Est-il besoin de le souligner ? L’intelligence est à l’homme, ce que l’instinct est à l’animalC’est un dispositif organique d’adaptation vitale aux conditions d’existence. Son rôle est de permettre à l’animal humain de poursuivre et d’atteindre avec efficacité les buts vitaux qui assurent sa conservation de soi dans l’espace et dans le temps. L’intelligence n’est rien de plus que cela.

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Ce ne sont donc ni l’intelligence, ni les diplômes académiques qui définissent et constituent l’excellence de l’homme en tant qu’animal doué de raison. Les architectes des différentes barbaries et des différents génocides de par le monde se recrutèrent souvent parmi les docteurs de l’Université et les ingénieurs de haut vol des grandes Ecoles. L’histoire récente de la Côte d’Ivoire qui vit certaines sommités de l’Université mettre en forme le mythe populiste et ethno-nationaliste le prouve. 

Au-dessus de l’entendement, c’est la conscience qui fait l’Homme en libérant l’intellect de son asservissement naturel à l’ego.  C’est la conscience en tant que pure raison pratique qui humanise l’intelligence organique. C’est elle qui oriente l’entendement vers le service des fins universelles et vers le souci d’Autrui dont dépend la constitution des cités humaines.

L’intelligence en tant qu’instinct assisté par la réflexion est fondamentalement égoïste. Elle devient potentiellement dangereuse quand elle se combine avec une nature frustre. Elle devient une arme de destruction des cités quand elle tombe dans un homme rustre et grossier, un individu sans éducation, autrement dit un goujat.

Dans les mains d’un goujat ambitieux qui s’avise de l’utiliser pour gravir les échelons de la société afin de se hisser à son sommet pour en prendre le commandement, l’intelligence devient un fléau des cités quand sévit une guerre de succession dans le contexte d’un national-populisme qui fait prédominer les passions et abaisse la lucidité du bon sens populaire.

De ce point de vue, Monsieur Franklin Nyamsi incarne en Côte d’Ivoire cette combinaison dangereuse de la goujaterie et de l’intelligence instinctuelle. Il matérialise toutes les catastrophes politiques, sociales et morales qui peuvent peuvent en découler.

En quelques années d’un activisme politique effréné pour se pousser au sommet de l’Etat ivoirien en utilisant comme  échelle, un jeune politicien local,  Franklin Nyamsi a avili l’autorité de l’agrégation, un diplôme d’excellence au plan académique. Il a  porté atteinte à l’autorité de la Nation et de l’Etat ivoiriens.

Il a saboté l’autorité du Président de l’Assemblée Nationale dont il se sert ouvertement comme d’une vulgaire mule au service de ses propres ambitions de pouvoir absolu. Il a injurié la dignité personnelle de l’ex-ministre de l’Intérieur maintenant Ministre de la Défense Hamed Bakayoko. Il a agressé l’honorabilité du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. Il s’en est pris à l’excellence du Président de la République en personne.

Engagé par conviction dans un projet satanique de destruction de toutes les autorités terrestres, cet égrégore luciférien s’en prend aujourd’hui à l’honorabilité de la  Ministre de L’Education nationale de Côte d’Ivoire, Mme Kandia Camara. Dans cette nième agression, l’incarnation personnalisée du non-être tente de se donner les apparences du « quelque chose » en s’attaquant aux dignités de la République.

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A l’attitude normale du parvenu, venu de très bas,  qui pour prendre une revanche sur la vie, s’attache à écraser, à piétiner tout ceux qui se trouvent en dessous de lui, s’ajoute, chez Franklin Nyamsi, la perversité du goujat qui éprouve un besoin irrépressible de s’enfler pour faire illusion, d’afficher ses parchemins et de les renforcer par l’imposture et la tricherie pour impressionner les masses et les dominer.

Dans une forme d’impudeur, qui s’apparente à de la pornographie, il expose son ego en alignant ses titres et qualités universitaires usurpés.

Il donne le change au soupçon populaire sur sa vacuité intellectuelle et morale. Je suis bien placé pour dire que sa jactance prétendument savante est une confuse logorrhée. J’en ai démonté les failles béantes, chaque fois que j’ai visité ses « écrits » pour en faire ressortir la vanité et les contradictions. Je suis bien placé pour dire que son agrégation de Lycée, dont je pourrais raconter, par le menu, les péripéties est une agrégation à destination alimentaire qui ne fut guère passée pour servir la Science.

L’agrégation est l’instrument dont il escomptait se servir pour venir manger aux râteliers les plus garnis en AfriqueC’est aussi chez ce personnage frustre, une limousine symbolique. Détournant, en un péché contre l’Esprit,  l’agrégation de sa fonction académique, il l’utilise en Afrique  pour impressionner les foules qu’il aspire dominerL’agrégation est, en sa main profanatrice  qui salit toutun instrument d’ostentation, de frime, de « m’as-tu vu ? ».

En son abyssale vacuité morale, il a formé le projet de s’en servir comme arme politique ici en Côte d’Ivoire pour prendre possession de l’Etat Ivoirien par devers son employeur.

Dressé sur ses ergots Monsieur Franklin Nyamsi s’y campe pour fanfaronner, insulter, agonir de grossièretés ceux qui débusquent ses mensonges, attaquer l’honorabilité des acteurs politiques en lesquels il flaire, de manière animale, des obstacles dressés sur le chemin de sa volonté de puissance.

A ce niveau de mon propos, Monsieur Franklin Nyamsi, je m’adresse à vous directement en qualité de citoyen soucieux du civisme républicain. Je dois vous rappeler ces principes qui furent à l’origine de la fondation de notre Cité : la Côte d’Ivoire.

La Paix, la Pondération, le souci de l’Honorabilité et de la Dignité de la personne, le Respect de l’Autre et surtout de l’Etranger, les mots d’ordre du Père de la Nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny sont pour nous des principes sacrés. Ils le demeurent et demeureront malgré la parenthèse honteuse des années 1995 à 2010 que nous évertuons à fermer.

L’extrême violence récurrente de vos propos qui divisent, clivent, sèment la discorde, mobilisant au besoin le filon national-populiste, incitent à une guerre fratricide au RDR, entre le RDR et le PDCI.

Par vos propos injurieux et vos comportements bellicistes et vindicatifs, vous incarnez l’antithèse radicale de cette paix sociale, de cette considération de l’Autre. Vous êtes devenu un ennemi de la Côte d’Ivoire.

Votre objet ultime est de prendre le pouvoir d’Etat ivoirien par devers votre mule pour imposer sur la Côte d’Ivoire la domination de votre ego boursouflé.

Monsieur Franklin Nyamsi, malgré votre position, une monstrueuse usurpation, vous n’avez pas su utiliser votre équerre et votre compas personnel pour  vous imposer, comme il se doit, une limite intérieure et vous orienter dans la direction du service des impératifs de la Raison et des valeurs de la Démocratie républicaine.

Croyez-moi, Monsieur Franklin Nyamsi, la Côte d’Ivoire parviendra à se débarrasser démocratiquement de vous et vous lui rendrez judiciairement des comptes. Ce n’est qu’une question de temps. J’ai dit.

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