Le ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME, Alioune Sarr a indiqué, mardi à Dakar, que la a zone de libre échange économique continentale africaine (ZLECA) peut « constituer une opportunité » pour les entreprises nationales.
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La ZLECA, riche d’un marché de 1,2 milliards d’habitants dans un continent qui a connu ces dernières années une augmentation des exportations peut « constituer une opportunité » pour les entreprises nationales, a dit Alioune Sarr.
Le ministre qui présidait un atelier de sensibilisation des journalistes sur les négociations relatives à la mise en place de la ZLECA a laissé entendre que « pour le Sénégal, nos exportations sont passées de 39, 27% en 2011, à 42,71% en 2015 et 43% en 2016 ».
Convoquant les conclusions d’études menées en 2017 sur l’économie sénégalaise, M. Sarr a estimé que la ZLECA va permettre également « l’accroissement du volume des échanges et l’amélioration du niveau de vie des populations ».
Il s’agit, à travers la mise en oeuvre de la ZLECA, de prendre en charge les entraves à la libre circulation des biens et des services par un mécanisme d’élimination des barrières non tarifaires et la facilitation du commerce et du transit, a-t-il fait noter.
A cela s’ajoute, a relevé Alioune Sarr, « la prise en compte de l’importance du potentiel en matière de commerce et de services, avec une contribution du produit intérieur but (PIB), à hauteur de 60% et de la valeur ajoutée de 70,5% sur la base des données de ANSD (agence nationale de la statistique et de la démographie) ».
Il en est de même pour la promotion des investissements au niveau continental surtout dans les infrastructures, l’innovation dans le cadre de la propriété intellectuelle et le renforcement de la compétitivité par des règles claires et saine en matière de concurrence dans ma seconde phase pour la façon membres de ce marché commun.
« C’est une mise en œuvre effective de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), devant permettre à tous les pays africains, de tirer profit des opportunités qu’offre à notre continent la ZLECA qui demeure une opportunité pour notre pays, qui réalise plus de 43% de ses exportations sur le continent », a souligné Alioune Sarr.
« Dès le début des négociations, une étude d’impact a été réalisée par les services du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, sur les différents secteurs de l’économie », a-t-il fait savoir.
Cette formation entre dans le sillage d’une vaste campagne de sensibilisation notamment les visites auprès des entreprises exportatrices ou importatrices ou, susceptibles de l’être, en vue de les sensibiliser sur l’importance de la zone de libre échange continentale, a indiqué le ministre.
« Compte tenu du rôle majeur des médias dans la libre circulation et la dissémination de l’information, nous avons jugé utile de vous figurer parmi les premiers acteurs à rencontrer » a-t-il dit.
Selon M. Sarr, des « chantiers importants » inscrits sur la feuille de route de l’UA pour la période 2018-2019, porteront sur la finalisation de la première phase des négociations par la préparation des listes de concession pour le commerce des marchandises, des listes d’engagement et des protocoles en matière de service et de commerce et sur les règles d’origine.
La seconde phase portera sur des questions relatives à la concurrence, à l’investissement et au droit de propriété intellectuelle dont le démarrage est prévu au moins de septembre 2018 et sera conclu avant 2020.