L’harcèlement est la nouvelle monnaie courante sur les plages de France. Stratagèmes et les moyens mises en ouvre : « Exhibition, perversion, photos, il peut tout y avoir ». Le harcèlement se poursuit sur les plages de France. À Marseille, un combat est mené pour lutter contre ce mal encore trop répandu.
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Harcèlement en mode continu sur les plages de France
À Marseille, on lutte activement contre le harcèlement à la plage. Le harcèlement se poursuit de plus belle sur les plages de France malgré une libération de la parole plus évidente.
À Marseille, un combat est mené pour lutter contre ce mal encore trop répandu.
Sur les plages, par-delà les températures qui grimpent dangereusement, un fléau perdure : le harcèlement.
L’an dernier déjà, une enquête initiée par l’appli de dating Bumble tirait la sonnette d’alarme en donnant les chiffres : 39% des Françaises auraient déjà été victimes de harcèlement sur la plage.
» 55% des jeunes femmes ont peur »
Plus encore, 55 % des jeunes femmes interrogées par l’institut de sondage affirment… avoir trop peur de se rendre à la plage seule.
Dès lors, comment agir ? À son humble niveau, la mairie de Marseille vient de proposer une solution cet été : développer une application, baptisée Safer Plage, qui permet d’interagir avec le poste de secours en cas de harcèlement.
Une appli qui exige encore d’être testée sur place.
Une crainte très partagée
« Sur les plages de Marseille, que ce soit exhibition, photos de jeunes filles, perversion sexuelle, il peut vraiment tout avoir », rapporte du côté de France 3 la cheffe de poste Lisa Fentati, oeuvrant sur la plage Prado sud.
D’où l’utilité d’une application qui joue sur plusieurs plans à la fois. De prime abord, permettre une alerte de la part des victimes. Mais également, de la part des témoins, qui peuvent aussi employer le service.
Cependant, l’application permet aussi de sensibiliser plus largement le public à cette problématique de société aux effets dévastateurs.
Service à expérimenter cet été puis élargi à la ville en sa globalité
A la troisième chaîne toujours, Lisa Fentati explique que le but de cette app est avant tout de « dissuader le harceleur » tout en rapportant le témoignage de la victime par la même occasion.
Un service qui ne demande qu’à être expérimenté cet été puis élargi à la ville en sa globalité.
Notable alors que le harcèlement à la plage se poursuit de plus belle depuis trop longtemps déjà. Il y a deux ans déjà, l’Ifop tirait la sonnette d’alarme en nous apprenant que seules 22 % des Françaises osaient encore bronzer topless sur les plages, la majorité des femmes de moins de 25 ans interrogées se couvrant la poitrine « par crainte d’attiser le désir des hommes et d’être l’objet d’agressions physiques ou sexuelles ».
Accablant.
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