TransportInfrastructuresDécouverteAvis d'expertsA la UneDernière minute « Le développement des infrastructures, un remède contre la morosité de lâéconomie africaine » (ministre) By jbweb - 03/03/2018 0 Abdou Ndéné Sall, ministre délégué chargé du développement du réseau ferroviaire Share FacebookTwitterPinterestWhatsAppLinkedinEmailPrintTelegram Le développement des infrastructures reste une solution face à « la morosité de lâéconomie africaine », a soutenu, samedi, à Dakar, le ministre délégué chargé du développement du réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall. « Le développement des infrastructures devrait être le remède pour la morosité de lâéconomie », a-t-il déclaré, appelant ainsi les investisseurs étrangers à sâinstaller en Afrique afin de comprendre davantage son économie pour un meilleur investissement. M. Sall sâexprimait à lâoccasion de la conférence sur les infrastructures, organisée par lâAssociation des investisseurs Américains (MIDA), en collaboration avec la commission Economique pour lâAfrique des Nations Unies (ECA). Une rencontre de deux jours qui réunit actuellement entre autres les représentants de lâAfrique du Sud, du Nigéria, du Ghana, du Gabon et du Kenya et le chef de la société nationale de pensions et des assureurs américains, une association qui représente à peu près 137 mille milliards de dollars en fonds dâinvestissements. Selon le ministre, cette conférence sur les infrastructures a pour finalité de voir « comment mobiliser lâépargne domestique afin de structurer un financement global pour prendre en charge le gap infrastructurel qui est extrêmement important dans nos pays ». « Câest par la confiance quâon peut attirer les investisseurs publics et privés. Au Sénégal, nous avons quand même un cadre de gouvernance fiable et une stratégie locale crédible avec le PSE, le FONGIP, le FONSIS avec un plan dâexploitation solide permettant de mobiliser les investisseurs publics et privés pour résoudre les problèmes de ce pays et résoudre le gap infrastructurel », a fait valoir Abdou Ndéné Sall. Néanmoins, il reste tout de même persuadé que « nous devons encore faire des efforts puisquâil nous faut beaucoup plus dâargent pour vraiment avoir une croissance à deux chiffres ».