Des manifestants ont fraîchement accueilli les premières voitures sur l’avenue principale de La Paz

Le rallye du Dakar a été fraîchement accueilli dans la capitale bolivienne.

Alors que les premières voitures empruntaient l’avenue principale de La Paz, une centaine de personnes ont manifesté leur hostilité au passage du raid par leur pays.

Aux jets de pétards et de bouteilles, la police a répondu par des bombes au poivre et des gaz lacrymogènes. Des manifestants ont été arrêtés.

Si ces Boliviens s’insurgent contre les dépenses liées au Dakar, c’est parce qu’elles coïncident avec de fortes tensions liées à la réforme du code pénal et aux défaillances du système de santé.

« Nous ne voulons pas le Dakar mais de meilleurs hôpitaux », pouvait-on ainsi lire sur l’une des affiches placardées dans le centre-ville.

Ceux qui descendent dans la rue s’opposent aussi à la candidature du président Evo Morales pour un quatrième mandat.

Mais c’est tout sourire que ce dernier a assisté à l’arrivée des pilotes dans la capitale, avec comme eux un collier de feuilles de coca autour du cou.

Le président est lui-même un ancien cultivateur de coca, à l’origine destinée à un usage traditionnel en Bolivie.

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