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Paiement numérique : Vers la mise en place d’un organe de coordination nationale

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C’est ce que l’on appelle moderniser par Paiement numérique…. Après de bons progrès sur l’inclusion financière, le Sénégal mise sur la numérisation des paiements pour accélérer sa croissance et le développement inclusif.

C’est dans ce cadre que le ministère délégué auprès du Premier ministre en charge du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) a tenu, ce lundi 25 mars 2019, un atelier de pré-validation des solutions proposées par l’étude «Landscaping auprès de 5 pays pour la création au Sénégal d’un organe de coordination des initiatives de paiement numérique».

Une rencontre à laquelle la Présidence de la République (Bos/Pse), les ministères de l’Economie, des finances et du plan, de l’Economie solidaire, de l’Economie numérique, du Commerce, les Chambres de commerce, la Sonatel notamment, ont pris part. Elle a été présidée par Khayar Mbodj, Directeur de Cabinet dudit ministère.  

«Un problème de souveraineté nationale»

Il s’agit ici d’une rencontre de partage autour de ce que certains pays pairs tels que le Rwanda, le Kenya, le Ghana, le Nigéria et le Bangladesh ont eu à faire en matière de mise en place d’organes de digitalisation de paiement électronique.

Et selon Khar Mbodj, la numérisation des paiements pour les secteurs public et privé est devenue «un mouvement d’ensemble et mondial. Et l’Etat à l’obligation aujourd’hui de s’adapter, en prenant les choses en main et créer un organe de coordination».

A l’en croire, c’est «un problème de souveraineté nationale car l’Etat ne peut voir des capitaux entrer et sortir de son territoire sans pouvoir les contrôler».

Et sur le plan économique, le représentant du ministre, Souleymane Jules Diop, renseigne que cet organe de coordination des initiatives de paiement numérique va apporter 2% sur le Pib national et générer 104 milliards de francs Cfa de transaction par an.

Pour la mise en place du comité dont le nom dépendra du Premier ministre, M. Mbodj signale qu’il faut 4 à 6 mois au maximum. Mais, pour lui, 4 mois est «raisonnable pour sortir de ces conclusions et recommandations». Il ajoute que ce comité devra avoir «des tentacules qui lui permettront de rassembler tous les acteurs, à temps opportun et au moment voulu».

Il ajoute que ce comité devra avoir «des tentacules qui lui permettront de rassembler tous les acteurs, à temps opportun et au moment voulu».

«Le Sénégal est sur la bonne voie»

Jean Pascal Mvondo, représentant de la coalition onusienne Better Than Cash Alliance pour l’Afrique francophone, pour sa part, a souligné que la recommandation capitale qui est faite à travers cette rencontre, est que «si le Sénégal réussit à faire un saut en matière de digitalisation de ses paiements, alors la contribution peut être très intéressante au niveau de son économie».

Et pour pouvoir atteindre les impacts de cette recommandation, il ajoute qu’«il faut la mise en place d’une entité dédiée qui va coordonner les efforts aussi bien du gouvernement, du secteur privé et des partenaires autour des paiements électroniques».

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