Décès d’Astou Sokhna : quatre sages-femmes placées sous mandat de dépôt

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Quatre sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord) ont été placées mardi sous mandat de dépôt, pour non-assistance à personne en danger, a-t-on constaté.

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Elles seront jugées le 27 avril devant le tribunal des flagrants délits de Louga en même temps que deux autres sages-femmes inculpées mais remises en liberté, selon un de leurs avocats, Abou Abdoul Daff.

Mardi matin, la police judiciaire a déféré au parquet six sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye pour leur responsabilité présumée dans le décès en couches d’Astou Sokhna.

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Cette décision du commissariat central de police de Louga découle de l’enquête ouverte après le décès de cette femme enceinte, à la suite d’une plainte de son mari.

Accusés de non-assistance et de négligence envers son épouse

Ce dernier accuse des agents de santé de cet établissement public de santé de non-assistance et de négligence envers son épouse.

Astou Sokhna, admise à la maternité de cet hôpital, le 31 mars, après neuf mois de grossesse, y est décédée en couches au bout de plusieurs heures.

Mercredi, le directeur de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, Amadou Guèye Diouf, a été limogé et remplacé par Abdallah Guèye, un administrateur hospitalier.

La mort de la femme enceinte a choqué de nombreux Sénégalais.

Une marche de protestation s’est déroulée vendredi à Louga, une manifestation au cours de laquelle les participants ont exigé que les personnes mises en cause dans sa mort soient traduites en justice.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a déclaré, jeudi, à Dakar, que son décès pouvait être évité.

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‘’Sur la base des éléments du dossier, le décès de madame Astou Sokhna est considéré comme un décès maternel qui était évitable à travers une bonne évaluation du risque et une surveillance optimale durant son séjour à la maternité’’ de l’hôpital, avait dit M. Sarr lors d’une conférence de presse.

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