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Médias et promotion de la démocratie : Réformes démocratiques initiées vers la fin des années 80

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La promotion de la démocratie
La promotion de la démocratie

La promotion de la démocratie doit son exploit grâce au rôle indispensable des médias dans le processus de réformes et de la démocratisation.

Près de 25 ans depuis le lancement d’une vague de réformes démocratiques initiée sous l’effet de l’évolution du paysage politique mondial vers la fin des années 80, seule une poignée de pays africains n’a toujours pas mis en place de régime politique multipartite ni opté pour la tenue d’élections régulières.

Néanmoins, l’euphorie qui accompagnait le début de la « deuxième démocratisation », saluée comme une transition irréversible vers la démocratie, a depuis longtemps laissé place à une évaluation plus mesurée.

Dans de nombreux pays africains, derrière l’apparence d’institutions démocratiques formelles, on peut observer d’anciennes ou de nouvelles pratiques autocratiques de gouvernement.

Des termes tels que « démocratie défaillante », « démocratie autocratique » et « démocratie bloquée » ont été inventés pour décrire ces nouveaux régimes et le caractère incomplet du développement démocratique en Afrique.

Réformes démocratiques initiée vers la fin des années 80

Dans de nombreux pays d’Afrique, il existe un décalage flagrant entre les exigences démocratiques formelles existant sur le papier (droits fondamentaux, élections, pluralisme, séparation des pouvoirs) et la réalité qui trahit souvent des dysfonctionnements politiques.

Les médias dans les « transitions démocratiques » état des lieux et prospective

Par conséquent, définir la démocratie en s’appuyant uniquement sur les élections et les institutions démocratiques ne saurait suffire. Les initiatives de la Friedrich-Ebert-Stiftung, qui visent à favoriser et à promouvoir la démocratie, tiennent compte de ce constat.

L’action de la Friedrich-Ebert-Stiftung en faveur de la démocratie

  • renforce la participation politique et l’engagement sociopolitique des citoyens, par exemple dans le cadre de programmes de formation au profit des jeunes dirigeants et travailleurs, organisés dans de nombreux pays africains,
  • s’efforce de définir des processus politiques axés sur une juste égalité des genres et d’encourager la participation des femmes à la politique et à la société,
  • fait pression auprès des institutions gouvernementales afin qu’elles opèrent de manière plus transparente et ouverte à la participation,
  • conduit un dialogue ouvert avec les partis politiques sur la démocratie interne des partis, les valeurs fondamentales et le relations des partis politiques et de la société,
  • préconise un modèle de développement démocratique socialement équilibré dans le cadre de la concurrence entre les modèles de développement autoritaires et participatifs en Afrique.

Fesmedia Africa – le projet médiatique de la FES en Afrique subsaharienne

Les libertés d’expression et d’information constituent des droits humains acquis qui sont au cœur de toute société démocratique.

Ce sont des conditions (réformes) préalables à la participation politique et culturelle, indispensables pour que les médias puissent exercer leur rôle d’instance publique de critique et de contrepoids au pouvoir de l’État.

réformes de l’Union africaine, mode d’emploi

Néanmoins, dans de nombreux pays d’Afrique, plusieurs lois s’opposent à la liberté d’expression et d’information. Par exemple, les lois de grande envergure relatives à la sécurité nationale sont un stratagème classique visant à contourner les obligations de publication et de communication.

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Par ailleurs, la liberté d’expression et d’information est limitée par des pressions politiques et/ou économiques exercées à l’encontre des médias. Les journalistes sont fréquemment victimes (ou menacés) de violences physiques.

Les lacunes en matière d’établissement de rapport et le non-respect des normes professionnelles des journalistes servent de prétexte aux gouvernements pour entraver les médias.

Le projet médiatique de la Friedrich-Ebert-Stiftung pour l’Afrique subsaharienne, dont le siège est implanté à Windhoek en Namibie, vise donc à promouvoir la liberté d’information et la liberté des médias et use de son influence afin que ces derniers puissent s’acquitter efficacement de leur fonction de contre-pouvoir démocratique.

fesmedia Africa

  • apporte son soutien aux campagnes dans l’ensemble de l’Afrique en vue d’un meilleur accès à l’information et encourage la promotion et la mise en œuvre de législations en faveur de l’accès à l’information (A.I.) à l’échelon national,
  • a élaboré son propre instrument sous la forme du Baromètre des Médias Africains qui permet d’analyser et d’évaluer le degré de liberté des médias et de l’information dans les divers pays africains,
  • accroît la diversité du secteur médiatique, en particulier par la promotion de la diffusion communautaire,
  • soutient la création de structures appropriées de gouvernance d’Internet,
  • analyse l’impact des nouveaux médias sur le discours socio-politique,
  • encourage les acteurs de la société civile à perfectionner et à mettre à profit leurs compétences en communication afin d’engager des processus de transformation sociale et
  • contribue au débat sur la politique médiatique sur son site Internet et dans ses publications.

Pour plus d’informations sur nos projets dans le secteur des médias en Afrique subsaharienne, consulter la page www.fesmedia-africa.org

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