La Commission nationale de délivrance de la carte de presse sera mise en place avant décembre. C’est l’assurance donnée par Ousseynou Dieng, directeur de la Communication, qui participait ce week-end à un atelier de formation du Réseau des journalistes en dialogue social (Rejdis).

D’ailleurs, pour accélérer le processus des textes d’application du nouveau Code de la presse, une rencontre est prévue les 7 et 8 octobre 2019 (date à confirmer) avec l’ensemble de la presse.

Le gouvernement est déterminé à faire appliquer le nouveau Code de la presse. Lors de l’atelier de formation du Réseau des journalistes en dialogue social, Ousseynou Dieng a rappelé le rôle que joue la presse dans la contribution à la démocratie participative à travers le pluralisme de l’information.

Evoquant le cadre juridique et réglementaire, en particulier le Code de la presse, le directeur de la Communication a rappelé qu’avec l’arrivée de Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la communication, il y a une accélération du processus, et en ce sens une rencontre est prévue début octobre avec toute la presse.

«Je dois signaler aujourd’hui que nous sommes à la finalisation des textes d’application. Et parmi ces textes, la priorité numéro un, c’est l’assainissement du secteur. Nous avons fini d’élaborer des cartes de presse numérisées avec beaucoup d’innovations. En ce sens, on envisage de rencontrer toute la presse les 7 et 8 octobre (date à confirmer) et les cartes seront délivrées par la Commission nationale de délivrance de la carte de presse. C’est cette commission qui joue aussi le rôle de Commission de validation des acquis de l’expérience pour ceux qui ont l’expérience, mais qui n’ont pas de diplômes. Et ce sont les acteurs de la presse qui vont en assurer la gouvernance qui vont en délivrer», a rappelé le directeur de la Communication.

Tout de même, dans la mise en application de ce nouveau Code de la presse, il a rappelé que le ministère a rencontré quelques problèmes liés aux visas.

Ouseynou Dieng, directeur de la Communication.
Ouseynou Dieng, directeur de la Communication.

«Quand vous mettez tous les textes juridiques, il faut que tous les visas soient réglés.

Le seul visa qui, aujourd’hui, nous posait problème, c’est qu’on voulait avoir une régulation à la hauteur des ambitions notamment en matière de transition numérique parce qu’il fallait adapter tout le système, il fallait créer la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle.
On n’y est pas, mais néanmoins tous les arrêtés pour permettre à la presse de travailler, nous y sommes. Nous avons fini l’arrêté concernant la Commission nationale de la carte de presse, nous avons l’arrêté sur le financement des médias. Il faut non seulement assainir les médias, mais il faut leur permettre d’avoir un environnement juridique capable de promouvoir des acteurs économiques viables», a déclaré M Dieng.

D’ailleurs, en ce qui concerne le secteur privé et celui public, le gouvernement envisage de modifier l’Aide à la presse pour aller vers un «Fonds d’appui et de développement de la presse».

Quid des contours de ce fonds ?

Le directeur de la Com­mu­nication précise : «Les acteurs de la presse ainsi que les organisations comme le Cored vont siéger dans cet organe de gouvernance qui va attribuer le fonds sur la base de critères pertinents.

De l’autre côté, en ce qui concerne le public, l’Etat voudrait que le service public vit essentiellement de ressources publiques. Nous avons finalisé le projet de décret pour garantir un financement viable, et avant-hier en Conseil des ministres, le ministre a défendu le projet de loi portant création de la société nationale de Aps».

Tout ça pour dire que «nous sommes dans un processus pour garantir un environnement non seulement qui permet d’avoir un secteur public fiable, compétent avec tous les moyens nécessaires, mais également permettre au privé, en tout cas pour ceux qui s’inscrivent dans la dynamique de performance, de pouvoir travailler correctement», a rassuré M. Dieng.

Il a invité la presse à garantir la protection de son métier, car le gouvernement va mettre en place tous les instruments nécessaires pour lui permettre de sécuriser, d’assainir ce secteur pour jouer son rôle et avoir des acteurs qui soient économiquement viables.

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