Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies (OMS), la pandémie Covid-19 « aurait pu être évitée ».

Les experts commandités par l’Oms pour enquêter sur l’origine de la pandémie Covid-19 ont déposé leur rapport le 12 mai 2021.

À la surprise générale, le rapport conclut que la pandémie, qui a tué 3,3 millions de patients et affecté des dizaines de millions de personnes dans le monde, « aurait pu être évitée ».

« Dans un rapport publié mercredi, ils dénoncent ce véritable « Tchernobyl du XXIe siècle » et réclament d’urgence de vastes réformes des systèmes d’alerte et de prévention dans l’espoir que cette pandémie ‘‘soit la dernière’’», lit-on sur le site du Nouvel Observateur qui a cité l’Afp.

« La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui aurait pu être évitée », a déclaré l’une des coprésidentes de ce panel, Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia, qui a ajouté qu’ « il n’y a pas un seul individu ou Nation responsable ».

Pour elle, cette pandémie est la résultante d’une myriade d’échecs, de lacunes et de retards dans la préparation de la réponse à ce qui est devenue une tragédie.

Covid-19 : la pandémie « aurait pu être évitée », selon un rapport

« Il est clair que la combinaison de mauvais choix stratégiques, d’un manque de volonté de s’attaquer aux inégalités et d’un système manquant de coordination a créé un cocktail toxique qui a permis à la pandémie de se transformer en une crise humaine catastrophique », souligne le rapport rédigé par 13 personnalités et experts qui ont passé huit mois à étudier la riposte à la pandémie au niveau international.

Pour la petite histoire, l’Oms avait fait l’objet de critiques de la part des États-Unis qui l’avaient accusée d’être trop complaisante avec la Chine d’où est partie la maladie à coronavirus.

« Certes, nous pouvons dire qu’il y a eu clairement des retards en Chine, mais il y a eu des retards partout », a commenté l’ancienne Première ministre de la Nouvelle-Zélande Helen Clark qui copréside le groupe d’experts.

Selon elle, l’Oms n’était manifestement pas suffisamment habilitée à enquêter pour confirmer rapidement « qu’une épidémie dangereuse était en train de se produire ».

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En somme, « trop de temps s’est écoulé », selon les experts entre la notification des premiers cas dans la deuxième quinzaine de décembre 2019 et la déclaration, le 30 janvier 2020, par l’Oms, d’une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut niveau d’alerte.

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