi d’autres noms dans divers dialectes locaux «Fufanikay», « bufuluk », «éfunuk», «bubuun» et «amandin» chez les diolas, «Kudembe» et «kounguié» pour les bambaras et «mamakumkoyo» et «Kakatanô» chez les mandingues.
C’est un arbuste pouvant atteindre 3 m de haut, mais souvent se présente sous forme de buisson ne dépassant pas 1, 5 m de hauteur.
Les feuilles sont ovales et portent une couleur grisâtre, apparemment argentée à l’état frais.
Les branches supportent de petites fleurs blanches ou blanc crème. Le fruit est brun à vert.
Le «guiera pousse dans le domaine soudano-sahélien, où il forme des peuplements très étendus.
Il est commun dans tout le Sénégal.