Le Bureau de mise à niveau veut booster les filières textiles et chimiques du Cameroun

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Le Bureau de mise à niveau (BMN) des entreprises a organisé ce lundi 15 novembre un atelier de restitution des études de faisabilité pour la mise en place d’un centre technique de la chimie et d’un centre technique du textile.4

Bureau de mise à niveau veut booster les filières textiles et chimiques du Cameroun

Depuis 10 ans, le Cameroun s’est engagé dans un processus d’amélioration de la compétitivité des entreprises manufacturières. C’est ainsi qu’un Bureau de mise à niveau (BMN) a notamment été créé pour mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de mise à niveau des entreprises.

Le BMN après avoir grandement œuvré à la création du Centre technique de l’agroalimentaire (CTA-CAM, déjà fonctionnel), continue ses activités à travers des études de faisabilité sur la création des deux centres techniques de chimie et du textile. Objectif ainsi visé étant d’apporter sa contribution à la construction d’un écosystème favorable à la compétitivité des entreprises industrielles.

Dans son propos liminaire, Mme Chantal Elombat, la directrice du BMN a tenu à préciser que le CTC-CAM contribuerait en effet à développer une filière intégrée hydrocarbures-raffinage-pétrochimie permettant d’alimenter une industrie chimique aval (plasturgie, chimie de spécialités et de formulation, cosmétique et pharmacie) en produits chimiques de base et polymères à des coûts compétitifs.

Filières intégrées en agro-industrie (chimie – industrie agroalimentaire)

Le développement du secteur de l’agro-alimentaire étant par ailleurs une des priorités de la Stratégie nationale de développement qui ambitionne la transformation structurelle de l’économie camerounaise, la création d’un centre technique de Chimie pourrait contribuer à construire des filières intégrées en agro-industrie (chimie – industrie agroalimentaire) pour l’huile de palme et le caoutchouc, en vue du développement des industries cosmétiques et de l’ oléo chimie (« chimie verte »).

Le secteur de la chimie étant vaste, l’étude l’a circonscrit en se basant sur le périmètre tel que présenté par l’Institut national de la statistique à savoir : – La branche 20 : raffinage pétrolier ; – la branche 21 : produits chimiques de base, intermédiaires pétrochimiques et polymères, engrais et produits phytosanitaires, chimie de spécialités (colles, encres, peintures), cosmétiques et détergents, pharmacie ; – la branche 22 : plasturgie et transformation du caoutchouc.

Ce périmètre correspond aux indices 23, 24, et 25 de la nomenclature ISIC (International Standard Industry Classification) de l’UNIDO, correspondant à l’industrie chimique au sens large (y compris le raffinage pétrolier et la pétrochimie, les industries pharmaceutiques et cosmétiques).

Modernisation de l’outil de production, la rationalisation des méthodes

En perspective, Mme Chantal Elombat explique que quant à la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, la projection desdits emplois générés par le Centre technique du textile (CETTEX) indique que le nombre d’emplois passera de 9 200 à 16 806 emplois de 2022 à 2030 grâce à la mise à niveau, la modernisation de l’outil de production, la rationalisation des méthodes de travail, la spécialisation dans les sous-secteurs, et la professionnalisation grâce aux différents appuis dudit Centre technique.

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