Quatre choses à savoir sur la Coupe du monde 2026. La Coupe du monde 2026, la première à 48 équipes, sera organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Elle pourrait donner lieu à quelques nouveautés. En 1930, treize nations avaient disputé la première édition de la Coupe du monde. En 2026, elles seront quarante-huit.
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Coupe du monde 2026 à savoir en quatre choses
Avant le déroulement des rencontres de poules, des tirs au but pourraient être programmés et rapporter un point de bonus.
L’Asie et l’Afrique seront les gagnantes du passage à quarante-huit. Les deux confédérations se verront attribuer quatre places supplémentaires.
Gianni Infantino, le président de la FIFA, a de quoi se réjouir. En 2026, le Mondial pourrait rapporter 14 milliards de dollars, du jamais vu.
48 équipes et 16 groupes de 3 ?
Une certitude : la Coupe du monde 2026 sera la première à 48 équipes, contre 32 aujourd’hui et… 13 à son origine, en 1930.
Avec 16 groupes de 3, comme annoncé initialement ? Rien n’est tranché mais ce n’est a priori plus la tendance.
Deux autres options sont sur la table selon Arsène Wenger, le directeur du développement de la FIFA : 12 groupes de 4 ou deux tournois de 24 équipes (avec 6 groupes de 4 de chaque côté). Quoi qu’il arrive, il y aura davantage de matches : 80 au minimum (contre 64 actuellement).
Des séances de tirs au but en poules ?
Si l’idée des 16 groupes de 3 ne fait pas l’unanimité, c’est parce qu’elle favoriserait le risque de collusion, les deux dernières équipes jouant l’une contre l’autre pouvant s’entendre pour assurer leur place en seizièmes de finale.
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Dans le cas où le format serait maintenu, la FIFA a imaginé une parade : introduire des séances de tirs au but dès la phase de groupes pour départager les formations à égalité (le vainqueur obtenant un point bonus).
Ces séances pourraient même être programmées avant les matches, toujours pour prévenir de possibles cas de triche.
Le tournoi de barrages, autre nouveauté
Principales bénéficiaires du passage à 48, l’Afrique et la zone AFC (Asie et Australie) vont voir leur quota de places doubler : 9 au minimum pour la CAF (contre 5 actuellement) et 8 pour l’AFC (+ 4 aussi). Pourquoi « au minimum » ?
Parce qu’il y aura deux places supplémentaires à aller chercher grâce à l’instauration d’un tournoi de barrages quelques mois avant le début de la Coupe du monde.
Avec six sélections conviées, une pour chaque Confédération exceptée l’UEFA (et une supplémentaire pour le continent du ou des pays organisateurs).
Des recettes record attendues
Si cette « Coupe du monde du XXIe siècle » doit permettre à « davantage de pays de rêver », selon Gianni Infantino, le président de la FIFA, personne n’est dupe : la réforme est aussi une affaire de gros sous. Selon un rapport interne rendu public quelques jours avant le vote, en 2017, le passage à 48 générera 640 millions de recettes supplémentaires.
Organisateurs de l’événement en 2026, les États-Unis, le Canada et le Mexique promettent « la Coupe du monde la plus lucrative de l’histoire ». Avec un chiffre d’affaires attendu de 14 milliards de dollars, du jamais vu.
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publié le 17 décembre 2022 à 08h02
mis à jour le 17 décembre 2022 à 11h31