En difficulté ces dernières années, le Paraguay vient tout juste de changer de sélectionneur. Pas l’idéal pour préparer cette Copa America.

Qu’elle semble loin l’époque où le Paraguay était quart de finaliste de la Coupe du Monde. C’était en 2010, en Afrique du Sud.

Depuis, l’Albirroja n’est pas parvenue à se qualifier pour les deux éditions suivantes (Brésil et Russie).

Copa America 2019 : Le Paraguay, en reconstruction 1

Capitale : Asuncion
Surnom : Albirroja
Sélectionneur : Eduardo Berizzo
Palmarès : Copa America (1953 et 1979)

Copa America 2019 : Le Paraguay, en reconstruction 2

Sur la scène continentale, le récent bilan est tout aussi décevant. Après avoir été finalistes de la Copa America en 2011 et demi-finalistes en 2015, les Paraguayens n’ont pas passé la phase de poules lors de la dernière édition.

Pire, ils ont terminé derniers de leur groupe (USA, Colombie et Costa Rica) avec un seul petit point glané et un seul but inscrit en 3 matchs.

C’est donc sans réelles certitudes que les Guarani se présentent au Brésil. D’autant qu’Eduardo Berizzo, l’actuel sélectionneur, vient tout juste d’arriver à la tête de l’équipe paraguayenne.

L’Argentin, passé notamment par le Celta et Séville, est venu remplacer en février dernier Osorio qui a quitté son poste pour raisons personnelles.

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En moins de quatre mois, Berizzo n’a pas encore trouvé la formule magique et cherche toujours son équipe type. Celui qui a été l’adjoint de Bielsa avec le Chili a dirigé pour l’heure trois matchs des Guarani.

Trois rencontres lors desquelles il a aligné trois « onze » différents, soit plus de 30 joueurs testés. Résultat deux défaites (Pérou et Mexique) et un nul (Honduras) pour le Paraguay qui n’a plus gagné en amical depuis novembre 2014 (15 matchs) !

Pas de quoi inquiéter Berizzo qui demande du temps pour métamorphoser l’Albirroja. Longtemps basé sur un jeu défensif et de contres, le Paraguay a entamé sa mue. 

Le tacticien argentin aimerait en faire une équipe plus joueuse avec des éléments techniques comme Almiron et Derlis Gonzalez. Pour l’heure, on voit surtout une équipe en reconstruction, un peu brouillonne et qui cherche ses marques.

Le principal objectif restant la qualification pour le prochain Mondial, le Paraguay tentera tout de même de faire bonne figure lors de cette Copa. Mais la tâche s’annonce compliquée dans ce groupe B, plutôt relevé (Argentine, Colombie et Qatar).

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Miguel Almiron fait partie de cette nouvelle génération qui donne un visage différent à cette équipe paraguayenne. Pas très grand (1m74) et surtout frêle, il rompt avec les standards des Guarani.

Le milieu de terrain compense ses carences physiques par sa technique et sa vivacité. Mais son gabarit a un temps été un frein dans sa carrière. Voilà pourquoi le joueur de 25 ans a un parcours atypique.

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Peu utilisé par Cerro Porteno, Almiron quitte son pays natal à 21 ans, direction Lanus (Argentine). Mais c’est finalement en MLS qu’il explosera. Arrivé en 2016 à Atlanta, le Paraguayen y réalise deux belles saisons.

Avec 13 buts et 16 passes en 37 matchs, il contribuera au premier titre de l’histoire de la franchise de Géorgie. Des prestations qui ne sont pas passées inaperçues en Europe.

En janvier dernier, le natif d’Asuncion rejoint Newcastle pour environ 24 millions d’eurosdevenant le plus gros transfert issu de la MLS.

Avec les Magpies, Almiron dispute 10 matchs avant de se blesser le 20 avril. Touché aux ischios, on craint un temps pour sa participation à la Copa. Mais grâce à un rétablissement éclair, l’Albirroja pourra compter sur lui.

Une bonne nouvelle pour Berizzo qui aime le profil du gaucher. Doté d’une bonne vista et d’une belle qualité de passe, il devrait être le métronome des Guarani. Un atout de poids pour ce Paraguay new-look.

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