Le XIXe siècle marque l’essor de la bourgeoisie. Cette nouvelle classe sociale cherche à adopter le mode de vie de l’aristocratie en achetant des maisons à la campagne pour y passer des vacances. Les enfants de l’aristocratie et de la bourgeoisie rejoignent donc leurs parents à la campagne notamment pour chasser. Les vacances scolaires duraient alors du 15 août au 1er octobre.

Il n’existait pas encore de vacances intermédiaires car la majorité des enfants étaient internes et les déplacements prenaient trop de temps. Les écoliers disposaient seulement de 6 jours de semaines de vacances à Pâques afin de laisser les familles célébrer cette fête religieuse.

Tout au long du XIXe siècle les vacances scolaires vont avancer dans le temps pour débuter ainsi les premiers jours d’août. Les recteurs disposaient alors de 8 jours de congés à donner aux élèves quand ils jugeaient bon dans l’année scolaire.

En 1925, deux semaines de vacances apparaissent à Pâques et à Noël.

Durant le Front Populaire (élu en 1936), une nouvelle coupure apparaît à la Toussaint et à Mardi gras. C’est le début des vacances d’automne et d’hiver.

En 1959, les vacances d’été sont avancées au 1er juillet pour s’achever mi-septembre.

En 1972, pour développer le tourisme dans les stations de sport d’hiver sont instituées les vacances d’hiver ainsi que le zonage A.B.C. Cela permet ainsi de développer l’économie et de limiter les embouteillages.

En 1983 les vacances d’été sont réduites à deux semaines afin de développer les vacances intermédiaires. Le rythme de 7 semaines de cours/2 semaines de vacances est conseillé par tous les spécialistes de l’enfance mais n’est pas toujours mis en application en raison de la pression des différents acteurs touristiques du pays.

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