Revue de presse du 28 juillet 2020 : Les quotidiens toujours émus par le décès de Babacar Touré

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Le décès de Babacar Touré toujours en émotion dans les quotidiens. Les quotidiens traitent principalement des adieux de la presse et de la nation au défunt président fondateur du groupe Sud Communication Babacar Touré, décédé dimanche à Dakar et inhumé lundi à Touba.

« BT, à jamais », affiche Sud Quotidien, le journal du groupe du même nom qu’il a lancé en 1986, lequel va ensuite compter un quotidien de grande référence et une radio avec une très forte audience au Sénégal.

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« Des journalistes, des proches collaborateurs, des hommes politiques, des autorités religieuses et coutumières, des officiels, sans parler de la famille biologique du journaliste lui-même ont rendu hommage (…) » au défunt, lundi, lors de la levée du corps, à l’hôpital Principal de Dakar, écrit Sud Quotidien.

Selon le journal, à cette occasion, les témoignages étaient « unanimes sur la grandeur de l’homme qui repose désormais à Touba », cité religieuse du centre du Sénégal, capitale de la confrérie mouride.

« Babacar Touré repose désormais à Touba », titre sobrement Vox Populi, de nombreux quotidiens retenant surtout l’ultime hommage de la nation à celui qui était considéré comme une éminente figure de la presse sénégalaise, doublée d’un homme d’influence et de réseaux.

Le décès barre la Une du tabloïd Tribune (« L’ultime hommage de la nation à Babacar Touré »), Enquête (« L’hommage à un géant »), L’As (« Les derniers hommages rendus à un médiateur de l’ombre »), les quotidiens sont unanimes au moment d’évoquer la dimension jugée exceptionnelle de Babacar Touré.

« Le grand BT qui s’est toujours battu aux cotés des populations a réussi à casser la monotonie pour égayer nos jours et nos nuits par toutes ces voix mises à l’emploi à Sud FM, un groupe de presse et centre de formation des jeunes journalistes. Beaucoup en sont sortis, d’autres y sont venus en ayant subi leur formation ailleurs », écrit le billettiste de Tribune.

Enquête relève : « Discret dans la vie comme dans le décès, l’œuvre de ce pionnier de la presse privée sénégalaise a parlé pour lui, hier, de l’hôpital Principal de Dakar à la ville sainte de Touba où il repose à jamais ».

Le décès de Babacar Touré toujours dans les quotidiens

L’As relaie les hommages qui « fusent de partout », pour saluer « la mémoire d’un journaliste chevronné qui a fortement contribué à la consolidation de la démocratie sénégalaise et à l’éclosion d’une presse libre ».

« Florilège d’hommages (…) », « pour un homme d’une dimension exceptionnelle », note Le Témoin quotidien. « Adieux émouvants à une figure emblématique de la presse », mentionne Le Soleil, lequel évoque par ailleurs le leadership « incontestable » de ce « professionnel aguerri ». « Un talent achevé doté d’une grande générosité », insiste le journal.

Le groupe Sud Communication en tout cas, « perd le nord » et « perd sa boussole », indique le quotidien Kritik’. Le journal Le Quotidien de rappeler que Babacar Touré « était aussi une voix qui compte dans le monde mouride ». Il « avait une relation particulière » avec le khalife général actuel de cette confrérie, Serigne Mountakha Mbacké, qui a « choisi l’emplacement de la tombe où repose le fondateur de Sud ».

L’Observateur lève le voile sur les affaires conclues par ce « médiateur de l’ombre », qui « emporte avec lui beaucoup de secrets…d’Etat » et dont les actions auront « participé à la pacification du milieu socio-politique au Sénégal ».

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« Le syndicalisme, l’autre facette de Babacar Touré », signale de son côté Walfquotidien, pour conclure et boucler la boucle de l’évocation d’une vie qui aura été utile.

« Plus qu’un journaliste et patron de presse, renseigne le journal, Babacar Touré est aussi un syndicaliste soucieux du bien-être des journalistes et des techniciens des médias. Il est membre du premier syndicat de journalisme au Sénégal : le SYNPIS ».

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