Au Mali, 2 policiers et 1 gendarme tués dans une attaque dans l’ouest. Les forces de sécurité anti-émeute du Mali se battent en courant avec un militant de l’opposition lors d’une marche interdite à Bamako, le 2 juin 2018. Deux policiers et un gendarme maliens ont été tués mardi dans l’attaque d’un poste de contrôle dans l’ouest du Mali, pays confronté à des violences djihadistes, a appris l’AFP de source administrative.
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2 policiers et 1 gendarme tués dans une attaque dans l’ouest
L’attaque est survenue à l’entrée de Nara, capitale de la région éponyme située près de la Mauritanie, a affirmé à l’AFP un responsable du gouvernorat. Le poste de contrôle attaqué réunissait des éléments de la police, de la gendarmerie et de la douane.
L’assaut a été mené mardi après-midi par des « djihadistes présumés » et a été repoussé par les Forces de défense et de sécurité (FDS), a indiqué une source policière. »Une quinzaine d’assaillants » ont été « neutralisés » lors de l’attaque, selon la même source policière.
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L’armée malienne a par ailleurs annoncé dans un communiqué avoir mené dans la nuit de lundi à mardi « une opération spéciale » contre un « groupe armé terroriste » dans le secteur de Korientzé, dans la région de Mopti (centre).
Des fusils d’assaut AK-47, des lance-roquettes antichar et des talkies-walkies
« 30 terroristes » ont été « neutralisés » lors de cette opération et des matériels récupérés dont des fusils d’assaut AK-47, des lance-roquettes antichar et des talkies-walkies, a précisé l’armée. Une autre « action de fouille » a été menée à NGorodia, dans le secteur de Korientzé, avec « quatre terroristes neutralisés », a-t-elle ajouté.
Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation djihadiste et à une grave crise à la fois sécuritaire, politique et humanitaire. Partie du nord, la violence touche surtout le centre et l’est du pays et s’est depuis étendue aux Burkina Faso et Niger limitrophes.
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