Assemblée Nationale du Sénégal en mode Examen du Projet de Loi N°11/2024 Portant Révision de la Constitution. Ce lundi, l’Assemblée nationale du Sénégal est en pleine effervescence alors que les députés de la 14ème législature se réunissent en séance plénière pour examiner et voter le Projet de loi N°11/2024 portant révision de la Constitution. Ce projet de loi, hautement controversé, propose la suppression de deux institutions majeures : le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE).
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Examen du Projet de Loi N°11/2024 Portant Révision de la Constitution
Ce lundi 2 septembre 2024, les députés de la 14ème législature de l’Assemblée Nationale du Sénégal se réunissent en plénière pour examiner le Projet de loi N°11/2024.
Ce projet propose la révision de la Constitution avec pour principal objectif la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE).
Le gouvernement justifie cette révision par la nécessité de rationaliser les institutions pour améliorer l’efficacité de l’État.
Toutefois, ce projet suscite un vif débat, opposant ceux qui considèrent ces suppressions comme un affaiblissement de la démocratie participative à ceux qui prônent la simplification institutionnelle.
Le vote, très attendu, pourrait marquer un tournant dans l’histoire politique du Sénégal.
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La révision constitutionnelle est présentée par le gouvernement comme une mesure de rationalisation des institutions, visant à réduire les coûts de fonctionnement de l’État et à recentrer les ressources publiques sur des secteurs jugés plus prioritaires.
Le HCCT, créé en 2016, et le CESE, qui existe sous diverses formes depuis l’indépendance, sont perçus par certains comme des structures redondantes qui alourdissent le fonctionnement de l’appareil d’État sans apporter une valeur ajoutée significative.
Un Débat Passionné
La plénière de ce lundi est marquée par des débats intenses, reflétant les clivages au sein de la classe politique sénégalaise.
Les partisans du projet de loi, majoritairement issus de la majorité parlementaire, soutiennent que cette réforme est nécessaire pour moderniser l’architecture institutionnelle du pays.
Selon eux, la suppression du HCCT et du CESE permettra de simplifier le paysage institutionnel et d’accroître l’efficacité du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques publiques.
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À l’inverse, les opposants au projet dénoncent une démarche précipitée et dénoncent le caractère autoritaire de la révision proposée.
Pour eux, le HCCT et le CESE jouent un rôle crucial dans le système démocratique sénégalais en tant que plateformes de consultation et de dialogue social.
Leur suppression serait un affaiblissement de la démocratie participative et une centralisation excessive du pouvoir.
Un Vote Décisif
Le vote final sur le projet de loi est attendu avec une grande anticipation, car il pourrait redéfinir le fonctionnement de l’État sénégalais pour les années à venir.
Si le projet est adopté, il marquera une rupture avec le passé et pourrait susciter des réactions variées tant au niveau national qu’international.
Les résultats du vote seront suivis de près par les observateurs politiques et la société civile, qui sont nombreux à craindre les répercussions d’une telle décision.
Révision Constitutionnelle : L’Assemblée Nationale du Sénégal À l’épreuve du Vote la Suppression du HCCT et du CESE
L’atmosphère à l’Assemblée nationale reste électrique, chaque camp mobilisant tous ses soutiens pour faire pencher la balance de son côté.
Le sort du HCCT et du CESE est désormais entre les mains des députés, dont la décision, qu’elle soit en faveur ou contre la révision constitutionnelle, marquera un tournant important dans l’histoire politique du Sénégal.