Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a remis mardi une enveloppe de 97 millions de FCFA à 18 groupes de recherche dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a-t-on appris.

’’Dans le contexte actuel marqué par la propagation de la Covid-19, l’engagement de la communauté universitaire est fortement attendu’’, a rappelé Cheikh Oumar Hanne lors de la cérémonie de remise de ces chèques.

Dans son discours dont l’APS a obtenu copie, M. Anne dit avoir ’’engagé fortement toutes les structures de (son) Département pour apporter des réponses scientifiques à la lutte contre cette pandémie qui frappe (la) planète’’.

Il a rappelé que dés le départ, son ministère s’est engagé ‘’pour un bon plan de résilience avec le ministère de la Santé’’.

’’En plus de la qualité de leur forte présence dans toutes les structures de lutte contre la pandémie, les professeurs et étudiants, ont participé à l’animation des groupes thématiques créés au sein de (son) Département, à travers des panels, des émissions de sensibilisation et de vulgarisation et surtout des appels à projet lancés’’, a-t-il salué.

97 millions de francs alloués à chercheurs sur Coronavirus

Le ministre dit avoir mobilisé, pour le financement des différentes activités, ‘’des ressources internes de l’ordre de 205 000 000 FCFA’’.

Après l’évaluation des propositions reçues et à l’arbitrage par rapport aux ressources disponibles, il a remis ce mardi à 18 groupes de recherche une enveloppe de 97 000 000 FCFA.

Cheikh Oumar Anne a annoncé que les 108 000 000 FCFA restants ‘’serviront, dans les mêmes conditions de sélection, à financer d’autres équipes de recherche’’.

Il a également annoncé que son ministère comptait mettre en place, dans les plus brefs délais, un Observatoire des Sciences et des Technologies regroupant universitaires de toutes disciplines et autres experts.

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’’L’appropriation et la transmission des connaissances trouvent comme cadre idéal les laboratoires de recherche’’, a dit le ministre, soulignant que ‘’la résilience se passera nécessairement, dans nos universités, par une formation de toutes les catégories de ressources humaines utiles pour une santé globale’’.

Selon lui, ’’les besoins du Sénégal s’estiment aujourd’hui, en termes de personnel d’ici les 4 ans à venir, à plusieurs milliers de médecins et de personnel paramédical’’.

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