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Top des personnalités africaines qui nous ont quittés en 2020

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Ces personnalités africaines qui nous ont quittés en 2020
Ces personnalités africaines qui nous ont quittés en 2020

L’année 2020 a emporté Ces personnalités africaines qui nous ont quittés en 2020. De nombreuses personnalités du continent ont tiré leur révérence en 2020.

Le souvenir le plus partagé sur toute la planète Terre durant l’année 2020 est le nombre de décès liés au Covid-19. Le bilan macabre n’a pas épargné le continent africain où de nombreuses personnalités ont tiré leur révérence cette année.

Personnalités africaines qui nous ont quittés en 2020

Même s’il faut noter que certains décès ne sont pas du tout liés au coronavirus, il y a quand même eu de grandes pertes humaines à tous les niveaux, dans tous les domaines (politique, sportif, financier, culturel, médiatique, etc.).

L’un des premiers décès qui a surpris le continent africain est celui de Mababa Diouf, plus connu sous le pseudonyme de Pape Diouf, l’ancien agent de joueur devenu plus tard président de l’Olympique de Marseille (OM), club de Ligue 1 française.

Pape Diouf, dirigeant sportif (Sénégal)

Pape Diouf est le premier noir à accéder à la présidence d’un club de football en France et en Europe.

Pape Diouf, dirigeant sportif (Sénégal)

Le décès de l’ancien président de l’OM, le 31 mars 2020 à Dakar, a surpris tout le monde sportif. Pape Diouf a été rappelé à Dieu à l’âge de 68 ans. Atteint du coronavirus et placé en unité de soins intensifs à l’hôpital de Fann, il est décédé lors d’une tentative d’évacuation vers Nice par un avion sanitaire qui n’a pas pu décoller du sol sénégalais.

Enfant d’un soldat sénégalais en poste au Tchad, Pape Diouf est né en 1951 à Abéché. Il débarque en France, à Marseille, à l’âge de 18 ans, après une jeunesse passée au Sénégal, pour suivre ses études dans l’hexagone.

Ambitieux de faire une carrière dans l’enseignement, Pape Diouf va devenir journaliste sportif après ses études en Sciences politiques dans les années 70 à 80.

Qui était Pape Diouf, l’ancien président de l’OM décédé à Dakar
De 1990 à 2004, il devient agent de joueurs, avec Basile Boli, Joseph Antoine Bell, puis avec Marcel Desailly, Abédi Pelé, Didier Drogba, entre autres.

En 2004, il est le manager général de l’Olympique de Marseille et devient le premier président noir d’un club de football en France et en Europe, avec l’OM en 2005.

« Beaucoup ne songeaient pas que quelqu’un comme moi soit capable d’assumer ce poste. Avec mes cinq ans à la présidence du club, cette ignorance-là est tombée. Si demain, un autre président noir accède à la tête de l’OM, plus personne ne se posera de question, » avait-il déclaré en février 2014 sur TV5.

Il quitte le poste en 2009 à la suite de désaccords internes au sein de la direction.

Manu Dibango, saxophoniste et chanteur (Cameroun)

Manu Dibango est décédé le 24 mars 2020 à Melun en France.

Manu Dibango, saxophoniste et chanteur (Cameroun)

Surnommé Papagroove ou Papa Manu, le musicien camerounais de world jazz est né le 12 décembre 1933 à Douala d’une famille protestante qui lui a très tôt donné le goût de la musique.

Il est décédé le 24 mars 2020 à Melun en France des suites du coronavirus.

Arrivé à Marseille en 1949, il poursuit ses études à Chartres, à Château-Thierry puis à Reims dans les années 1950, où il découvre le jazz.

Il s’essaye par la suite à la mandoline et au piano avant de s’initier au saxophone.

Lors d’un séjour dans un centre de colonie réservé aux enfants camerounais résidents en France à Saint-Hilaire-du-Harcouët, il découvre le saxophone et rencontre Francis Bebey qui lui apprend les bases du jazz.

A Reims, où il prépare le baccalauréat de philo, il s’initie au saxophone et commence à se produire dans les « boîtes » et les bals de campagne.

Ce qui fâche son père, qui lui coupe les vivres en 1956, lorsqu’il échoue à la seconde partie du brevet.

Il voyage à Bruxelles, à Anvers et Charleroi (Belgique), où il rencontre une artiste peintre et mannequin, Marie-Josée dite Coco, qu’il épouse en 1957.

Après plusieurs années de succès, Manu Dibango anime le 4 décembre 1977, la cérémonie du sacre de l’empereur Bokassa.

Le roi du « Soul Makossa » est surtout célèbre dans les années 1980, pour avoir trouvé un accord financier avec Michael Jackson pour l’utilisation de sa chanson dans l’album « Thriller ».

Ce dernier a, par la suite, autorisé Rihanna à utiliser la musique de Dibango pour son titre « Don’t Stop the Music ».

Rose-Marie Compaoré, députée (Burkina Faso)

Née le 13 novembre 1958 à Zoundwéogo, Mme Compaoré est décédée le 18 mars 2020 au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Tengandogo à Ouagadougou, du Covid-19.

Rose-Marie Compaoré, députée (Burkina Faso)

Cette femme politique est cofondatrice et membre du Bureau exécutif de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), deuxième force politique du pays, dans l’opposition.

Elle occupait le poste de députée et de 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale depuis le 30 décembre 2015.

Décédée à l’âge de 61 ans, elle a été recensée comme le premier décès du coronavirus en Afrique. Ce que son mari Amado Compaoré a réfuté : « comment une patiente, qui est rentrée consciente à l’hôpital le 16 mars, est déclarée morte du coronavirus le lendemain, 17 mars, alors que le test lui-même prend au minimum trois jours ? ».

Une enquête a été ouverte sur les causes de sa mort.

Aurlus Mabélé, le roi du « Soukous » (Congo Brazzaville)

Aurlus Mabélé est décédé le 19 mars 2020 en France.

Aurlus Mabélé, le roi du Soukous (Congo Brazzaville)

De son vrai nom Aurélien Miatsonama, le musicien congolais est né le 24 octobre 1953 à Brazzaville dans le quartier de Poto-Poto. Il est décédé le 19 mars 2020 à Eaubonne des suites du coronavirus.

En 1974, le compositeur-chanteur a fondé avec Jean Baron, Pedro Wapechkado et Mav Cacharel, le groupe « Les Ndimbola Lokole ».

Arrivé en Europe pour se perfectionner, il fonde également en 1986 le groupe « Loketo » avec Diblo Dibala et Mav Cacharel.

C’est la naissance du « soukous » dont il sera proclamé « roi » avec ses tubes « Africa Mousso », « La Femme ivoirienne », « Embargo », « Betty », « Asta De », « Evelyne », « Loketo », etc.

Aurius Mabélé a vendu plus de 10 millions d’albums dans le monde en 25 ans de carrière.

Lina Ben Mhenni, activiste (Tunisie)

Lina Ben Mhenn est décédée le 27 janvier 2020 à Tunis.

Lina Ben Mhenni, activiste (Tunisie)

Née le 22 mai 1983 à Tunis, cette journaliste bloggeuse est décédée le 27 janvier 2020 à Tunis.

Cette cyber activiste a par ailleurs été assistante d’anglais à l’université de Tunis.

Issue d’une famille intellectuelle, le père travaille au ministère du Transport et sa mère est enseignante d’arabe dans l’enseignement secondaire.

Son père, Sadok Ben Mhenni, est membre du mouvement Perspectives tunisiennes et figure parmi les fondateurs de la section tunisienne d’Amnesty International.

Entre 1974 et 1980, il est emprisonné, en tant que militant de gauche opposé à la politique du président Habib Bourguiba, et torturé.

Durant son enfance, Lina Ben Mhenni contracte un lupus, maladie auto-immune qui fragilise durablement sa santé.

Elle étudie aux États-Unis en 2008-2009 dans le cadre du programme Fulbright et enseigne l’arabe à l’université Tufts près de Boston.

À la suite de sa greffe de rein (donné par sa mère) en 2007, elle prend part la même année ainsi qu’en 2009 aux Jeux mondiaux des transplantés, respectivement en Thaïlande et en Australie.

Elle y remporte une médaille d’argent en marche athlétique.

En 2011, son blog « A Tunisian Girl » reçoit le prix du meilleur blog dans le cadre du concours international The BOBs organisé par la Deutsche Welle.

Zororo Makamba, le journaliste engagé (Zimbabwe)

Le journaliste Zororo Makamba est décédé le 23 mars 2020 à Harare.

Zororo Makamba, le journaliste engagé (Zimbabwe)

« Célèbre pour ses prises de position sur les réseaux sociaux et ses commentaires politiques », selon une description de la BBC, ce jeune journaliste diagnostiqué malade du Covid-19 le 21 mars 2020, il décède quelques jours plus tard à Harare.

Né le 17 janvier 1990, Makamba était surtout connu pour ses commentaires dans « État de la nation » sur la politique et la société zimbabwéennes.

Coronavirus: le journaliste zimbabwéen Zororo Makamba est mort « seul et effrayé »
Il animait des émissions d’actualité sur ZiFM Stereo et sur la chaîne de télévision affiliée à M-Net Zambezi Magic.

En réaction à sa mort, la journaliste Shingai Nyoka a indiqué que si beaucoup de pays « sont submergés par des centaines, puis des milliers de patients du Covid-19, le Zimbabwe est lui submergé par ce seul décès ».

Président John Jerry Rawlings (Ghana)

Le président John Jerry Rawlings est décédé le 12 novembre 2020 à Accra.

Président John Jerry Rawlings (Ghana)

Né d’un père d’origine écossaise le 22 juin 1947 à Accra (Gold Coast, une colonie britannique), John Jerry Rawlings a fréquenté l’école, puis le collège Achimota à Accra où il rencontre sa femme Nana Konadu Agyeman, la mère de ses trois filles.

Entré à l’Académie militaire ghanéenne en 1968 à Teshie, il devient l’année suivante pilote d’aviation de l’Armée de l’air de son pays avec le grade de lieutenant.

Le 15 mai 1979, il sera arrêté avec plusieurs collègues à la suite d’une « tentative avortée » de coup d’État pour renverser un régime militaire en place depuis 1966.

Condamné à la peine de mort, il sera libéré trois semaines plus tard par d’autres officiers, à la faveur d’un autre coup d’État, le 4 juin 1979, qui le porte au pouvoir à la place du président Fred Akuffo.

Le 24 septembre 1979, il cède le pouvoir à un gouvernement civil, dirigé par le Président Limann.

Le capitaine Rawlings reprend le pouvoir le 31 décembre 1981 par un nouveau coup d’État qui renverse le régime de Limann qu’il estime corrompu.

Il se rapproche de Fidel Castro de Cuba, de Khadafi de la Libye et de Thomas Sankara du Burkina Faso.

En 1992, il démissionne de l’armée et fonde le Congrès démocratique national, en instaurant le multipartisme et la démocratie.

John Jerry Rawlings est vraisemblablement décédé du Covid-19, le 12 novembre 2020, à l’hôpital universitaire de Korle-Bu à Accra, après une semaine de soins.

Pour honorer sa mémoire, le président Nana Akufo-Addo a décrété sept jours de deuil national.

Président Pierre Buyoya (Burundi)

Le président Pierre Buyoya est enterré au Mali.

Président Pierre Buyoya (Burundi)

Né le 24 novembre 1949 à Rutovu dans la province de Bururi, à 200 kilomètres au sud de Bujumbura, la capitale, l’ancien président burundais est mort le 17 décembre 2020 à Paris.

L’officier tutsi Pierre Buyoya a dirigé deux fois son pays de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003.

En 1967, il est admis à l’École royale des cadets de Bruxelles, en Belgique.

Considérant l’armée comme son « unique échelle sociale », il s’est battu pour rester en Belgique jusqu’en 1975.

Il passera par l’École royale militaire (de 1970 à 1974) et l’École d’application des troupes blindées.

Pierre Buyoya enterré au Mali

Après son mariage, de retour au pays, il repart en France où il fréquente l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, de 1976 à 1977, où il écrit un mémoire sur la naissance du FLN dans les maquis algériens.

En 1980, il intègre l’Académie de commandement de la Bundeswehr de Hambourg, en Allemagne de l’ouest, où il restera deux ans.

Il gravit rapidement les échelons et devient président de la République en 1987, à la suite d’un coup d’État contre Jean-Baptiste Bagaza.

L’ancien chef de l’Etat burundais a contracté le coronavirus à Bamako au Mali en début décembre 2020.

Il était hospitalisé dans la capitale malienne et placé sous respirateur artificiel. Par suite à la dégradation de son état, il sera évacué en France par avion médicalisé dans la nuit du 17 au 18 décembre 2020.

Il est décédé lors de son arrivée à Paris avant d’arriver à l’hôpital.

Zindzi Mandela, diplomate (Afrique du Sud)

Zindzi Mandela est la fille de Nelson Mandela.

Zindzi Mandela, diplomate (Afrique du Sud)

Née le 23 décembre 1960, Zindzi est une diplomate et poète sud-africaine, fille des militants et politiciens anti-apartheid Nelson Mandela et Winnie Madikizela-Mandela.

Fille cadette du premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, Zindzi était ambassadrice de son pays au Danemark lorsqu’elle est décédée du Covid-19 le 13 juillet dernier.

Elle a grandi au plus fort de la lutte contre le régime de la minorité blanche, son père étant emprisonné à Robben Island et ayant subi des années d’intimidation de la part du régime de l’apartheid.

Le 10 février 1985, lors d’un rassemblement publique à Soweto, elle a lu à haute voix le rejet par son père de l’offre de libération conditionnelle faite par le président de l’époque, PW Botha.

Elle est ensuite devenue une militante à part entière, poussant à des réformes foncières radicales.

Pierre Nkurunziza (Burundi)

Président Pierre Nkurunziza (centre) est décédé le 8 juin 2020 à Karuzi.

Pierre Nkurunziza (Burundi)

Né le 18 décembre 1964 à Ngozi, l’ancien chef de l’Etat burundais est décédé le 8 juin 2020 à Karuzi, à l’âge de 55 ans d’un arrêt cardiaque, selon un communiqué du gouvernement.

Leader du principal groupe armé hutu pendant la guerre civile burundaise, M. Nkurunziza est élu président de la République en 2005 sous la bannière du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).

  • Pierre Nkurunziza est décédé d’un arrêt cardiaque

Il est réélu président de la République en 2010 et en 2015, et meurt un peu avant la fin de son troisième mandat et la passation de pouvoirs avec son successeur élu.

Alors que sa troisième candidature en 2015 à la présidentielle avait suscité beaucoup de débat, Pierre Nkurunziza ne s’est pas présenté aux élections de 2020.

Il a préféré soutenir le général Evariste Ndayishimiye, le candidat de son parti, qui a été élu président.

Soumaïla Cissé (Mali)

Soumaïla Cissé est décédé le 25 décembre 2020 à Paris en France.

Soumaïla Cissé (Mali)

Le célèbre opposant malien, né le 20 décembre 1949 à Tombouctou, est décédé le 25 décembre 2020 à Paris en France, deux mois après sa libération par les djihadistes.

Après des études à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), puis à l’université et à l’Institut des sciences de l’ingénieur de Montpellier (France) où il sort major de sa promotion, il travaille au sein de grandes entreprises françaises (IBM-France, le Groupe Pechiney, le Groupe Thomson et la compagnie aérienne Air Inter).

En 1984, il rentre au pays natal pour travailler à la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT).

Devenu ministre entre 1993 et 2002, Soumaïla Cissé cristallisait tous les espoirs de l’opposition malienne dont il est longtemps le chef de file.

L’ingénieur-informaticien a occupé plusieurs porte-feuilles ministériels avant de démissionner du gouvernement en 2002 pour préparer l’élection présidentielle.

  1. Soumaïla Cissé, chef de l’opposition malienne, est décédé du Covid-19
  2. Soumaila Cissé a contacté sa famille par lettre
  3. Investi par l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) pour succéder à Alpha Oumar Konaré, il sera battu au second tour de la présidentielle par Amadou Toumani Touré.

En juin 2003, il quitte l’Adéma-PASJ emportant avec lui de nombreux militants, pour fonder l’Union pour la République et la démocratie (URD).

De 2004 à 2011, Soumaïla Cissé est président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

En 2013 et en 2018, il sera battu par son rival Ibrahim Boubacar Keïta.

Le 25 mars 2020, à l’occasion des élections législatives, l’opposant est enlevé avec onze membres de son équipe de campagne par des hommes armés.

Son garde du corps est tué et deux de ses proches sont blessés. Cinq otages seront par la suite libérés pour porter un message aux autorités.

Soumaïla Cissé est libéré le 9 octobre 2020, en même temps que la française Sophie Pétronin et deux autres otages italiens, en échange de plus de 200 djihadistes et combattants.

Amadou Gon Coulibaly (Côte d’Ivoire)

Amadou Gon Coulibaly est décédé le 8 juillet 2020.

Amadou Gon Coulibaly (Côte d’Ivoire)

Né le 10 février 1959 à Abidjan, Amadou Gon Coulibaly est décédé le 8 juillet 2020 dans la capitale ivoirienne des suites d’un arrêt cardiorespiratoire alors qu’il était le candidat désigné du RHDP à l’élection présidentielle d’octobre 2020..

M. Coulibaly occupait depuis le 10 janvier 2017 jusqu’à sa mort, à l’âge de 61 ans, le poste de chef du gouvernement ivoirien.

  • Le Premier ministre ivoirien est décédé

Militant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) puis du Rassemblement des Républicains (RDR), il devient maire de Korhogo en 2001.

D’octobre 2002 à février 2010, il est ministre dans le gouvernement ivoirien.

Pascal Lissouba (République du Congo)
Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi dans le département du Niari (Afrique-Équatoriale française), l’ancien président congolais est décédé le 24 août 2020 à Perpignan (France).

Ingénieur agronome de formation, Pascal Lissouba a été Premier ministre du Congo-Brazza de 1963 à 1966.

En août 1992, il est démocratiquement élu président de la République en août 1992.

Au cours des derniers mois de son mandat, une guerre civile l’oppose à Denis Sassou-Nguesso qui le défait après l’entrée des forces angolaises dans le conflit congolais.

Le 15 octobre 1997, il est contraint de quitter le pouvoir après cinq mois de combats et part en exil à Paris où il vivait depuis 2004. Il était âgé de 88 ans.

Amadou Toumani Touré (Mali)

ATT est décédé le 10 novembre 2020 à Istanbul en Turquie.

Amadou Toumani Touré (Mali)

Amadou Toumani Touré est né le 4 novembre 1948 à Mopti. Il est décédé le 10 novembre 2020 à Istanbul en Turquie.

Ce capitaine de l’armée malienne a dirigé son pays de 1991 à 1992 puis de 2002 à 2012 avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire.

En mars 1991, après les manifestations populaires réprimées dans le sang, il participe au coup d’État quia déposé Moussa Traoré.

  • Parcours politique de l’ancien président malien Amadou Toumani Touré

En 1992, alors qu’il est le président du Comité de transition pour le Salut du peuple, il remet le pouvoir au nouveau président élu Alpha Oumar Konaré.

Elu président de la République le 12 mai 2002 avec 64,35 % des voix au second tour, devant son adversaire Soumaïla Cissé, il sera évincé du pouvoir dans la nuit du 21 au 22 mars 2012.

Les mutins du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État, dirigé par le capitaine Amadou Sanogo, lui reprochent sa gestion du conflit au nord Mali entre l’armée et la rébellion touareg.

En exile à Dakar (Sénégal) avec sa famille, il proclame officiellement sa démission le 8 avril 2012.

Papa Bouba Diop, footballeur (Sénégal)

Papa Bouba Diop est décédé le 29 novembre à Lens en France.

Papa Bouba Diop, footballeur (Sénégal)

Le footballeur sénégalais est décédé le 29 novembre à Lens en France, des suites de la maladie de Charcot.

Le joueur a surtout été célèbre pour avoir marqué le premier but du Mondial 2002 pour le Sénégal, contre la France (1-0) à Séoul (Corée du Sud).

Par ses performances, il a beaucoup aidé avec ses coéquipiers à hisser le Sénégal en quarts de finale.

« J’ai eu la chance d’avoir entrainé Papa Bouba Diop » Harry Redknapp

Pape Bouba Diop a démarré sa carrière en 1994 à Ndeffane, l’équipe de son quartier des HLM à Rufisque, avant d’intégrer le Diaraf de Dakar (Première division sénégalaise).

Plus tard, en 1999, il va s’envoler en Suisse. D’abord à Vevey-Sports, un club de 1re ligue (D3), puis en juin 2000 à Neuchâtel.

Il devient Champion de Suisse en 2001 avec Grasshopper, le club de la capitale suisse.

Détecté par les dirigeants du RC Lens en France, il va rejoindre ses coéquipiers en équipe nationale, Pape Sarr, Ferdinand Coly et El Hadji Diouf et devient vice-champion de France 2002.

Le Lion de la Teranga a par la suite joué pour Fulham, Portsmouth où il remporte la Coupe d’Angleterre avec Nwanko Kanu en 2008, et l’AEK Athènes en Grèce.

De retour en Angleterre, il va jouer pour Birmingham City et West Ham United.

Le 4 décembre 2020, le président Macky Sall élève Papa Bouba Diop au rang de grand officier de l’ordre national du lion.

Le Chef de l’Etat sénégalais annonce également que son nom sera donné au musée qui sera construit au futur Stade olympique de Diamniadio.

Hawa Abdi, médecin et activiste (Somalie)

Hawa Abdi est décédée à Mogadiscio le 5 août 2020.

Hawa Abdi, médecin et activiste (Somalie)

Née le 28 mai 1947 à Mogadiscio, cette gynécologue et militante des droits de l’Homme somalienne est décédée et morte le 5 août 2020 Mogadiscio.

Elle a fondé et dirigé la Fondation Dr. Hawa Abdi (DHAF), une organisation caritative qui lui a valu le nom de « Mère Teresa de la Somalie ».

Mme Abdi est surtout connue pour avoir fait face lorsque son hôpital a été attaqué en 2011 dans la région du Bas Shabelle par des militants islamistes.

Les insurgés se sont retirés à la suite d’une protestation de centaines de femmes locales.

Nominée en 2012, pour le prix Nobel de la paix, elle reçoit également le Women of Impact Award de la WITW Foundation, et le BET’s Social Humanitarian Award.

En mai 2016, elle reçoit les titres de Docteur honoris causa de l’université de Pennsylvanie en Science, puis celui de l’Université Harvard le 25 mai 2017.

La liste n’est pas exhaustive.

En effet, plusieurs personnalités nous ont quitté durant cette année 2020 à travers le continent, mais également dans le monde où des stars du football comme Stephen Tataw (Cameroun), Diego Armando Maradona (Argentine), Alhaji Momodou Njie « Biri Biri » (Gambie), du cinéma dont la jeune actrice Nikita Pearl Waligwa (Ouganda), de la presse avec Babacar Touré, fondateur du groupe Sud Communication (Sénégal), de la politique dont le Général Mamadou Niang, pionnier de l’alternance politique au Sénégal en 2000, entre autres.

Kafunel.com se joint à tout le continent africain et au monde en général pour s’incliner devant la mémoire de tous ces illustres disparus.

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