Manger sain est le souhait le plus absolu de tout un chacun. Mais hélas ! Cela est un parcours de combattant… La preuve « sans équivoque » d’un lien entre le sel et l’hypertension a été officiellement apportée dans les années 70, date à laquelle un chercheur américain est parvenu, en effet, à provoquer de l’hypertension chez des rats en leur faisant manger l’équivalent humain de 500 g de sodium par jour !!!

Voilà comment un détraqué de laboratoire a réussi à tourner la tête de l’ensemble du corps médical au sein duquel pas un médecin, pas un ponte n’a relevé la stupidité d’une telle étude.

Depuis, des millions d’hypertendus ont gâché tous leurs repas pendant des années croyant que c’était indispensable à leur salut. Tâchons de rétablir la vérité sur le sel.

1 – C’est vrai le sel raffiné est tout simplement toxique

Il faut savoir que le sel raffiné blanc couramment vendu dans le commerce est toxique pour l’organisme, comme tous les produits chimiquement purs.

Les produits purs n’existent pas dans la nature, et ce sont les micro-éléments qui annulent l’agressivité de la molécule de base. De plus, le sel est systématiquement ionisé, c’est-à-dire passé à la radioactivité gamma.

Du coup il est mort et n’a plus aucune valeur thérapeutique. Tous les alchimistes savent cela. Pour votre santé, vous devez acheter uniquement du sel de mer intégral bio qui contient la totalité des micros éléments de l’eau de mer, le nec étant la fleur de sel qui a été véhiculée et amassée par le vent.

2 – Mais c’est l’équilibre sodium/potassium le vrai problème

Il existe une pompe sodium-potassium au niveau des membranes cellulaires qui joue un rôle déterminant dans le maintien du potentiel de repos des cellules nerveuses, musculaires et cardiaques. Cette pompe permet d’échanger les ions sodium (Na+) issus du milieu intracellulaire avec les ions potassium K+ issus du milieu extracellulaire dans un rapport précis de 3 Na+ pour 2 K+.

Cette pompe est donc responsable du maintien du volume des cellules, celui-ci dépendant de leur hydratation. Les détails de ce mécanisme est un casse-tête de scientifiques que nous n’aborderons pas. Selon un article publié en 1985 dans la revue scientifique The New England Journal of Medicine, et intitulé « Paleolithic Nutrition », nos ancêtres chasseurs-cueilleurs consommaient 11 g de potassium par jour et 0,7 g de sodium. Cette proportion s’est aujourd’hui inversée, le régime moderne actuel apportant plutôt 2,5 g de potassium par jour et 4 g de sodium.

Si nous examinons le cas extraordinaire des Indiens Yanomami de l’Amérique du Sud, l’on constate que ces gens fascinants ne consomment pratiquement aucun sodium (sel de table), mais que chaque adulte absorbe environ 8,5g de potassium chaque jour. Ils sont incroyablement en forme et n’ont pas d’antécédents d’arthrite, d’ostéoporose, d’hypertension, ou de douleurs cardiaques.

Il faut garder en tête que chez les Indiens Yanomami, la pression sanguine moyenne est de 95/60 et n’augmente pas avec l’âge. Essayez de comparer avec la pression « normale » de l’AMA occidentale de 120/80 qui augmente ensuite rapidement alors que vous ingérez plus de sodium et perdez plus de potassium en vieillissant.

La seule différence significative entre les Yanomami et les américains ou les australiens est que les Yanomami sont bourrés de potassium santé, pendant que nous sommes bourrés de sodium toxique car raffiné. Les chercheurs ont aussi noté qu’un autre bénéfice pour les Yanomami était l’absence d’obésité, alors que  les adultes des populations industrialisées ont presque systématiquement un gain de poids avec l’âge.

Ces observations sont confirmées par le principe de l’équilibre Yin/Yang (qui a 5000 ans d’âge) Rappelons-nous : tout ce qui est YIN est mou, hydraté, sucré, doux, vaporeux, dilaté, antidote de la chaleur. Tout ce qui est YANG est dur, sec, salé, amer, compact, antidote du froid. Ainsi, par exemple, il est ainsi facile de comprendre que c’est une ineptie de se charger en sucreries en hiver si l’on ne veut pas se fragiliser aux maladies.

Dans le principe Yin-Yang de la macrobiotique, il est établi que le rapport harmonieux sodium/potassium est de 1 volume de sodium pour 5 volumes de potassium. C’est ce  rapport que l’on retrouve dans le riz (complet), qui est la référence absolue de l’équilibre alimentaire.

Qu’est-ce que l’hypokalmiémie ?

Ce sont les problèmes dus au manque de potassium, qui est essentiel dans de multiples régulations :

  • Fonctions cardiovasculaires et nerveuses,
  • contrôle des surrénales,
  • transfert des nutriments dans les cellules,
  • libération de l’énergie musculaire,
  • l’équilibre en eau,
  • récupération d’énergie,
  • soulagement des rhumatismes en forçant les acides à quitter les articulations,
  • élimination des déchets,
  • désensibilisation naturelle à la douleur,
  • contrôle des convulsions,
  • soulagement des migraines,
  • activation de guérison des contusions et blessures,
  • contrôle de la masse osseuse,
  • contractions musculaires (y compris le c?ur),
  • métabolisme des glucides,
  • nombreuses réactions enzymatiques,
  • synthèse des protéines.

Une complémentation en chlorure de potassium est donc indiquée dans les possibles problèmes suivants :

  • acidose de sang,
  • angine de poitrine,
  • arthrite rhumatoïde,
  • arthrite,
  • arythmie cardiaque,
  • calculs rénaux,
  • cataracte,
  • constipation,
  • crampes,
  • douleurs cardiaques,
  • faiblesse musculaire,
  • hypertension artérielle,
  • impuissance sexuelle,
  • infarctus et AVC,
  • ostéoporose,
  • problèmes de mémoire,
  • rétention d’eau,
  • soif continuelle,
  • ulcères et cancer de l’estomac.

Mais les lobbies pharmaceutiques n’aiment pas les gens en bonne santé

À cause des pressions soutenues des lobbies des multinationales pharmaceutiques, et en dépit de l’accès total et sans restriction à de réelles données scientifiques procurant de solides preuves de la carence étendue en potassium, la FDA a délibérément ignoré de spécifier l’ADR (l’apport Diététique Recommandé) en passant une loi restreignant le contenu en potassium de tous les médicaments alternatifs à la dose quotidienne ridicule de 100mg. (Ils ont fait la même chose avec la vitamine C).

Afin de garder les médecins sous le coude, la FDA ainsi que la AMAont fait circuler de nombreuses histoires terrifiantes au sujet du potassium, dont la rumeur effrayante que « trop » de potassium va vous tuer en arrêtant votre coeur de battre, comme dans les cas d’exécution par injection mortelle (à part que l’on injecte carrément 50 ml de chlorure de potassium concentré dans les veines du condamné).

La voie d’entrée normale du potassium dans le corps est par la bouche, soit sous forme de nourriture, ou quelquefois sous forme de solution faite de chlorure de potassium hydrosoluble à 100% dissout dans du jus de fruit. Quand le potassium passe par le transit digestif, les cellules extraient ce dont elles ont besoin et l’excédent est ensuite rejeté hors du corps, partiellement comme déchet solide, mais surtout par les reins sous forme d’urine.

Les scientifiques dignes de ce nom conviennent que les besoins quotidiens en potassium pour un adulte se situent entre 3,2 et 4,7 g, mais l’apport moyen par la chaîne alimentaire est maintenant de seulement 1,5 à 2 grammes par jour, représentant globalement un manque journalier de 1,7 g, ceci en raison des engrais chimiques qui carencent les récoltes.

Le rapport pondéral potassium / chlorure étant de 1,6, cela nous donne un apport nécessaire en chlorure de potassium allant de 5 à 7,5 g par jour. Des études ont été faites en double aveugle au long court avec des vétérans militaires qui ont été partagés en 2 groupes : le premier a été nourri avec du sel enrichi en potassium et l’autre avec du sel ordinaire. Dans le premier groupe, le niveau de potassium sanguin a augmenté de 76% ; dans le  2ème groupe, il a diminué de 17%.

De plus, ils ont constaté que dans le 1er  groupe, la mortalité par maladie cardio-vasculaire avait diminuée de 40% par rapport au 2ème  groupe témoin.

Des bons pourvoyeurs de potassium

Comment vous assurer d’avoir ces deux nutriments dans une meilleure proportion ?

Abandonnez les plats préparés et la nourriture transformée industriellement, au profit d’aliments frais, entiers, et si possible cultivés biologiquement pour assurer une bonne densité en minéraux. Ce type de régime vous apporte naturellement de plus fortes doses de potassium que de sodium. Hélas, environ 80 % des apports de sel (sodium) de la population française viennent aujourd’hui de la nourriture industrielle : pain, lasagnes, pizzas surgelées, plats préparés, conserves mais aussi biscuits et céréales du petit-déjeuner.

Et cela vaut aussi pour la restauration rapide (snacks, sandwicheries, pizzerias, kebabs, fast-foods américains…) Tous les fruits et légumes sont de bonnes sources de potassium, mais certains sont  évidemment meilleurs que les autres :

  • Haricots blancs cuits : 1189mg pour une tasse de 250 ml.
  • Haricots de soja, cuits : 970mg  toujours pour une tasse
  • Pommes de terre avec la peau :1081mg pour environ 175 g
  • Pommes de terre épluchées : 610mg pour environ 175 g
  • Lentilles et pois cassés : Autour de 700mg pour une tasse.
  • Tomates en purée : 580mg pour une 1/2 tasse..
  • Courges : 900mgr pour une 1 tasse
  • Epinards : 886mg pour une 1 tasse
  • Artichaut : 425mg pour un artichaut moyen (pauvre)
  • Banane : 422 mg pour une banane (pauvre)

Mais il y a aussi en outsiders : les fruits secs comme les figues, papaye, brocolis, choux de Bruxelles, patates douces, avocats, asperges, potiron.

Que faire dans l’urgence de pathologies sévères dues à la carence en potassium ?

Se procurer en pharmacie ou sur Internet du Chlorure de potassium pur en poudre.

Peser avec une balance ménagère électronique de précision 3 g de chlorure de potassium à dissoudre dans de l’eau (c’est salé et un peu amer) ou dans un jus de fruit… recommencer toutes les 8 h, ce qui donne 3 fois par 24 h. Les soulagements doivent apparaitre au moment où vos carences en potassium sont normalisées.

Ensuite passez en mode d’entretien. Parallèlement, il vous faudra saler le moins possible en sel ordinaire. Attention, si vous êtes insuffisant rénal, réduire prudemment les doses afin qu’il ne se produise pas de phénomène d’accumulation pouvant nuire au coeur.

Puis en mode d’entretien

– Solution « complément alimentaire » : passer les 3 g de chlorure de potassium à 1 seule fois par jour

– Solution naturelle : Revenir à une alimentation raisonnée, basée sur des produits identifiables, frais, et si possible bio, est le moyen le plus efficace de retrouver la santé, pour consommer moins de sodium, et plus de potassium.

Heureusement qu’il y a aujourd’hui un fort courant d’agriculteurs Biologiques pour redonner aux fruits et légumes les vitamines et les minéraux qu’ils devraient toujours avoir.

Deux dernières choses

1 – Penser que si vous êtes sous diurétiques, laxatifs permanents, sous certains médicaments, ou bien soit anorexique ou boulimiques, vous êtes automatiquement en carence potassium. 2 – Savoir que plus on sale les aliments (sel de cuisine), plus il faut compenser en sel de potassium pour respecter la proportion 5 pour 1.

Michel Dogna

Un témoignage étonnant : angine de poitrine et manque de potassium

Je vous livre, en complément de l’article ci-dessus, cet étonnant témoignage d’un Australien. « Depuis plus de 25 ans je souffre « d’hypertension essentielle », en d’autres mots une pression sanguine élevée que la fraternité médicale ne peut expliquer.

Durant cette période environ 8 médecins différents m’ont donné une variété impressionnante de « médicaments brevetés », aucun ne produisant une réduction stable de la pression sanguine, même si en deux occasions notables les médicaments causèrent de « mauvaises réactions » qui diminuèrent ma pression sanguine si basse et si soudainement, que ma femme pouvait à peine la prendre.

Jamais durant cette période de 25 ans un médecin n’a suggéré qu’il pourrait être une bonne idée de mesurer mon niveau d’électrolytes séreux, afin de détecter une carence en potassium. Comme vous pouvez l’imaginer, toute cette période m’a grandement désillusionné de la profession médicale.

Vers la fin de 2003 j’ai commencé à ressentir les symptômes classiques de l’angine de poitrine, ce qui, les six semaines suivantes, progressa rapidement en « angine instable », une condition documentée qui implique un modèle de douleur à la poitrine et au dos accéléré ou « crescendo » qui dure plus longtemps que l’angine de poitrine  ordinaire.

Elle était accompagnée d’un manque de souffle aigu, surtout après un effort même modéré ou un petit repas d’hydrates de carbone. Le fait que la profession médicale ignorait la cause de l' »angine de poitrine » me rendait furieux, parce que tout sur cette planète est causé par autre chose. Mes connaissances de base de la chimie m’indiquaient que je pouvais souffrir d’une surdose de sodium, alors bien qu’en extrême douleur et quelquefois à peine conscient, j’ai réussi à me brancher à Internet et à faire quelques recherches dans Google.

Les seules surdoses de sodium que je pus trouver étaient celles causées par différents médicaments synthétiques, alors j’ai inversé mon modèle de recherche et essayé « manque de potassium » à la place. C’est à ce moment que j’ai découvert que mes symptômes médicaux d' »angine de poitrine » concordaient précisément avec ceux présentés par une personne souffrant d’une carence en potassium aigue. Cette information vint sans grande surprise.

En plus, j’avais découvert les causes fondamentales de l’angine médicale, cette dernière responsable de la vente de plus d’un milliard en chiffre d’affaire de « médicaments brevetés » synthétiques chaque année. Le problème était de savoir quoi faire par la suite. En Australie j’étais limité à des comprimés de potassium de 100 mg chez le marchand d’aliments naturels, ou à un produit appelé « Slow K » disponible dans certaines pharmacies.

En fait Slow K est un amas de chlorure de potassium à libération lente, qui permet à une dose de potassium soi disant « non mortelle » d’être administrée sous le contrôle direct du comprimé, plutôt que sous le contrôle du destinataire. Le problème ici est que tous les morceaux de sel sont biochimiquement « chauds », ceci signifiant que quand l’enrobage de sucre disparaît de la surface du comprimé, le morceau de sel non dissout est exposé, et peut ensuite venir en contact direct avec les délicats tissus internes.

À mon avis, ceci pourrait facilement causer certains types de perforations ou un ulcère. Clairement ce dont j’avais besoin était une quantité industrielle de potassium pour circulation libre en forme 100% hydrosoluble, ce qui devait me permettre de dissoudre d’abord le potassium dans de l’eau et du jus de fruits.

Je me suis finalement décidé pour un kilogramme de sel de chlorure de potassium de grade AR (Analytical Reagent) provenant d’un entrepôt de produits chimiques, heureusement pas encore sous le contrôle direct de la FDA américaine, ou l’AMA australienne.

Ceci était également un bon choix économique puisque le kilogramme entier ne m’a coûté qu’un petit 30$ US incluant les taxes, ce qui est peu coûteux quand vous réalisez que mon achat de chlorure de potassium contenait approximativement 620 grammes du même potassium que celui que la FDA avait restreint à 100 mg par dose dans les magasins d’aliments naturels.

À ce moment j’avais tellement de douleur et tellement souvent que je pris une décision personnelle d’accumuler lentement un minimum de 50 grammes de potassium, ce qui représente environ un cinquième des 250 grammes qu’un homme adulte devrait contenir au total dans son corps. Bien franchement, j’étais prêt à tout pour arrêter la douleur envahissante avant qu’elle n’ait une chance de se précipiter en attaque cardiaque fatale.

Avec ceci en tête, j’ai dissous 4 grammes de chlorure de potassium dans de l’eau et du jus de fruits, lentement avalé le tout, et ensuite je me suis mis à répéter ce processus toutes les 8 heures. Après environ 5 jours, la plus grande partie de la douleur avait disparu, mais j’étais encore incapable de pensées vraiment cohérentes.

Ce n’est pas avant d’avoir atteint la recharge de 110g que mes facultés revinrent véritablement. Exprimé dans les mêmes termes que ceux utilisés par la FDA, en 10 jours j’ai lentement ingéré 68 grammes de potassium dissous, soit 78 fois la quantité maximum permise par la législation américaine.

À la fin de la période de 10 jours, toutes mes douleurs « d’angine instable » et mon manque de souffle s’étaient complètement évaporés, et en même temps la plupart de «  l’hypertension essentielle » qui me tourmentait depuis plus de 25 ans.

Aujourd’hui je prends une dose de maintenance quotidienne de 2 g de potassium par jour (3,2 g de chlorure de potassium de grade AR), plus 200 mg d’orotate de magnésium pour minimiser les pertes. J’espère que ce partage d’expérience pourra aider voir sauver de nombreuses personnes. »

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

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