À la Une de la revue de presse française du 19 janvier 2022 : bruits de bottes à l’est de la France… Des soldats russes s’entrainent au champ de tir de Kadamovskiy dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, le 13 janvier 2022.

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Bruits de bottes à l’est de la France… À la Une Revue de presse française du 19 janvier 2022

« La pression militaire s’accroît dans l’est de l’Europe, relève Le Monde. La Biélorussie a annoncé, hier, l’arrivée d’un nombre indéterminé de troupes russes pour des exercices de « préparation au combat » en février. (…) Des manœuvres « impromptues », dont il n’est pas nécessaire d’en notifier les détails, a précisé le ministère biélorusse de la Défense, notamment aux voisins de la Biélorussie que sont la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l’Ukraine. L’Ukraine aux frontières de laquelle la Russie a déjà massé des dizaines de milliers de soldats, suscitant chez les Occidentaux la crainte d’une invasion. »

En effet, « « nous sommes à un stade où la Russie peut lancer à tout moment une attaque en Ukraine », a estimé la Maison Blanche, en parlant d’une « situation extrêmement dangereuse ». »

Poutine veut restaurer un cordon de sécurité à sa frontière occidentale

En fait, analyse Le Télégramme, « Vladimir Poutine pousse patiemment ses pions dans la zone grise des anciennes Républiques soviétiques, qu’il entend garder sous sa coupe. (…) Ces exercices militaires en Biélorussie, s’ajoutent aux 100 000 soldats russes placés depuis novembre à la frontière avec l’Ukraine. (…) C’est la réponse de Moscou aux réunions de la semaine dernière où Américains et Européens se sont entendus pour présenter un front uni. Les coups de menton du maître du Kremlin traduisent son obsession de restaurer un cordon de sécurité à sa frontière occidentale et surtout son extrême faiblesse. »

En effet, estime Le Télégramme, « l’économie russe est sur la pente du déclin, à l’exception du secteur des hydrocarbures et du complexe militaro-industriel. De plus, son modèle politique, fondé sur la prééminence des forces de sécurité et une opposition muselée effraie ses anciens satellites qui se placent, l’un après l’autre, sous protection américaine. »

Blanquer sur la sellette

À la Une également en France : le jour le plus long hier pour Jean-Michel Blanquer…

« Appels à démission, mea culpa, 20 Heures de TF1… » : le ministre de l’Éducation nationale a été sur le grill tout au long de la journée. Ses vacances à Ibiza pour le jour de l’An ne passent pas.

Alors, s’interroge Le Parisien, « le ministre, qui a battu le record de longévité à l’Éducation nationale, risque-t-il sa place ? « On est dans une période où une actualité en chasse une autre, se rassure un Marcheur. Si le sujet Blanquer feuilletonne, avec des photos, là, en revanche, il faudra le remplacer ». »

Mais « à trois mois de la fin du mandat, lui trouver un remplaçant ne serait pas aisé… Dans deux jours, c’est fini, les gens vont passer à autre chose, veut croire un proche du président. Il serait allé à Guernesey, en Corse ou à Aurillac, il ne serait rien passé. »

Mauvais travail, mauvaise com’… 

En fait, estime Libération, « plus que le lieu, c’est le moment où Jean-Michel Blanquer a cru bon de s’accorder quelques jours de vacances qui interroge. La vraie question est : Jean-Michel Blanquer a-t-il bien travaillé pour préparer cette rentrée de janvier que tout le monde savait périlleuse avec la montée en puissance du variant Omicron ? Le ministre prétend que oui, et qu’il a travaillé à distance normalement. C’est presque pire. Car Jean-Michel Blanquer a d’évidence mal travaillé, affirme Libération. Il a mal évalué l’état de nerfs dans lequel l’épidémie a mis la communauté éducative, enseignants et parents confondus. Il a mal communiqué sur les protocoles. Il a, pour résumer, mal géré la situation. Poids lourd du gouvernement, chouchou du président, il a fait preuve d’un manque de discernement politique manifeste. »

Dysfonctionnement majeur

Une analyse partagée par Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges, interrogé par Le Figaro : « au-delà de l’image véhiculée par Ibiza, c’est sur la gestion de la crise que le ministre est jugé. C’est bien sur le fond qu’il y a eu un dysfonctionnement majeur : le ministre a accepté qu’on applique des mesures du jour au lendemain, mesures dont on n’a même pas cherché à prévenir correctement les collègues. »

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Reste que « la symbolique joue comme une arme de destruction politique », pointe Le Figaro. « La station huppée des Baléares est ainsi à Jean-Michel Blanquer ce que le homard servi à dîner à l’hôtel de Lassay avait été à François de Rugy. Il est aussi une loi souvent vérifiée en politique, conclut le journal : une polémique s’évanouit lorsqu’elle vise une personnalité solide ou populaire ; elle prospère lorsqu’elle atteint quelqu’un déjà affaibli ; ce qui est le cas du ministre de l’Éducation. »

Par Kafunel Avec AP

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