La transparence constitue ‘’un élément fondamental et indispensable’’ du développement durable, générateur de richesses et d’une prospérité partagée par tous, estime la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA).

Elle représente ‘’un aspect capital’’ dans la gestion de la pêche, renchérit la CAOPA dans un communiqué transmis dimanche à l’APS.

L’Initiative de transparence de l’industrie de la pêche (FiTI, en anglais) a été lancée au début de l’année 2015, rappelle-t-elle. Il s’agit d’une initiative multipartite qui s’inspire, dans sa conception, de l’ITIE (Initiative de transparence des industries extractives).

Le lancement de la réflexion sur la FiTI a eu lieu en Mauritanie et a donné lieu à la Déclaration de Nouakchott, signée le 20 janvier 2015 par Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de Mauritanie.

Selon le document, la FiTI établira un ‘’comité multipartite international’’ avec une représentation égale des gouvernements, du secteur de la pêche, de la société civile et des parlementaires. Elle établira les principes, les critères de transparence et des directives de procédure.

Il explique qu’‘’un comité multipartite dans chaque pays vérifiera les informations qui seront ensuite publiées par le biais de la FiTI, sur une base annuelle’’.

La CAOPA, en phase avec cette orientation, et partie prenante de cette initiative, a décidé d’organiser un atelier à partir du 13 janvier prochain à Conakry, en Guinée. Elle veut le placer dans cette dynamique en invitant les participants à réfléchir sur la manière dont ce Groupe national multipartite pourrait se former.

Elle cherche aussi à les pousser à ‘’identifier les informations concrètes qui seraient à même d’améliorer la transparence dans la pêche en République de Guinée, pour une meilleure information et participation des acteurs à la gestion responsable de la pêche’’.

Cette rencontre de trois jours sera aussi un cadre pour discuter sur les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts du Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

‘’Aujourd’hui, nous sommes 100 millions d’hommes et de femmes dans la pêche artisanale africaine qui contribuons pour 60% à la production de pêche en Afrique. La plus grande partie de ce poisson sert à nourrir les populations locales. Plus de 200 millions d’Africains dépendent du poisson comme principale source de protéines et de vitamines’’, ont conclu les responsables de la CAOPA, dont le siège est basé à Mbour (ouest).

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