đŽDIRECT ] Confrontation Adji Sarr- Ousmane Sonko Consulter. Câest la guerre des mots, entre les avocats des deux parties. Le face Ă face entre le leader de Pastef et lâex masseuse vient de prendre fin. Les deux protagonistes de lâaffaire qui tient en haleine le SĂ©nĂ©gal depuis prĂšs de deux ans ont passĂ© huit tours dâhorloge dans le bureau du Doyen des Juges dâinstruction, Oumar Maham Diallo.
Table des matiĂšres
Confrontation Adji Sarr- Ousmane Sonko Ă revire 100%
La confrontation entre Adji Sarr et Ousmane Sonko a eu lieu hier, devant le doyen des juges. Les deux protagonistes nâont pas voulu rĂ©pondre aux questions des avocats.
Ă quelques heures de la confrontation entre la jeune masseuse Adji Sarr et le leader de Pastef Ousmane Sonko, les avocats des deux parties, Ă savoir Mes El Hadj Diouf et CirĂ© ClĂ©dor Ly sâoffrent dĂ©jĂ un duel verbal.
En effet, les avocats de Sonko estiment que la confrontation est prĂ©cipitĂ©e. De lâautre cĂŽtĂ©, les conseillers dâAdji Sarr Ă©voquent une confrontation qui est venue Ă son heure.
« Si les gens-lĂ ont peur dâĂȘtre confrontĂ© Ă Adji Sarr, câest leur problĂšme. Il ne faut pas quâils viennent nous raconter des histoires soi-disant que câest une confrontation prĂ©cipitĂ©e.
Sâils ont peur de la vĂ©ritĂ©, en tout cas pas nous, car nous sommes sereins. Je ne comprends pas pourquoi ils disent que le doyen des juges accĂ©lĂšre les choses, dâautant plus que tous ceux qui doivent ĂȘtre entendus dans le fond du dossier lâont Ă©tĂ©.
Il ne restait que les principaux protagonistes, les acteurs du jeu qui sont Adji Sarr et Ousmane Sonko.
Il appartient au juge seul de dĂ©rouler sa procĂ©dure et de dire qui il veut entendre. Câest Adji Sarr et Ousmane Sonko, les deux seuls concernĂ©s par lâaffaire du viol. Câest lâheure dâĂ©lucider la vĂ©ritĂ© et le juge a bien fait de les convoquer en confrontation.
OĂč est le problĂšme ?
Ils sont les concernés », dixit Maßtre El Hadj Diouf, le défenseur de la masseuse du Sweet Beauté sur les ondes de la Rfm.
Dans le camp dâen face, son collĂšgue MaĂźtre CirĂ© ClĂ©dor Ly, lâun des dĂ©fenseurs de Sonko, dĂ©plore une confrontation bien avant lâheure.
« Si le juge dâinstruction nâorganisait pas une confrontation du point de vue procĂ©dural et que tout le monde connaĂźt la position du parquet, câest une façon, pour le juge dâinstruction, de barrer certainement la route au parquet.
Il y a aussi que dans ce dossier, toutes les personnes qui ont Ă©tĂ© citĂ©es nâont pas Ă©tĂ© entendues dans le fond.
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Je pense que toutes les personnes impliquĂ©es devraient ĂȘtre entendues. Tout le monde comprend que dans cette affaire, au-delĂ de la recherche dâune vĂ©ritĂ©, il y a lâinclusion dâune politique dans le champ judiciaire », fustige lâavocat sur les ondes de la Rfm.
Ă prĂ©ciser que lâaffaire Adji Sarr-Ousmane Sonko nâest pas sans consĂ©quence, puisquâen mars 2021, 14 personnes y ont perdu la vie dans des manifestations de soutien au leader de Pastef, sans compter les dĂ©gĂąts matĂ©riels.
Toutefois, il faut signaler que le leader de lâopposition, Ousmane Sonko, qui avait lâhabitude de sâexprimer Ă la veille de chaque convocation, nâa pas pipĂ© mot cette fois-ci.
Adji Sarr brise le silence Ă la Confrontation avec Sonko
Une confrontation qui aurait occasionnĂ©, par moment, quelques incidents, selon les proches dâOusmane Sonko.
Ces derniers ont affirmĂ©, en dĂ©but de matinĂ©e, que le magistrat instructeur ne disposait pas du procĂšs-verbal de lâenquĂȘte prĂ©liminaire. Ce qui aurait entraĂźnĂ© une suspension dâaudience de trente minutes.
Elle a fait figure dâinvitĂ©e surprise ce lundi Ă la place du Souvenir. CâĂ©tait lors dâune rencontre prĂ©sidĂ©e par la ministre de la femme sur l' »activisme pour lâĂ©limination de la violence Ă lâĂ©gard des femmes et des filles ».
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DÚs son arrivée, sous escorte de ses 2 gardes du corps, Adji Sarr a attiré presque toutes les attentions et caméras de son cÎté.
Suffisant pour que la modĂ©ratrice, puis la ministre de la Femme montent au crĂ©neau pour les remettre les choses Ă lâordre: « restons concentrĂ©es et Ă©coutons avec respect les intervenantes ».
InterpellĂ©e sur son face Ă face avec Sonko, prĂ©vu ce mardi au bureau du doyen des juges, lâex masseuse rĂ©pond avec force: « oui, je suis prĂȘte ».
Ousmane Sonko se prononce et annonce le manque de preuve⊠aprés sa confrontation avec Adji Sarr
Le face-Ă -face tant attendu entre Adji Sarr et Ousmane Sonko a finalement eu lieu dans le bureau du doyen des juges.
Pour la circonstance, le tribunal a Ă©tĂ© placĂ©, hier, sous haute surveillance. Tous les points dâaccĂšs Ă©taient filtrĂ©s.
Seuls les journalistes et les agents du palais de Justice pouvaient circuler. En dehors de forces de lâordre et des journalistes qui se trouvaient sur le parking qui fait face au temple de ThĂ©mis, il nây avait personne dans les parages. Le calme rĂ©gnait sur les lieux.
Toutefois, contrairement Ă ce que lâon attendait, les deux parties nâont pas rĂ©pondu Ă toutes les questions, lors de la confrontation. Et les deux camps se rejettent la faute.
Premiere reaction de Adji Sarr aprés la confrontation
Selon lâun des avocats de la plaignante, en lâoccurrence Me Abdou Dialy Kane, il nây a pas eu une vĂ©ritable confrontation.
Ce, dans la mesure oĂč, dit-il, Ousmane Sonko a refusĂ© de rĂ©pondre aux questions du procureur de la RĂ©publique, mais Ă©galement aux questions des avocats de la dĂ©fense.
ââPar voie de consĂ©quence, il y a eu un nouvel interrogatoire et non une confrontationââ, a poursuivi Me Kane. Qui nâa pas voulu en dire plus sur les dĂ©bats, car il nâest pas de ceux qui violent le secret de lâinstruction.
Me Kouressy Ba : ââLa montagne a couchĂ© dâune souris mort-nĂ©eââ
ConstituĂ© pour dĂ©fendre Ousmane Sonko, Me Kouressy Ba, sans gants, a fustigĂ© lâattitude de la partie civile qui, selon lui, nâa pas Ă©tĂ© en mesure de brandir des preuves de ses accusations.
ââLa partie civile nâest pas seulement lĂ pour demander des dommages et intĂ©rĂȘts, une indemnisation ; elle participe Ă lâaccusation. Câest une partie poursuivante au procĂšs.
On attendait une partie qui a criĂ© partout quâelle Ă©tait pressĂ©e dâen dĂ©coudre avec lâinculpĂ©. Elle a criĂ© partout quâelle dĂ©tenait des preuves. En lieu et place, la montagne a couchĂ© dâune souris mort-nĂ©eââ, a fulminĂ© Me Ba.
Tout en se fĂ©licitant de la cohĂ©rence de son client, Me Ba sâest dĂ©solĂ© de la posture de la plaignante qui a refusĂ© de rĂ©pondre Ă leurs questions.
La mĂȘme posture qui a Ă©tĂ© pourtant adoptĂ©e par Ousmane Sonko qui nâa pas voulu rĂ©pondre au procureur et aux avocats de la partie adverse. Attitude que lâavocat trouve normale, car son client estime que le parquet fait partie du complot ourdi contre sa personne.
Il en est de mĂȘme pour Me El Hadj Diouf contre qui la robe noire annonce que son client a formulĂ© trois plaintes. ââIl considĂšre quâil nâa pas la lĂ©gitimitĂ© dâexercer. En consĂ©quence, il ne va pas rĂ©pondreââ, a expliquĂ© Me Ba.
Me Ousseynou Ngom : ââCe quâon attend, câest un non-lieu. Câest un dossier videââ
Maitre Ousseynou Ngom, qui renseigne quâaucune preuve nâa Ă©tĂ© Ă©tablie par la plaignante sur ses accusations, estime que le non-lieu reste la seule option. ââLes preuves nâont pas Ă©tĂ© sorties. Elle a gardĂ© le silence face aux questions.
On sâest Ă©tonnĂ©, il nây a pas de vidĂ©o, ni dâaudio. Câest Sonko qui devait avoir cette posture. Ce quâon attend, câest un non-lieu.
Câest un dossier vide. Le certificat mĂ©dical a blanchi notre client. Il nây a pas eu dâaltercationââ, soutient Me Ngom.
Me El Hadj Diouf : ââLes preuves ne seront pas divulguĂ©es dans la presseââ
La rĂ©ponse de Me El Hadj Diouf, avocat dâAdji Sarr, aux reproches des conseils de Sonko, nâa pas tardĂ©.
DâaprĂšs lui, les preuves ne seront pas divulguĂ©es dans la presse. NĂ©anmoins, il prĂ©cise que sa cliente a refusĂ© de rĂ©pondre aux questions de la dĂ©fense, parce que Sonko en a fait de mĂȘme.
Il salue la ââsĂ©rĂ©nitĂ©ââ dont a fait preuve Adji Sarr, depuis le dĂ©but de la procĂ©dure.
Adji Sarr : ââJe nâai jamais dit que jâĂ©tais enceinteââ
La jeune dame, quant Ă elle, nâa pas apprĂ©ciĂ© la posture dâOusmane Sonko. A lâen croire, celui-ci nâest pas lâhomme quâelle a lâhabitude de voir.
ââJâai Ă©tĂ© déçue, parce que Sonko nâa pas voulu rĂ©pondre aux questions de mes avocats. Câest pourquoi, moi aussi, je nâai pas voulu rĂ©pondre Ă leurs questions.
Ce nâest pas le Ousmane que jâavais lâhabitude de voir. On nâa Ă©changĂ© aucun mot. Il a prĂ©fĂ©rĂ© garder le silenceââ, a-t-elle dĂ©clarĂ©. Sur sa supposĂ©e grossesse, la plaignante a rĂ©pondu : ââJe nâai jamais dit que jâĂ©tais enceinte.ââ