L’ex-président sud-africain Jacob Zuma remis en liberté conditionnelle pour raisons médicales. M. Zuma, 79 ans, est hospitalisé depuis le 6 août, hors de la prison où il purge une peine de quinze mois d’emprisonnement.
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Jacob Zuma remis en liberté conditionnelle pour raisons médicales
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, incarcéré depuis le 8 juillet pour outrage à la justice, s’est vu accorder une remise en liberté conditionnelle pour raisons médicales, ont annoncé ce dimanche 5 septembre les autorités pénitentiaires sud-africaines.
M. Zuma, 79 ans, est hospitalisé – pour des raisons non dévoilées – depuis le 6 août hors de la prison où il purge une peine de 15 mois d’emprisonnement pour avoir obstinément refuser de comparaître devant une commission d’enquête sur la corruption d’État sous sa présidence (2009-2018).
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma s’adresse à ses partisans après avoir comparu devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, le 17 mai 2021.
Peine de 15 mois d’emprisonnement pour refus de comparaître
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, incarcéré depuis le 8 juillet pour outrage à la justice, s’est vu accorder une remise en liberté conditionnelle pour raisons médicales, ont annoncé dimanche 5 septembre les autorités pénitentiaires sud-africaines.
« Le département des services pénitentiaires (DCS) est en mesure de confirmer que M. Jacob Gedleyihlekisa Zuma a été placé en liberté conditionnelle pour raisons médicales », selon un communiqué.
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Reprise du procès repoussée au 9 septembre
M. Zuma pourra rentrer chez lui à sa sortie de l’hôpital, a précisé un responsable pénitentiaire à l’Agence France-Presse (AFP).
Cette liberté conditionnelle prend effet dimanche et l’ancien président purgera le reste de sa peine hors de prison, mais pourra avoir à effectuer des travaux d’intérêt général à sa sortie de l’hôpital.
« Le placement en liberté conditionnelle pour raisons médicales de M. Zuma signifie qu’il purgera le restant de sa peine au sein du système pénitentiaire communautaire, où il devra respecter un certain nombre de conditions et sera soumis à supervision jusqu’à la fin de sa peine », poursuit le DCS dans son communiqué.
Cette mesure de liberté conditionnelle était imposée « par un rapport médical » reçu par les services pénitentiaires, selon le communiqué. M. Zuma a été opéré le 14 août et reste hospitalisé dans l’immédiat.
La reprise du procès, commencé en mai, pour corruption de M. Zuma, lié à un contrat d’armement signé il y a plus de vingt ans, alors qu’il était vice-président, a été repoussée au jeudi 9 septembre.
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Kafunel avec AFP
Publié aujourd’hui à 17h49, mis à jour à 17h59