Revue de presse française du 31 décembre 2021 : Une fin d’année sous le sceau du Covid-19

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À la Une de la revue de presse française du 31 décembre 2021 : une fin d’année sous le sceau du Covid-19. Dans les rues de Nantes, dans l’ouest de la France, le 8 décembre 2021.

Une fin d’année sous le sceau du Covid-19 À la Une 

L’année se termine donc comme elle avait commencé. Et Aujourd’hui en France donne le ton : « Paris croule sous les cas, Marseille sous les réas », nous alerte le journal.

« Pour une fois réunis, c’est en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte D’Azur que le taux d’incidence est le plus élevé ».

1 641 cas positifs pour 100 000 habitants sur la semaine écoulée dans la région capitale, et 1 157 en Paca.

À Paris, nous explique encore Aujourd’hui en France, ce taux d’incidence a « plus que doublé » par rapport à la semaine précédente.

Raison notamment pour laquelle le masque est à nouveau obligatoire dans la rue à partir d’aujourd’hui.

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Une chose semble sûre, en tout cas : l’hôpital va de nouveau « tanguer » en janvier. Mise en garde de Martin Hirsch ce vendredi matin dans Les Échos.

Le directeur général de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) craint « l’absentéisme des soignants, avec des arrêts maladies en cascade ».

Il estime qu’entre 1 000 et 1 500 infirmiers supplémentaires pourraient manquer à l’appel.

La crise de l’hôpital, préalable au Covid-19

2023 Hyundai Ioniq 6 spy foto
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Les hôpitaux français n’ont pas attendu le Covid-19 pour connaître la crise. On l’a déjà entendu mais ça ne fait pas de mal de le rappeler, et c’est Le Monde qui s’en charge aujourd’hui.

Témoignages, graphiques et chiffres à l’appui, le journal remonte ainsi « aux racines de la crise de l’hôpital ».

Si le Covid-19 « a agi comme un amplificateur et un révélateur pour le grand public des maux des établissements de santé », ces maux prennent en réalité leurs sources « dans plus de 20 ans de réformes menées sous différents gouvernements, de droite comme de gauche, avec un objectif : la réduction des coûts ».

Résultat, selon Le Monde toujours : entre « fermetures de lits, perte d’attractivité et pénurie de personnel, le secteur a atteint un point de rupture ».

Et les soignants n’ont de cesse de dénoncer « un long glissement du système hospitalier vers l’asphyxie budgétaire et la course à la rentabilité ».

La Bourse, loin de la crise

Soldes 2022 les prochaines dates des soldes
Soldes 2022 les prochaines dates des soldes

Mais tout le monde ne connaît pas la crise… Qu’on se rassure ! Si l’hôpital va mal, la Bourse, elle, se porte on ne peut mieux.

En Une du Figaro, ce fut pour elle « une année euphorique », ce fut même « l’année de tous les records », confirme Les Échos.

« Dopé par le retour de la croissance et les bons résultats des entreprises », « en dépit des inquiétudes liées au Covid », la Bourse de Paris s’apprête à boucler sa meilleure année depuis plus de vingt ans, rapporte Le Figaro avec un CAC 40 qui s’est envolé de près de 30%.

Le record de septembre de l’an 2000, « établi juste avant l’explosion de la bulle internet, a même été battu le mois passé ».

Pas de surprises, ce sont encore « les secteurs du luxe et de la finance » qui affichent les meilleures performances.

La Bourse de Paris fait d’ailleurs mieux que Wall Street et ses concurrentes européennes.

Wall Street, où le S&P 500, l’indice phare basé sur 500 grandes sociétés a tout de même « inscrit un nouveau record à 70 reprises au cours des 12 derniers mois », précise Les Échos.

Et si Martin Hirsch s’inquiétait tout à l’heure pour l’hôpital, qu’on se rassure là encore : « malgré les incertitudes liées à la pandémie », en matière boursière selon Le Figaro, « les analystes se montrent confiants pour les mois à venir ».

Le boom des ventes de livres

revue de presse française - À la Une une présidentielle encore bien incertaine
revue de presse française – À la Une une présidentielle encore bien incertaine

Un effet de la pandémie justement, les livres ont eux aussi la cote. « Une vague peut en cacher une autre, mais celle-ci a quelque chose de réjouissant », pour La Croix. « Le Livre, super-héros du confinement », titre le quotidien catholique.

Les ventes ont connu « une croissance historique en 2021 ». D’abord « fragilisés par la pandémie », les libraires ont finalement constaté « la venue d’un jeune public », attiré par les mangas.

La Croix nous parle d’un raz de marée, et ça change en effet du raz de marée Omicron dont nous parle aussi Le Monde encore aujourd’hui.

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Plus 19% pour les ventes de livres en 2021, relate La Croix. Les ventes de mangas, elles, « ont plus que doublé, atteignant 50 millions d’exemplaires ».

Alors, pour La Croix, « si la France broie du noir », au moins « elle lit ». Il reste donc « encore un peu de place pour le verbe et l’imaginaire », estime le journal.

« Avis aux déclinistes de tout poil » nous dit-il, « à l’approche de la rentrée littéraire, on se dit qu’un pays qui compte plus de 3 000 libraires indépendantes – et qui en ouvre encore – ne peut être tout à fait perdu ».

Bruno Le Maire, ce « héros romanesque »

Ce « héros romanesque chez Houellebecq », c’est ainsi que Le Monde présente Bruno Le Maire aujourd’hui.

« Lui-même homme de plume », le ministre de l’Économie ne cache visiblement pas « sa fierté d’avoir inspiré à l’écrivain un des personnages de son dernier roman », à paraître le 7 janvier.

En pleine campagne présidentielle, c’est un peu « l’autre rentrée » de Bruno Le Maire.

Il avait d’ailleurs, lit-on, « les joues encore plus roses qu’à l’ordinaire » quand Le Monde l’a rencontré à Bercy pour en parler.

C’est mignon, et qu’importe que le personnage de Houellebecq « ait rompu avec sa femme après vingt-cinq de mariage ou qu’une étrange vidéo pirate mime sa décapitation », car c’est un « type bien » ce personnage, affirme Bruno Le Maire.

Et surtout il est« présidentiable », souligne Le Monde. Oui, c’est un roman, cela reste de la fiction.

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