L’ambassadeur américain au Malawi a été contraint de quitter précipitamment le siège du principal parti d’opposition alors que la police avait tiré des gaz lacrymogènes.

La police tirait des gaz lacrymogènes sur des manifestants qui manifestaient à l’extérieur lors de l’élection présidentielle du 21 mai contre les fraudes électorales présumées.

La police lourdement armée a encerclé les bureaux du principal parti d’opposition du Parti du Congrès du Malawi (MCP), où l’ambassadeur rendait visite au chef de l’opposition, Lazarus Chakwera.

« C’était mon appel d’adieu et je vous disais merci pour votre amitié et pour le rôle important qu’il a joué pour le Malawi au cours des quatre années et demie passées au Malawi », a déclaré l’ambassadrice des États-Unis, Virginia Palmer, à l’AFP.

« Au moment où nous terminions la réunion, des pierres ont apparemment été jetées et la police a répondu par des gaz lacrymogènes.

« Il y avait des gaz lacrymogènes qui volaient autour mais mes agents de sécurité sont venus et nous avons procédé sans incident. »

Peter Mutharika a été nommé vainqueur de l’élection présidentielle, mais l’opposition refuse de reconnaître les résultats et organise des manifestations à l’échelle nationale.

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