Le Maroc battu par l'Iran sur le fil (1-0)
Le Maroc battu par l’Iran sur le fil (1-0)

Coup de poignard pour le Maroc. Dominateurs mais imprécis, les Marocains ont été punis par l’Iran dans les dernières minutes du temps additionnel sur un but contre son camp de Bouhaddouz, vendredi à Saint-Pétersbourg (1-0).

Dominer n’est pas gagner. Le Maroc a payé cher pour l’apprendre lors de son entrée en lice dans cette Coupe du monde. Battue dans le temps additionnel par une valeureuse et combative équipe d’Iran à Saint-Petersbourg (0-1), vendredi en fin après-midi, la sélection d’Hervé Renard a manqué ses débuts dans cette Coupe du monde 2018.

Vingt-ans après sa dernière apparition en phase finale, ce résultat apparaît comme une immense déception tant le Maroc a dominé cette rencontre.

Le film du match

C’est le malheureux Aziz Bouhaddouz qui a condamné les siens au bout du bout du temps additionnel (90e+5). Auteur d’une tête plongeante mais contre son camp, après un coup franc de la dernière chance obtenu sur le côté gauche par l’Iran, l’attaquant entré en cours de match a offert malgré lui un scénario improbable à cette première rencontre du groupe B. Il faudra se relever de ce coup dur.

L’Iran s’est battu comme un beau diable

La joie de l'Iran face au Maroc
La joie de l’Iran face au Maroc

C’est principalement d’un point de vue comptable que cette défaite fait très mal. Opposés à l’adversaire le plus faible de cette poule B, les Lions de l’Atlas n’ont pas été capables d’aller chercher ces trois points qui semblaient indispensables sur le papier pour espérer passer le cap du premier tour.

Il reste deux finales face au Portugal (le 20 juin) et l’Espagne (le 25 juin) aux coéquipiers de Mehdi Benatia pour espérer briser l’ordre établi. Mais cela va relever du miracle désormais.

Dans la manière de faire, les Marocains ont pourtant fait les choses bien. Largement dominateurs dans tous les compartiments du jeu, conquérants, les hommes d’Hervé Renard ont manqué de faire la différence pendant leurs temps forts survenus en début et fin de rencontre.

Maladroits dans les vingt mètres adverses, les Marocains sont seulement restés menaçants, jamais oppressants. Ils n’ont surtout été dangereux qu’à deux reprises : à la 19e minute quand le bondissant et excellent gardien iranien, Alireza Beiranvand, a repoussé une tentative de Benatia et à la 80e minute sur une frappe à ras de terre signée Hakim Ziyech captée par le même Beiranvand. Trop peu pour espérer mieux.

Loin d’être passés à côté de leur match, les Lions ont surtout buté sur un adversaire complexe à manœuvrer. Très solidaires défensivement, bien organisés, à défaut d’exceller sur le plan technique, les hommes de Carlos Queiroz ont offert la même image qu’il y a quatre ans au Brésil où ils étaient venus pour jouer bas et contrer.

Cette philosophie de jeu n’a pas empêché les coéquipiers de Masoud Shojaei de tirer au but. Cela a été le cas à la 42e minute quand Sardar Azmoun et Alireza Jahanbakhsh ont buté sur Munir, le portier des Lions. Restés au chaud lors d’un second acte bien engagé et sans rythme, les Lions de Perse ont ensuite piqué en toute fin de match. Un petit casse pour une joie immense.

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