Avant de démissionner, le chef de l’État prendra des « mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’État durant la période de transition », annoncent les médias algériens, citant un communiqué de la présidence du pays.

Sa démission aura lieu « avant le 28 avril 2019 », date à laquelle son mandat arrivera à expiration. Début mars, il a annoncé avoir renoncé à briguer un 5ème mandat.

M. Bouteflika avait reporté la présidentielle prévue le 18 avril et proposé de remettre ses pouvoirs à un successeur élu à l’issue d’une conférence nationale.

Début février, M. Bouteflika avait manifesté l’intention de se présenter à l’élection présidentielle qui était initialement fixée au 18 avril prochain.

Mais les Algériens sont descendus dans la rue, semaine après semaine, depuis le 22 février, pour s’opposer à sa candidature.

M. Bouteflika a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2013. Et depuis lors, il se rend souvent à l’étranger pour des raisons médicales.

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Plusieurs proches du chef de l’État ont pris leur distance avec lui. Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, a déclaré que son départ du pouvoir était la solution à la crise.

Selon la Constitution, le président du Conseil de la nation, la chambre haute du Parlement, Abdelkader Bensalah, 77 ans, doit assurer un intérim de 90 jours au maximum, en cas de démission du chef de l’État.

Au cours du week-end, la présidence a annoncé un remaniement ministériel majeur. Selon la télévision d’État, 21 des 27 ministres du pays ont été remplacés.

Ce gouvernement a été constitué une vingtaine de jours après la nomination, le 11 mars, du Premier ministre Noureddine Bedoui.

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