Revendications sociales barrent la Une des tabloïds. De lâactualité commentée par les quotidiens reçus samedi 20 juin 2020 fait partie la menace brandie par certains médecins déployés dans les centres de traitement du coronavirus dâaller en grève à cause du non-paiement de leurs salaires et primes de motivation.
En raison du âânon-paiement de leurs salaires et primes de motivationââ, et de ââmauvaises conditions de travailââ, écrit LâAs, ââles médecins contractuels menacent de quitter les centres de traitement du Covid-19ââ.
ââEn plus de la grosse équation que constituent la propagation fulgurante du coronavirus et la hausse [du nombre] de décès, les autorités du ministère de la Santé doivent faire face à un autre souci. Il sâagira pour elles de gérer la révolte des médecins contractuels qui menacent dâaller en grève si on ne leur verse pas leurs primes de motivationââ, lit-on dans le journal.
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Selon LâAs, les médecins contractuels ââau-devant de la guerre contre le Covid-19 (â¦) sont très remontés contre leur ministre de tutelleââ pour la raison déjà invoquée.
Il y a une ââreprise des hostilitésââ en Casamance (sud), entre lâarmée et les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), selon Sud Quotidien. ââLâArmée en opération de sécurisation, le MFDC dénonce une provocationââ, écrit-il, ajoutant que le bruit des ââtirs à lâarme lourdeââ parvient aux populations vivant près de la frontière du Sénégal avec la Guinée-Bissau.
ââA lâorigine des combats, le contrôle de ces localités à lâabandon depuis vingt-huit ansââ, explique Sud Quotidien, soulignant que ââcette reprise des hostilités intervient au moment où de profondes dissensions minent [le] Mouvement des forces démocratiques de Casamanceââ.
Tribune pose la question de savoir qui va ââétancher la soif des Sénégalaisââ. ââAujourdâhui comme hier, les Sénégalais ont soif. (â¦) Comment comprendre le fait que les pauvres [citoyens] paient des factures exorbitantes alors quâils nâont pas dâeau ?ââ commente Tribune.
Revendications sociales….
Et selon le journal, les Sénégalais nâauraient pas soif que⦠dâeau. ââLa soif de bonne gouvernance et de justice sociale est venue sâajouter au calvaire des populations. Malgré les pouvoirs qui se sont succédé, et qui leur avaient promis dâétancher leur soif, celle-ci reste inextinguible (â¦) Même si cette soif ne date pas de lâère Macky Sall, il convient quand même de reconnaître quâelle sâest aggravée sous son magistère alors quâil avait promis dây remédierââ, lit-on dans Tribune.
EnQuête est préoccupé par lâââOPA (offre publique dâachat) sur le poumon de Dakarââ, câest-à -dire, le ââdéclassement de la forêt de Mbaoââ, à Dakar. ââSortie de terre en 1908, la forêt de Mbao est classée depuis le 7 mai 1940. Aujourdâhui, alors quâelle constitue le seul poumon vert encore debout de Dakar, son déclassement alimente une grosse polémiqueââ, écrit le journal.
Les quotidiens se sont également intéressés à lâadieu fait par Aloyse Waly Diouf au ministère de la Santé. Le fonctionnaire sénégalais, directeur de cabinet du ministre de la Santé et porte-parole du ministère, va désormais travailler pour lâOrganisation mondiale de la santé.
Selon Source A, il y a eu ââdes larmesââ lorsque M Diouf, lâun des membres du comité national chargé de la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sénégal, faisait ses adieux au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.
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Il a rendu ââde bons et loyaux servicesââ au ministère de la Santé, selon le même journal, qui ajoute que M. Diouf ââétait plus quâun collaborateur pour le ministre, un fédérateur, un allié sûr, un homme de confianceââ. Mais M. Sarr est ââobligé de laisser son fidèle [collaborateur] saisir lâoccasion en or massif quâil y a à lâOrganisation mondiale de la santéââ, écrit Source A.