L’industrie diamantifère angolaise a enregistré en 2017, un chiffre d’un milliard de dollars, soit une augmentation de moins de 0,5 pour cent par rapport à 2016, résultant de l’exploitation et la vente de diamants bruts.

La production diamantifère industrielle dans le pays est estimée à neuf millions de carats / an, mais elle pourrait augmenter à 13,8 millions de carats / an jusqu’à 2022, sur la base de la stratégie du Gouvernement de diversification de la production minière.

Selon le ministre des Ressources Minérales et du Pétrole, Diamantino Azevedo, qui parlait vendredi, au forum de consultation sur la « Relance de la politique de commercialisation des diamants bruts », il s’agit de stimuler le secteur, afin de maximiser des bénéfices dans un proche avenir.

Diamantino Pedro Azevedo, ministre des ressources minérales et du pétrole
Diamantino Pedro Azevedo, ministre des ressources minérales et du pétrole

À cet effet, il a indiqué que l’intention du ministère était de protéger les intérêts des investisseurs du secteur des diamants, en tenant compte du contexte économique et financier du pays.

Diamantino Azevedo estime qu’il est nécessaire de proposer de nouveaux paradigmes et des solutions qui contribuent à l’amélioration du secteur minier afin de stimuler les profits et ainsi donner un nouvel élan pour développer l’économie nationale à tous les niveaux.

Après le pétrole, dont les recettes ont chuté à moins de la moitié en 2015, en raison de la crise du prix du baril de brut, les diamants sont la deuxième plus grande exportation de l’Angola.

Le volume des ventes de diamants en 2017 représente une augmentation dans ce cas de moins de 0,5% par rapport aux ventes de l’année précédente.

En 2016, selon les données du ministère des Finances, chaque diamant angolais a été vendu en moyenne à 121,1 dollars US par carat, une valeur qui a réduit en 2017 à 117,23 dollars.

Dans l’ensemble, les recettes fiscales générées avec la vente des diamants, la deuxième plus grande exportation de l’Angola, ont augmenté de 5% entre 2016 et 2017, à 14,7 milliards Kz (55,6 millions d’euros), et entre l’impôt industriel et «redevances» payées par les sociétés minières.

Le Président de la République, João Lourenço, a exhorté en novembre dernier, le nouveau conseil d’administration de l’Entreprise de commercialisation de diamants (Sodiam) à travailler pour renforcer les recettes publiques de la vente de diamants.

Le forum de consultation sur la « Relance de la politique de commercialisation des diamants bruts, » qui a compté sur la participation des membres du Gouvernement et des entrepreneurs de l’industrie minière, a été conçu pour assurer une plus grande transparence dans le processus d’achat et vente de diamants bruts en Angola.

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