Régis Debray, né le 2 septembre 1940 à Paris, est un écrivainphilosophe et haut fonctionnaire français.

Engagé aux côtés de Che Guevara dans les années 1960, il est emprisonné et torturé à plusieurs reprises en Amérique du Sud.

Il devient par la suite un écrivain prolifique. Dans le domaine des sciences de l’information, il crée et développe le domaine de la médiologie et fonde la revue Médium. Il a été membre de l’académie Goncourt entre 2011 et 2015.

Biographie

Régis Jules Debray est le fils de Georges Debray, avocat à la Cour d’appel de Paris, ancien membre du Conseil de l’Ordre des avocats et secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris, et de Janine Alexandre-Debray, avocate et femme politique.

Élève au lycée Janson-de-Sailly dans le 16e arrondissement de Paris, son premier « passeur » vers la philosophie est Jacques Muglioni qu’il décrit comme un « hussard noir de la grande époque » ne commentant jamais l’actualité.

Il réussit brillamment le concours d’entrée à l’École normale supérieure en 1960 : il entre cacique, puis passe l’agrégation de philosophie en 1965, tout en militant à l’Union des étudiants communistes. Il étudie à la Sorbonne. En 1965, il est nommé professeur de français au Lycée Henri-Poincaré de Nancy, qu’il quitte après quelques mois d’enseignement.

La même année, il part à Cuba puis suit Che Guevara en Bolivie. Il théorise sa participation à la guérilla de l’ELN dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme de « foco » (foyer en espagnol) : la multiplication de foyers de guérilla.

 Ion Pacepa, ancien général des services secrets roumains, dit qu’alors le « terroriste français Régis Debray était un agent hautement prisé du KGB ». Il use alors du pseudonyme de « Danton ».

Regis_Debray en 1970
Regis_Debray en 1970

L’ELN est durement frappée le 20 avril 1967 lorsque Régis Debray et Ciro Bustos sont capturés.

Tous deux sont torturés par les forces gouvernementales[source insuffisante]Irénée Guimarães sera aussi, à cette occasion, arrêté avec eux par la police militaire bolivienne.

Les preuves d’un accord de Debray avec la CIA (informations contre arrêt des tortures et promesse d’une peine clémente) ont été découvertes ; d’autres évoquent également des informations et des dessins donnés par Bustos en échange d’un traitement de faveur pour l’identification du groupe.

Aucune version n’a pu être confirmée à ce jour, mais il semble vraisemblable qu’un ensemble de renseignements, à la suite de leurs interrogatoires respectifs, ait permis de rassembler assez d’éléments pour permettre aux forces boliviennes d’identifier, tracer et intercepter le groupe.

Selon Jorge Castañeda Gutman, Debray est passé à tabac les premiers jours de sa détention, mais jamais torturé au sens propre. Personne à aucun moment n’a touché un cheveu de Bustos.

C’est au bout de trois semaines, après avoir sciemment parlé dans le vide de façon à ne livrer aucune information concrète, que Debray admet les évidences, à savoir la présence du Che, déjà reconnue par Bustos, les déserteurs et le guérillero Vasquez Viana, arrêté le 28 avril et victime d’un subterfuge.

Même après la rupture politique de Debray avec le régime cubain, Manuel Piñeiro, le chef des services secrets cubains, reconnaît que ce dernier n’a fait que « confirmer la présence du Che en Bolivie », et qu’« il ne serait pas correct de ma part de rendre Debray responsable de la localisation de la guérilla, et encore moins de la mort du Che. » 

Quant à Fidel Castro, qui avait déjà évoqué « l’attitude ferme et courageuse » de Debray dans sa préface au Journal du Che (1968), il répète dans sa Biographie à deux voix l’avoir envoyé lui-même en mission en Bolivie, et ne lui fait reproche de rien.

Debray a lui-même, dans sa Déclaration devant le Conseil de Guerre, révélé et stigmatisé la présence de la CIA dans ses interrogatoires et les propositions qui lui furent faites de se renier en échange d’une libération « rapide et discrète ».

Selon Aleida Guevara, il aurait livré des informations-clés permettant d’éliminer le Che. Cette imputation, intervenue après la rupture politique de Debray avec le régime cubain en 1989 (alors qu’a lieu le procès du général Ochoa et que s’ensuit l’exécution de son ami Tony de la Guardia (en), qu’il condamne), n’a jamais été reprise par Fidel Castro, et même démentie par le chef des services secrets cubains, Manuel Piñeiro, ainsi que par François Maspero, Pierre Clostermann, compagnon de la Libération, après une entrevue avec le général Parrientos, l’investigateur cubain Froilán González et par Régis Debray lui-même.

Régis Debray sera condamné le 17 novembre 1967 à la peine maximale de trente ans d’emprisonnement militaire, échappant à la peine capitale. S’ensuivra une campagne internationale en sa faveur lancée par Jean-Paul Sartre ; il sera libéré au bout de trois ans et huit mois d’incarcération, grâce à un général modéré de la junte militaire au pouvoir en Bolivie7. À sa libération, il séjourne au Chili et rencontre Salvador Allende et Pablo Neruda.

De la rencontre avec Salvador Allende émergeront le livre Entretiens avec Allende sur la situation au Chili, ainsi qu’un entretien vidéo : Ce que disait Allende. Il travaille fin 1972 avec Serge et Beate Klarsfeld afin de les aider à organiser l’enlèvement du responsable nazi Klaus Barbie, devenu tortionnaire en Bolivie, afin d’obtenir son jugement en France. Il rentre en France en 1973. Ciro Bustos vit quant à lui en exil en Suède.

En 1979, son tiersmondisme revenant à la charge, il participe – essentiellement en tant qu’observateur – à la révolution sandiniste aux côtés des muchachos du Nicaragua aux côtés de Daniel Ortega et Humberto Ortega, qui considèrent le proche de Castro comme un ami. Un crochet par Paris lui fait manquer le renversement du dictateur Somoza en place.

De 1981 à 1985, il est chargé de mission pour les relations internationales auprès du président de la République François Mitterrand.

Le 21 juillet 1982, une explosion détruit son appartement, vide à ce moment-là ; cet attentat aurait été commis par de mystérieuses « Brigades Révolutionnaires Françaises » qui avaient revendiqué l’enlèvement de Jean-Edern Hallier, quelques mois plus tôt, le 25 avril.

Régis Debray est ensuite nommé secrétaire général du Conseil du Pacifique Sud, et enfin maître des requêtes au Conseil d’État puis mis en disponibilité sans traitement en 1988. Il démissionne en 1992.

En 1991, il participe à la fondation du Comité Laïcité République. La même année, il est responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville. En 1993, il présente une thèse de doctorat à Paris-I, intitulée « Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident », sous la direction de François Dagognet ; il obtient, en 1994, son habilitation à diriger des recherches.

Il analyse alors l’impact des médias et de la communication, et fonde, en 1996, les Cahiers de médiologie qui deviennent, en 2005, la revue Médium. Transmettre pour innover.

En 1998, il est directeur de programme au Collège international de philosophie (avec François Dagognet, un séminaire sur « Technique et Philosophie ») et président du Conseil scientifique de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB).

En 2002, il est à l’initiative de la création de l’Institut européen en sciences des religions (détachement auprès de l’École pratique des hautes études, à Paris) dont il est président jusqu’en 2004.

Selon l’ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide, Régis Debray est allé à Port-au-Prince en 2004 lui demander de démissionner avant la fin de son mandat constitutionnel.

Le 11 janvier 2011, Régis Debray est élu membre de l’académie Goncourt. Dans une lettre datée du 12 novembre 2015, il annonce qu’il démissionne du jury de l’académie.

Vie privée

  • Elizabeth Burgos (1re épouse), rencontrée en 1963 à Caracas; ils prennent ensemble le maquis. Ils vont ensuite à Cuba. Ils se marient le 14 février 1968, dans la prison de Bolivie où est incarcéré Regis Debray. De retour en France en 1973, ils logent chez Simone Signoret, place Dauphine). Ils divorceront plus tard.
  • Isabelle Ambrosini (2e épouse), rencontrée en 1995 à Paris.
  • Laurence Debray (fille), née en 1976, qu’il a eue avec Elizabeth Burgos.
  • Antoine Debray (fils), né en 2001, qu’il a eu avec Isabelle Ambrosini-Debray.

Il vit à Paris, dans le quartier de l’Odéon.

Distinctions

  • 1977 : prix Femina pour La neige brûle
  • 1996 : prix Novembre pour Loués soient nos seigneurs
  • 2005 : docteur honoris causa de l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux-III
  • 2011 : élu membre de l’Académie Goncourt
  • 2019 : grand prix de littérature de l’académie française

Repères chronologiques

La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en(novembre 2018)

  • 1940 : naissance à Paris
  • 1961 : se rend à Cuba et participe aux brigades d’alphabétisation de Fidel Castro
  • 1963 : au Venezuela, il filme la guérilla, troque la caméra pour le fusil et entre dans les rangs des révolutionnaires
  • 1965 : agrégation de philosophie et enseigne trois mois à Nancy
  • 1965-1967 : Cuba et Amérique latine
  • 1967-1971 : prison (Camiri, Bolivie)
  • 1971-1972 : résidence au Chili
  • 1973 : réinstallation en France
  • 1981-1985 : chargé de mission auprès du président de la République pour les relations internationales
  • 1984-1985 : secrétaire général du Conseil du Pacifique Sud
  • 1985-1992 : maître des requêtes au conseil d’État. Mise en disponibilité sans traitement en 1988. Démission en 1992
  • 1991-1992 : responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville
  • 1993 : thèse de doctorat : Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident
  • 1996 : naissance des Cahiers de médiologie (1996-2002, semestriel, Gallimard ; 2003, semestriel, Fayard)
  • 1998 : directeur de programme au Collège international de philosophie (avec François Dagognet, un séminaire sur « Technique et Philosophie »)
  • 1998-2002 : président du Conseil scientifique de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB)
  • 1999 : professeur de philosophie à l’université Jean-Moulin-Lyon III
  • 2002-2004 : président de l’Institut européen en sciences des religions
  • 2012 : nommé au conseil d’administration de la Maison de l’Histoire de France

Engagements politiquese

En 1981, 1988 et 2002, il fait partie des intellectuels qui soutiennent respectivement François Mitterrand puis Jean-Pierre Chevènement.

Son engagement est marqué par l’antiaméricanisme.

En 1989, il co-signe un appel dans Le Nouvel Observateur avec notamment Alain Finkielkraut, Élisabeth Badinter et Catherine Kintzler appelant à faire interdire le foulard islamique à l’école.

En 1991, il fait partie des premiers membres du Comité Laïcité République.

Après avoir soutenu le NPA à sa création[réf. nécessaire], il s’engage aux côtés du Front de gauche aux élections européennes de 2009. Lors de l’émission Bibliothèque Médicis du 20 mars 2010 sur LCP, il déclare : « Si, au bout de la discussion, on m’oblige à me classer entre droite et gauche, je me dirais gaulliste de gauche, voire, au grand dam de certains, gaulliste d’extrême gauche ! Honnêtement, j’ai beaucoup de mal à trouver quelque enjeu que ce soit à la politique intérieure de la France d’aujourd’hui ».

Dans Rêverie de gauche, Régis Debray associe République et peuple et prend position sur les enjeux électoraux, en soutenant Jean-Luc Mélenchon à quelques semaines de la présidentielle.

En 2013, Régis Debray se déclare pour la sortie de la France de l’OTAN, organisation qu’il juge « anachronique […] déresponsabilitante et anesthésiante ».

Idées

Révolution dans la révolution ?

Régis Debray écrit Révolution dans la révolution ? Lutte armée et lutte politique en Amérique latine en 1966  et l’ouvrage est publié en janvier 1967 aux éditions François Maspero.

Cet ouvrage est issu de discussions entre l’auteur, Fidel Castro et Che Guevara. Il y expose la théorie du « foco » ou « foquisme » développée séparément par ces deux hommes depuis la révolution cubaine qui débute en 1953.

Cet ouvrage apparaît comme un manuel montrant comment faire une guérilla efficace en prenant les armes, en gagnant les paysans à la cause et en renversant le pouvoir en place pour que le peuple puisse disposer de richesses égales et ainsi sortir de la grande pauvreté dans laquelle il est plongé.

La guérilla prend la forme de trois grandes étapes : l’implantation, le développement et l’offensive révolutionnaire.

Cet ouvrage participe au moment révolutionnaire en Amérique latine, de 1959 à la chute du mur de Berlin en 1989, qu’on surnomme parfois « trente glorieuses révolutionnaires ».

Debray dit lui-même : « Vaincre c’est accepter, par principe, que la vie n’est pas le bien suprême du révolutionnaire ».

Il intervient pendant une grande agitation politique dans le monde et notamment du côté des gauches[pas clair]. L’auteur attaque notamment les anti-révolutionnaires : « trotskisme et réformisme se donnent la main pour condamner la guerre de guérilla la freiner ou la saboter ».

À sa sortie, il est tiré à 300 000 exemplaires en espagnol ; des extraits étaient lus tous les jours sur radio Habana.

Régis Debray prend les armes aux côtés du Che dans la Guérilla de l’ELN, qui se veut une application de la théorie du Foquisme.

Sacré

Régis Debray s’intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est : il n’y a pas de société sans transcendance. De même qu’un État laïc a ses obligations morales, les athées ont des valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale.

L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d’Amérique ont George Washington et les pères fondateurs, la Constitution. Il y en avait aussi autrefois en France avec les héros mythiques de la République, comme Danton ou Leclerc…

Selon Régis Debray, un groupe ne peut se définir que vis-à-vis d’une référence transcendante (qu’elle soit territoriale, doctrinaire ou légendaire) vers laquelle se tourne la croyance des gens.

Il appelle cette nécessité de définir le groupe par une entité qui lui est extérieure l’incomplétude, et nomme cette entité le « sacré du collectif », qui est la représentation de ce que le groupe estime être le « meilleur ».

C’est cette croyance qui assure la confiance réciproque entre les membres du groupe, et garantit selon R. Debray l’ordre social.

Debray affirme que l’on a cru pouvoir éliminer la religion par le siècle des Lumières, mais que l’on n’a pas pu éliminer la croyance. Selon lui, la crise actuelle en France est une crise de la symbolique républicaine, due à un manque de sacré.

Pour Régis Debray, le dernier grand homme à la symbolique républicaine était François Mitterrand. Les États-Unis auraient ainsi su échapper à cette crise du sacré, par leur civisme et leur patriotisme, même s’ils se sont mis au service de mauvaises causes.

L’effigie du dollar des États-Unis en est un exemple : « In God We Trust ». C’est cette symbolique patriotique qui ferait la force des États-Unis. Debray prétend appliquer le théorème d’incomplétude de Gödel à l’ordre social pour « démontrer » sa théorie.

Régis Debray affirme que quand s’épuise le sens du symbolique reviennent les autorités religieuses. Plus la puissance symbolique est dématérialisée (la religion), plus l’ordre symbolique est fort et plus la puissance symbolique est historicisée (personnages), plus l’ordre symbolique est fragile. Une humanité sans croyance est donc, selon lui, réduite à l’animalité.

Médiologie

Debray affirme que le sacré serait déterminé par la technologie de la transmission d’information, et baptise l’étude de celle-ci la médiologie. Ce néologisme désigne l’étude des supports de transmission de message, qui selon lui ont transformé les mœurs, les rapports au pouvoir, au savoir…

Régis Debray s’intéresse à trois exemples en particulier :

  • Le premier est ce qu’il appelle le codex, c’est-à-dire le premier livre relié, la Bible chrétienne, qui facilite la communication du Dieu unique. Cette « invention » du christianisme va transformer l’ordre social.
  • La deuxième révolution, deuxième évolution du sacré, est l’invention de l’imprimerie. Cette diffusion des livres, du savoir, générera l’École, la République et la laïcité.
  • La troisième grande technologie est la révolution informatique avec le développement du Web. Sur cette toile géante, il n’y a plus de frontières, plus d’État. À quelle forme de « sacré » cela mène-t-il ?

La médiologie sera le deuxième temps du travail de Régis Debray. Comment une idée abstraite devient une force matérielle ? Qu’est ce que la force des idées ? Comment l’idée d’un Dieu unique, total, universel a-t-elle acquis autant de force et comment s’est-elle traduite par des rites ?

Comment l’idée d’un Dieu totalement abstrait incarné dans un être a-t-elle fait, selon lui, exploser la société romaine ? Comment peu à peu y a-t-il eu une conversion dans cette croyance qu’il présente comme incongrue ? Debray va se pencher sur toutes ces questions en étudiant les moyens de transmission.

Pour lui le messager conditionne le message. Sa thèse est : « l’invention de l’écriture alphabétique jointe à une nouvelle technique de partage (le codex) dans un milieu nomade mais sédentarisé a été la condition de naissance de Dieu comme universel ». Sans cela, l’idée d’un Dieu universel n’aurait pas été possible et le Dieu juif aurait été un dieu mort.

Le transport s’est réalisé par l’écriture et le partage d’un Dieu transcendant. Debray va alors constituer une histoire des « médiasphères », c’est-à-dire les techniques de transport qui ont impliqué des changements de croyance et donc des changements d’ordre social.

Critique

Régis Debray a été vivement critiqué pour son utilisation du théorème d’incomplétude de Gödel, jugée au mieux infondée sinon fallacieuse par Alan Sokal et Jean Bricmont dans leur livre Impostures intellectuelles, et par Jacques Bouveresse dans Prodiges et vertiges de l’analogie.

Ouvrages

Cinéma

  • Régis Debray apparaît dans Chronique d’un été (1961) de Jean Rouch et Edgar Morin.
  • Régis Debray apparaît dans Hôtel Terminus, sous-titré Klaus Barbie, sa vie et son temps, film documentaire franco-américain réalisé par Marcel Ophüls en 1988.
  • Son rôle est joué par Marc-André Grondin dans Che – 2e partie : Guerilla (2009), la seconde partie du diptyque Che de Steven Soderbergh sur Che Guevara.
  • Il apparait aux côtés de son ami Daniel Cordier dans Daniel Cordier, la résistance comme un roman (2010). Le résistant et secrétaire de Jean Moulin lui raconte ses années de service auprès de Rex par des lieux.
  • Régis Debray se raconte et se dévoile dans son œuvre, mais aussi dans un film (co-réalisé avec Yannick Kergoat en deux parties, diffusé sur Arte. Itinéraire d’un candide (2016) retrace la vie de l’écrivain en passant par la Révolution (la première partie55) puis la République (la deuxième partie56), avec l’aide de nombreux intervenants dont Elizabeth Burgos, Hubert VédrineRoland Dumas ou encore Cédric Villani.
  • Régis Debray a collaboré au scénario du film de Miguel Littín, Le Recours de la méthode, en compétition au Festival de Cannes 1978 sous le titre Viva el Presidente

Opéra

En 2016, Régis Debray écrit le livret de l’opéra Benjamin, dernière nuit, drame lyrique en quatorze scènes de Michel Tabachnik, consacré au philosophe allemand Walter Benjamin, créé à l’opéra de Lyon le 12 mars 2016.

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