L’ancienne star du X Stormy Daniels a déclaré dimanche à la télévision américaine avoir été menacée physiquement en 2011 pour qu’elle ne dise rien de sa relation supposée avec Donald Trump.

Des semaines que les Américains rêvaient de l’entendre. Dimanche 25 mars, Stéphanie Cliffords, plus connue sous son nom d’ancienne actrice de films pornographiques Stormy Daniels, s’est confiée pour la première fois à la télévision américaine.

Elle a déclaré avoir été menacée en 2011 pour qu’elle ne dise rien de sa relation supposée avec Donald Trump, l’actuel président des États-Unis.

Stephanie Clifford a expliqué dans l’émission « 60 Minutes », diffusée sur la chaîne CBS, qu’elle se rendait à un cours de fitness en compagnie de son enfant lorsqu’un homme, qu’elle ne connaissait pas, s’est approchée d’elle sur le parking attenant.

« Il s’est approché de moi et m’a dit : ‘Laisse Trump tranquille. Oublie ce qu’il s’est passé’. Il s’est alors penché, a regardé ma fille et a dit : ‘C’est une jolie petite fille. Ce serait dommage que quelque chose arrive à sa maman’. Puis il est parti », a raconté l’ex-actrice de 39 ans.


Ni Stephanie Clifford, ni son avocat Michael Avenati, n’ont souhaité dire s’ils disposaient de messages ou de documents permettant de prouver leur récit.

Un versement de 100 000 euros en 2011

Dans une interview accordée en 2011 à l’hebdomadaire In Touch, Stephanie Clifford avait prétendu avoir eu en 2006 une liaison avec Donald Trump qui aurait duré plusieurs mois. L’actuel président des États-Unis a démenti.

Le mois dernier, un des avocats de Donald Trump a annoncé avoir versé sur ses propres deniers 130 000 dollars (100 000 euros) à l’actrice lors de la campagne présidentielle de 2016. Michael Cohen, évoquant une « transaction privée », n’a pas expliqué pourquoi il avait effectué ce versement ni si Donald Trump en avait été informé.

Dans une lettre qu’elle lui a adressé au début du mois, Stephanie Clifford propose de reverser cette somme sur un compte bancaire qui serait désigné par Donald Trump afin, dit-elle, d’être déliée d’une clause de confidentialité qu’elle a signée en octobre 2016. Cohen a ignoré sa proposition.

« Je me suis sentie intimidée et même brutalisée. Je ne savais pas quoi faire. Alors je l’ai signée », a dit l’ancienne actrice dimanche à propos de la clause de confidentialité.

Avec Reuters

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici