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RW pour ReWritable: Dans le secret des technologies d’écriture

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Le schéma de gauche représente les différentes surfaces enregistrables d'un disque Blu-ray double couche. En dessous d'une surface de protection (Cover Layer, en anglais sur le schéma), se trouve une première couche enregistrable (Layer L1), dont le contenu est détaillé dans l'illustration en haut à droite : les surfaces à « brûler » sont placées en sandwich entre deux surfaces de protection (Protective Layer). Une couche de séparation (Spacer Layer) se superpose à la seconde couche enregistrable (Layer L0), qui est représentée en bas à droite. Identique à la première, celle-ci repose sur une surface réfléchissante (Reflective Layer). L'ensemble est appliqué à un substrat (PC Substrate). © TDK
Le schéma de gauche représente les différentes surfaces enregistrables d'un disque Blu-ray double couche. En dessous d'une surface de protection (Cover Layer, en anglais sur le schéma), se trouve une première couche enregistrable (Layer L1), dont le contenu est détaillé dans l'illustration en haut à droite : les surfaces à « brûler » sont placées en sandwich entre deux surfaces de protection (Protective Layer). Une couche de séparation (Spacer Layer) se superpose à la seconde couche enregistrable (Layer L0), qui est représentée en bas à droite. Identique à la première, celle-ci repose sur une surface réfléchissante (Reflective Layer). L'ensemble est appliqué à un substrat (PC Substrate). © TDK

Table des matières

Toutes les technologies de disques optiques se déclinent en versions inscriptibles (R pour Recordable, en anglais) et même réinscriptibles (RW pour ReWritable).

On parle de « gravure » lorsque les données sont écrites sur le disque.

En réalité, le terme n’est pas approprié, puisque, pour inscrire des données sur le disque, le laser vient brûler une couche de colorant photosensible superposée à la couche métallique.

Chauffé à 250 °C par le laser, le colorant devient opaque et crée, de fait, l’équivalent des alvéoles que l’on retrouve sur les disques gravés.

Pour les disques réinscriptibles, c’est l’intensité du faisceau laser qui va décider si le disque est lu, écrit ou effacé. Sur le disque, deux couches supplémentaires sont ajoutées.

La couche enregistrable est composée d’un alliage mêlant indium, antimoine, argent et tellurium.

Cette couche peut changer d’état selon la température à laquelle le laser va la chauffer.

Ainsi, en passant brutalement de 600 à 200 °C, les atomes du matériau se dispersent et se figent immédiatement.

À l’endroit de ce point de chauffe, la lumière du laser ne sera pas réfléchie lors de la lecture.

En revanche, lorsque la couche est chauffée à 200 °C, les atomes créent un cristal et permettent à la lumière du laser de passer.

Pour effacer tout ou partie du disque, la couche est chauffée à plus de 200 °C, puis, en baissant la température, les atomes viennent reconstituer une surface cristalline réfléchissante.

 

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