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Toutes les technologies de disques optiques se déclinent en versions inscriptibles (R pour Recordable, en anglais) et même réinscriptibles (RW pour ReWritable).

On parle de « gravure » lorsque les données sont écrites sur le disque.

En réalité, le terme n’est pas approprié, puisque, pour inscrire des données sur le disque, le laser vient brûler une couche de colorant photosensible superposée à la couche métallique.

Chauffé à 250 °C par le laser, le colorant devient opaque et crée, de fait, l’équivalent des alvéoles que l’on retrouve sur les disques gravés.

Pour les disques réinscriptibles, c’est l’intensité du faisceau laser qui va décider si le disque est lu, écrit ou effacé. Sur le disque, deux couches supplémentaires sont ajoutées.

La couche enregistrable est composée d’un alliage mêlant indium, antimoine, argent et tellurium.

Cette couche peut changer d’état selon la température à laquelle le laser va la chauffer.

Ainsi, en passant brutalement de 600 à 200 °C, les atomes du matériau se dispersent et se figent immédiatement.

À l’endroit de ce point de chauffe, la lumière du laser ne sera pas réfléchie lors de la lecture.

En revanche, lorsque la couche est chauffée à 200 °C, les atomes créent un cristal et permettent à la lumière du laser de passer.

Pour effacer tout ou partie du disque, la couche est chauffée à plus de 200 °C, puis, en baissant la température, les atomes viennent reconstituer une surface cristalline réfléchissante.

 

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