Insalubrité, incivisme et les incivilités règnent en maître dans tout le Sénégal… Le décor est pitoyable et lamentable. Dans le secteur du transport public, l’Etat a le devoir de régler deux questions majeures : Mettre fin à la situation d’irrégularité de la gestion des épaves de voitures laissées en rades , empiétant la voie publique, normaliser le dépotoir d’ordures pour désengorger certaines rues et avenues pour fluidifier des mouvements des personnes et des bien d’une part, et pour la santé publique d’autre part…
La salubrité devient une question importante qui mérite des réflexions approfondies au Sénégal. Depuis des décennies les sénégalais sont confrontés à une insalubrité galopante pratiquement dans tout le territoire sénégalais.
De ce fait, nous jugeons nécessaire de convoquer le passé et éradiquer l’incivisme afin de pouvoir booster le Sénégal vers un pays propre.
En effet, le président de la république monsieur Macky Sall, au lendemain de sa réélection en 2019 à la tête du pays, avait pris une décision dans le but de faire du Sénégal un pays avec »zéro déchet ».
Le 31 décembre 2019 le chef de l’Etat, Macky Sall, avait appelé à une mobilisation nationale et citoyenne contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique.
’’Je lance un appel solennel à une mobilisation nationale et citoyenne contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique. J’y invite instamment les élus locaux et les mouvements associatifs’’ , a martelé le Chef de l’Etat dans son message à l’occasion du Nouvel An, adressé à ses compatriotes.
Joignant l’acte à la parole, le président Sall a, par ailleurs, souhaité entretenir ‘’du Sénégal zéro déchet, le Sénégal propre’’, une campagne lancée en août dernier pour lutter contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique.
« Nous sommes tous satisfait de cette initiative du président de la république de faire un nettoyage général le premier samedi de chaque mois afin de rendre la capitale Dakaroise propre et celles des autres régions du pays », clame un citoyen interrogé sur la question de l’insalubrité.
En effet, les sénégalais doivent avoir un comportement citoyen de ne pas jeter les ordures, ni faire leurs besoins dans les rues.
Insalubrité sanctionnée au Sénégal (projet de loi)
Un projet de loi pour dissuader certains actes d’incivilités, « Pour ce faire, il est prévu dans le texte, avec la création d’une brigade spéciale de lutte contre l’insalubrité et l’encombrement, des amendes qui peuvent varier entre 10 et 30 mille francs ainsi que des peines d’emprisonnement ».
Même selon certains annalistes – C’est un projet qui va « changer la réglementation » et permettre aux Sénégalais de faire face, désormais, à la répression sur le sujet.
Selon le ministre de l’urbanisme, Abdou Karim Fofana, il sera question d’une prise en charge plus sérieuse.
Néanmoins pour bien imprégner les sénégalais à mieux collaborer à cette initiative, « l’Etat doit poser tout au long des rues et avenues des poubelles, des toilettes publiques et surtout des agents du nettoiement pour aider les citoyens à ne plus salir et préserver l’environnement contre la saleté ».
Pour soutenir cet élan volontariste et l’inscrire dans la durée, le chef de l’Etat déclare « avoir instauré le Grand Prix du Président de la République pour la Propreté et la Journée mensuelle du nettoiement, dont la première édition s’est tenue le samedi 4 janvier 2020, invitant tous à y participer massivement surtout dans les mois à venir » .
» Aussi entre l’Etat , UCG via les syndicats du nettoiement, les collectivités locales et surtout la population doivent unir leurs forces pour tous tirer dans le même sens afin de donner un visage nouveau au pays de la teranga à limage du pays de Paul Kagame qui est le Rwanda.