Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

Tshisekedi dénonce avec la dernière énergie les Abus sexuels d’agents de l’OMS en RDC et par la même occasion appelle à une collaboration judiciaire «franche».

Abus sexuels d’agents de l’OMS en RDC

Le président congolais Félix Tshisekedi appelle à une collaboration judiciaire « franche » entre les instances nationales congolaises et les instances internationales pour « faire toute la lumière » sur les violences sexuelles commises par des agents de l’Organisation mondiale de la santé en République démocratique du Congo, entre 2018 et 2020, lors de la riposte contre l’épidémie d’Ebola.

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Tshisekedi appelle à une collaboration judiciaire «franche»

Après la publication d’un rapport indépendant confirmant cette semaine que 21 des 83 cas d’exploitation et d’abus sexuels étaient le fait d’employés de l’Organisation onusienne, le président Tshisekedi a exprimé son « indignation », « condamné des faits ignobles », mais a tout de même « salué le courage » de l’OMS pour avoir dénoncé publiquement ces crimes commis par ses agents, a indiqué le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya après le Conseil des ministres du 1er octobre.

La région de Tessalit au Mal
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Les pays donateurs haussent le ton

Les pays donateurs dénonçaient depuis des mois la lenteur de l’enquête et le manque de transparence de l’OMS sur les violences sexuelles.

Cette fois, ils tapent du poing sur la table. États-Unis, Union européenne, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Norvège et Royaume-Uni signent une déclaration commune dans laquelle ils se disent « horrifiés » et s’étonnent que de tels actes n’aient été signalés « ni à la direction de l’OMS ni aux pays membres ».

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Ils exigent « l’engagement total de l’organisation internationale et de ses dirigeants pour parvenir à un de tolérance zéro envers l’exploitation et les violences sexuelles ».

Faute de résultats, la Commission européenne menace de couper les vivres à l’OMS. L’UE ainsi que tous les pays donateurs exigent aussi que la justice soit rendue en faveur des victimes.

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