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Revue de presse du 17 janvier 2018 : les sujets politiques s’imposent davantage aux quotidiens

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Les sujets politiques semblent les plus en vue dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne, parmi divers autres thèmes d’actualité.

Sud Quotidien et Tribune, par exemple, s’intéressent au devenir du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) suite à la décision de cette formation dirigée par Ousmane Tanor Dieng d’exclure une soixantaine de ses membres considérés comme réfractaires à sa ligne officielle.

Le PS « tourne la page Khalifa Sall et compagnie, exclus du parti pour avoir remis en cause le leadership en vigueur et se tourne désormais vers la remobilisation et la massification du parti, en prélude aux prochaines échéances électorales », écrit Sud Quotidien.

Le journal rapporte que le secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng, en a donné l’assurance, à l’occasion d’une « séance d’explication avec les coordinations venues de la région de Louga, hier, mardi 19 janvier. Celles-ci, avec à leur tête le SG adjoint, Aminata Mbengue Ndiaye, ont réitéré leur engagement aux côtés d’Ousmane Tanor Dieng ».

De fait, Selon Tribune, « Tanor tente de recoller les morceaux » du parti socialiste qui s’apprête à fêter sa 70e année d’existence sans ses responsables exclus, considérés comme des proches et soutiens du maire de Dakar, Khalifa Sall, actuellement en détention pour malversations présumées et dont le procès devrait reprendre le 23 janvier prochain.

Après une première audience tenue le 14 décembre dernier, ce procès était prévu pour reprendre le 3 janvier dernier, mais il a été à nouveau renvoyé sur demande des avocats de l’édile de Dakar.

Ses avocats parlent d’un « procès politique », sous-entendant que le maire de Dakar pourrait être un adversaire sérieux qui entraverait les ambitions de l’actuel locataire de la présidence de la République de décrocher un second mandat.

Ousmane Tanor Dieng, l’actuel SG du PS, militerait au contraire pour un compagnonnage plus poussé avec l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), qui se traduirait par un soutien de son parti au président Macky Sall lors de la prochaine présidentielle de 2019.

Une lecture qui fait dire à beaucoup d’analystes et observateurs que la direction actuelle du PS ferait payer au maire de Dakar ses ambitions présidentielles en l’excluant avec ses compagnons.

Ainsi donc, après la coordination PS de Kaffrine (centre), « c’est au tour de celle de Kaolack d’être reçue hier par Tanor Dieng », qui compte de cette manière recoller « les morceaux » de son parti, rapporte Tribune.

L’As, un peu sur le même sujet, annonce justement que le dossier du maire de Dakar « sera évoqué le 30 janvier 2018 devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Va-t-on vers un nouveau renvoi ? », se demande le journal.

D’autres journaux ajoutent à l’intérêt de la presse du jour pour la politique, à l’instar du Témoin quotidien, qui revient sur l’enjeu de la « reconquête de Dakar » pour le pouvoir en place, en lien avec la prochaine présidentielle.

Au cours d’une réunion des responsables de son parti ce week-end, avance Le Témoin quotidien, « le président Macky Sall a choisi trois de ses plus hauts responsables à savoir Abdoulaye Diouf Sarr, Amadou Bâ et Mbaye Ndiaye pour leur demander de lui faire des propositions d’animation politique devant lui permettre de gagner largement au niveau de la capitale en 2019 ».

Mais « le patron de l’Alliance pour la République (APR) ne va pas manquer, à travers cette décision, de léser certains autres de ses responsables de Dakar dont Seydou Guèye, Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, Yakham Mbaye, Maïmouna Ndoye Seck entre autres. Ce au profit d’un trio pas du tout gagnant et limité », selon la même publication.

Le Quotidien signale que pendant ce temps, la coalition Mankoo Taxawu Senegaal (MTS), la coalition représentant une grande partie des formations de l’opposition, « tire vers la scission », en raison d’un « duel » entre l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Malick Gackou, pour une candidature à la présidentielle 2019.

« Manko Taxawu Senegaal continuera peut-être d’exister dans son appellation, mais file vers une implosion. Les khalifaïstes et les rewmistes veulent faire de Idy le candidat de la coalition. Alors que le Grand parti veut jouer la carte de son leader. A défaut, sans doute, Malick Gackou pourrait faire face à Macky Sall », écrit ce journal.

Walfquotidien s’intéresse à un tout autre sujet se rapportant à des dossiers judiciaires en instance. « Ces +enquêtes impossibles+ du procureur », souligne le journal, en désignant des « enquêtes ordonnées par le procureur de la République mais qui n’ont pas encore livré leurs secrets ».

Pour le reste, Enquête évoque les chantiers « en péril » du Plan Sénégal émergent (PSE), en raison d’un déficit de matériaux de construction au Sénégal, selon le journal, pendant que Le Soleil revient sur l’enquête sur la tuerie de Boffa, dans le département de Ziguinchor, où au moins 14 personnes ont été tuées il y a de cela une quinzaine de jour par des individus armés non encore identifiés.

« Le redouté Moussa Fall sur le terrain », annonce le journal au sujet de ce général de la gendarmerie nationale lancé « aux trousses des tueurs de Boffa-Bayotte ». « Fin enquêteur, traqueur des assassins de Omar Lamine Badji, il a fait ses preuves dans la forêt casamançaise, de Niaguiss à Youtou, en passant par Effock, Babonda et Mpack », ajoute Le Soleil.

Vox Populi ouvre sur le cambriolage d’une maison à 11h du matin à la Scat Urbam, un quartier de moyen standing de Dakar, où des malfaiteurs ont emporté des bijoux en or « évalués à des millions ».

Auteur: Sources: APS – Kafunel

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