Table des matières
Patrick Le Floch et Jean-Marie Charron dans La presse en ligne [3] identifient cinq formes de la presse en ligne. Lâon peut citer entre autres: les sites dâactualité généralistes, les sites dâactualité locaux, les sites dâactualité spécialisés, les sites dâenquête et dâanalyse et les sites magazines.
En y regardant de près, cela ressemble aux formats de la presse traditionnelle quâelle se décline en presse écrite, radio ou télévision.
Dâune manière plus concise, les auteurs sus-cités vont proposer huit catégories possibles de classification des journaux en ligne :
- Les portails et agrégateurs : ce sont des sites web proposant une entrée commune vers une multitude de ressources informationnelles (portail) ou des sites web proposant un contenu informationnel issu dâune méthode de syndication par flux de données.
- Les agences dâinformation : Comme son alter ego en presse écrite, câest un site web qui fonctionne comme un grossiste de lâinformation.
- Les quotidiens : Câest un site web rendant compte du contenu dâun quotidien de presse écrite en ligne.
- Les magazines : Câest un site web rendant compte du contenu dâun magazine de presse écrite en ligne.
- Les radios et les télévisions : Ce sont des penchants en ligne des radios et télévisions émettant suivant les technologies traditionnelles.
- Les groupes de communication : Ce sont des sites web de groupe de communication en ligne.
- Les pure-players : Ce sont des sites web dâinformation existant uniquement sous le format web.
- Les blogs et site web participatifs : Il sâagit ici de journaux personnalisés, des e-portfolio ou des réseaux dâinformation collaboratifs.
Lâacadémie de Dijon[4] par contre nomme les pure-players en site miroir ou journaux en ligne par nature.
Les journaux en lignes identifiés sur le Web
Au Cameroun, la classification des journaux en ligne devient plus complexe du fait dâune absence de nomenclature dans le domaine du webjournalisme.
La plus grosse réflexion à ce sujet a eu lieu lors des états généraux de la communication des 5 au 7 décembre 2012 à Yaoundé. Des propositions de nomenclature non encore validées par le législateur présente la presse en ligne sous le nom presse cybernétique constituée de « cyberjournal » ou « journal multimédia ».
Lâexpression employé pour désigner le webjournalisme bien que dépassé du point de vue technologique nâa pas empêché une tentative de classification des « cyberjournaux » qui sont définis comme étant « des sites web dâinformations, régulièrement renouvelé, présentant un lien avec lâactualité et ayant fait lâobjet dâun traitement à caractère journalistique. Il ne doit en aucun cas constituer ni un outil de promotion ni un accessoire dâune activité industrielle ou commerciale ».
En attendant amendement ou validation de cette proposition de nomenclature, voici ce qui constitue la presse en ligne sur les recommandations des états généraux de la communication :
- Les sites dâinformations exclusifs ou pure players : « organes de presse cybernétique uniquement présent sur Internet au moment de leur création ».
- Les sites dâinformations inclusifs ou site compagnons : « organes de presse cybernétique appartenant à des médias traditionnels ».
- Les agrégateurs dâinformations : « site web dâinformation qui regroupe les articles collectés sur dâautres sites dâinformation ayant une rédaction ».
Ce document exclu expressément les blogs, les sites web personnels et les médias dits sociaux en utilisant lâassertion « Ne font pas partie de la catégorie de presse en ligne ».
Compte tenu de ce qui précède, des classifications de la presse en ligne faites par dâautres acteurs sur le plan général et de lâobservation du paysage des journaux en ligne, nous pouvons identifier 7 types de journaux en ligne : les pure-players, les journaux compagnons, les sites dâinformation spécialisée, les radios en streaming, les télévisions en streaming, les agrégateurs de contenus, les blogs et hébergeurs de blog.