Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir, s’est réjoui mercredi des « bonnes conditions » de déroulement des opérations de révision des listes électorales pour la présidentielle de 2019 dans les commissions administratives de Rufisque, Pikine, Guédiawaye et Dakar.

. »J’ai visité certaines commissions d’inscription à Rufisque, à Pikine, Guédiawaye et à Dakar, à la sous-préfecture de Dakar-Plateau. Nous avons constaté qu’il y avait des Sénégalais qui s’inscrivaient normalement dans ces commissions et c’est un fait qu’il faut souligner », a-t-il dit.

Il faisait face aux journalistes, à la sous-préfecture de Dakar, au terme d’une tournée qu’il avait effectuée dans ces commissions, dans le cadre d’une tradition désormais bien établie.

Cette visite a pour but de permettre à la CENA d’avoir une perception directe de la situation de la révision des listes et d’échanger avec les membres des commissions administratives.

« A Rufisque, nous avons constaté que les opérations se déroulent dans de bonnes conditions. Nous avons noté une commission complète avec un président, des assesseurs et des membres de la CENA, mais également des représentants des partis politiques », parties prenantes à ce processus, s’est-il réjoui.

M. Ndir souhaite que ces derniers « se rendent de plus en plus dans les commissions pour avoir une vue interne de ce qui se passe pour pouvoir donner une appréciation de la qualité du travail qui est effectué et ainsi et éviter les contestations ».

« Si nous avons tenu à faire ce genre de visite, c’est parce que nous considérons qu’en notre qualité d’organe chargé de la supervision et du contrôle des élections, il était de notre devoir de nous rapprocher de ces lieux’’, a-t-il expliqué.

Selon le président de la CENA, « une opération de cette nature a pour objectif de sécuriser le processus aux yeux de l’opinion et de voir le rôle du ministère de l’intérieur dans sa mission de confectionner le fichier électoral ».

Il a souligné, au terme de cette visite, la nécessité d’entreprendre une vaste campagne de communication en collaboration avec la sous-préfecture de Dakar, le ministère chargé des élections et les partis politiques afin de « rendre moins contraignant le retrait des cartes d’électeur ».

« C’est un problème sur lequel nous devons nous appesantir », a-t-il dit, invitant les acteurs politiques à avoir confiance et à respecter les différentes institutions mises en place pour constituer le ciment de la démocratie.

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